AZAY-LE-RIDEAU : L'EGLISE SAINT-SYMPHORIEN ET SA FACADE A PIGNONS.
L'édifice primitif remonte probablement à l'époque mérovingienne ou carolingienne.
L'église fut rebâtie au XIe siècle avec des ajouts au XIIe siècle.




Le monument dans son site non loin du célèbre château et de l'Indre.




Curieusement l'édifice présente une façade à pignons.
A gauche, la façade de la nef secondaire nord date des XVI et XVII e siècles.
C'est donc la façade de la nef principale sud ( XIe siècle ) qui retient notre attention.




Vue d'ensemble du pignon de la façade occidentale romane avec ses éléments préromans.




Des réemplois de décoration de l'édifice primitif mérovingien ou carolingien ont été intégrés au pignon roman.
La fenêtre percée au centre de la façade au cours du XIIIe siècle aurait entraîné la suppression de 5 niches centrales.




Cette série supérieure de 7 niches aux personnages alignés pourrait dater des V - VIe siècles.
Sont représentés le Christ entouré de trois saints nimbés à sa gauche et de trois personnages sans nimbes à sa droite.



Détail. Au centre, le Christ dont la tête est entourée d'un nimbe crucifère est représenté tenant le Livre de la Loi.
Il est entouré, à sa gauche, par un saint nimbé et, à sa droite, par un personnage non nimbé.





Gros plan sur le motif ornemental en forme de cloche encadrant la sculpture centrale.



La rangée inférieure de niches comporte à gauche de la fenêtre centrale quatre saints nimbés.



La rangée inférieure comporte à droite de la baie trois personnages ;
il n'est pas sûr que la réalisation soit du même atelier que celui qui réalisa les niches supérieures.





Deux corniches sont supportées par des modillons.



Gros plan sur l'une de ces têtes animalières formant consoles.




Deux animaux dressés face à face sont sculptés au-dessus du contrefort latéral gauche.
Cette représentation pourrait dater des V - VIe siècles.
Au-delà de ce qui peut être la représentation de deux créatures affrontées, faut-il voir, de la part de l'imagier,
une évocation de la présence de deux faces contradictoires de l'être humain?.





Au-dessus du contrefort latéral droit s'observe une scène de chasse : deux chiens dont l'un poursuit l'autre qui a capturé un lapin.
Cette représentation pourrait dater des V - VIe siècles.



Des peintures murales du XIIIe siècle se trouvent sur les murs de l'abside.
Saint Michel terrassant le dragon.




Restes d'une peinture murale du XIIIe siècle qui pourrait évoquer une Adoration des mages.
En haut des lignes ondulées représenteraient les Cieux.
En-dessous trois chevaux aux robes de couleur différente.
Sur la droite, un personnage couronné aurait eu le visage tourné vers une Vierge à l'Enfant qui a
malheureusement subi les injures du temps... Une de ses mains présenterait une offrande au divin enfant.