FONTFROIDE : puissance et majesté d'une abbaye cistercienne.
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C'est vers 1093 qu'un groupe de religieux vint s'établir dans une vallée des Corbières à Fontfroide. L'abbaye se rattachera vers 1145 à l'ordre de Cîteaux. Elle connaîtra alors une puissante et durable expansion ; elle essaimera à Poblet en 1149 et à Valbonne en 1242. Fin du XIIe siècle, début du XIIIe Fontfroide devient la citadelle de l'orthodoxie face à l'hérésie albigeoise. Des tensions s'élèveront au XIVe siècle entre les religieux et les consuls de Narbonne ; puis, ce fut au XVe le régime de la commende ; Fontfroide n'allait pas se relever de ces désordres. De cette époque datent quelques somptueux aménagements des bâtiments comme la cour d'honneur... En 1791 l'abbaye fut vendue ; elle échappa à la destruction et l'église fut épargnée. Depuis 1908 une famille s'attache à la sauvegarde de cette magnifique abbaye qui doit son nom à la source du lieu ( fons frigida ).



L'abbaye s'élève secrètement au creux d'un vallon des Corbières. Vue générale depuis la Croix de Fontfroide ( à 220 mètres d'altitude ).



Gros plan sur l'ensemble monastique nichée dans sa profonde solitude au milieu des pins et des cyprès, des oliviers et des chêns verts.



L'aire du cloître devant l'église abbatiale. A l'arrière-plan se profile le petit sommet portant la Croix de Fontfroide. Un sentier de découverte y mène fleurant bon les senteurs de la garrigue. Balade à ne pas manquer.



Commencé dans la seconde moitié du XIIIe siècle et achevé au début du XIVe le cloître a la forme d'un trapèze rectangle. Les restructurations gothiques se développent sur un premier cloître roman.



La cour du cloître depuis une arcade.



Les arcatures romanes plein cintre. A l'époque une charpente en bois avec son toit en appentis couvrait les quatre ailes du premier cloître roman bâti entre 1180 et 1210.



Enfilade des colonnes et des chapiteaux.



Diversité des feuillages décoratifs des chapiteaux de la galerie Sud ( feuilles de chêne, d'érable, d'acanthe...).



Gros plan sur l'ornementation des corbeilles de deux colonnettes.



Un chapiteau du cloître à motif de feuille de vigne et de raisins.



Gros plan sur un autre motif décoratif.



Les remaniements gothiques de la seconde moitié du XIIe au XIVe siècle. Les galeries sont voûtées d'ogives dont les branches sont supportées par trois colonnes groupées. De l'autre côté, elles retombent le long des murs sur des culs-de-lampe. Les colonnes romanes sont surmontées d'un tympan avec oculis.



La salle capitulaire bâtie entre 1180 et 1280 ouvre sur la galerie Est.



Entrée de la salle capitulaire avec sa grande arcade en plein cintre flanquée de deux baies de même forme.



L'arcade centrale en plein cintre est supportée par deux groupes de quatre colonnes entourant une cinquième.



La salle du chapitre vue de l'intérieur comporte quatre colonnes de marbre soutenant ogives et doubleaux.



Le cloître vu de la salle capitulaire. Les bancs de pierre courent le long des murs de la salle du chapitre.



Le voûtement d'ogives de la salle du chapitre. Trois vaisseaux de trois travées composent la salle.



Quatre colonnes soutiennent ogives et doubleaux de la salle du chapitre. Un chapiteau à décoration de feuilles d'eau.



L'ornementation d'un autre chapiteau du mur de la salle capitulaire.