La façade possède deux riches corniche à modillons rythmant les horizontales.
Exemples de modillons soutenant les deux corniches. Des masques humains plus ou moins grotesques alternent avec des représentations animales ( Ici, un boeuf et une chouette ) ou des objets de la vie courante comme ci-dessous.
Pichet.
Moule et barril.
Un très beau visage féminin : les traits sont délicats, le coup de peigne réussi et le port de tête peu courant. Mais que peuvent bien signifier les trois dés près de son cou ?
A côté de ces modillons qui révèlent la veine créatrice du sculpteur, on en trouve également pour lesquels le symbolisme ne fait pas de doute comme ci-dessous..
Ce disque marqué d'une croix évoque probablement une hostie.
Ici, le symbolisme s'impose de lui-même ; on est en présence d'une représentation de l'Eucharistie.
La tour-lanterne octogonale à deux étages élevée sur le carré du transept est sans doute inspirée par la tour de Charroux.
Le chevet comporte une abside et deux absidioles ornées. Une frise de pointes de diamant fait le tour de l'abside.
Les fenêtres comportent des colonnettes et sont décorées de losanges.
Gros plan sur un des chapiteaux sur lesquels alternent animaux et feuillages.
La tour octogonale s'élève sur le carré du transept sur pendentifs triangulaires.
On parle de tour-lanterne en raison des baies ouvertes dans sa structure
qui permettent d'éclairer le sanctuaire.
Les pendentifs plats sont arrêtés sur des triangles sculptés d'un boeuf et d'atlantes comme ici.
La sobriété des chapiteaux est à remarquer ; un seul est historié : un personnage en assomme un autre d'un coup de bâton ; s'agit-il d'une illustration du meurtre d'Abel par Caïn ? La présence de chaque côté du tableau d'un être démoniaque se réjouissant derrière sa main de l'acte qu'il a inspiré pourrait y faire penser.
NB. Les peintures fort contestables qui revêtent entièrement l'édifice sont du XIXe siècle.