Des églises entre Vienne et Creuse.

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** Chenevelles.
L'église Saint-Rémy du XIIe siècle a connu plusieurs remaniements ; elle conserve, cependant, de beaux éléments romans.



L'édifice se distingue par son clocher-porche.



Des motifs géométriques assurent la décoration des voussures du portail et des chapiteaux qui les supportent.

** Coussay-les-Bois.
L'église Notre-Dame, romane d'origine, a été fortement remaniée à plusieurs reprises depuis la fin du XIe siècle, date à laquelle semble remonter la partie la plus ancienne. La nef a vu ses voutes modifiées au XIIIe siècle ; le chevet reconstruit au XVe est gothique flamboyant.



La vue d'ensemble montre le caractère très composite de l'édifice en tuffeau blanc régional. La souche du clocher est romane. Sous les deux baies jumelles apparaissent les traces d'une porte.


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** Détails du mur extérieur droit de la nef : la grande arcature a dû être postérieurement obturée.
** A noter le petit personnage de style très archaïque ( XIIe siècle ) entre les deux fenêtres à l'extrême droite du bâtiment.

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A l'Ouest, le portail comporte trois voussures en plein cintre.
** Les voussures de la porte sont décorées de palmettes. ** Détails des chapiteaux des trois colonnes de gauche.




Des coupoles de diamètre inégal ont été construites après coup dans un plan primitivement non voûté.



Le transept roman a vu ses chapiteaux d'origine remplacés. Ici, des quadrupèdes dressés entourent un personnage.Deux tendances opposées s'affronteraient-elles chez l'homme ?



Deux quadrupèdes s'affrontent violemment. Au-dessus de chaque bête un personnage présentant l'allure d'un homme crucifié. Chapeautant l'ensemble un masque humain. Le sculpteur n'entendait-il pas signifier l'angoisse ressentie devant un dilemme terrible entre une option et son contraire ?



L'ancienne église désaffectée Saint-Martin du XIIe siècle présente la caractéristique d'être surmontée, dans sa partie supérieure, d'un clocher tors .

**Ingrandes-sur-Vienne.
L'église Saint-Pierre et Saint-Paul est un des plus anciens monuments religieux du Poitou. Des éléments des murs nord et ouest remontent au Xe siècle. Cet édifice offre, à l'instar de celui de Civaux, un exemple de construction préromane réutilisée à l'époque romane. Les reprises de construction s'échelonnent des XIe, XIIe, XVe, XVIIe siècles jusqu'au XIXe.



Le clocher carré, avec ses deux étages, date du XIIe siècle. A la différence des arcatures simples du niveau inférieur, les fenêtres géminées supérieures sont moulurées et flanquées de colonnettes.



La porte Oest en arc brisé a été percée dans le mur pré-roman ; son entourage est mouluré d'un boudin.



En partant du fond de l'église, les piliers, de frustes au départ, deviennent de plus en plus ouvragés à mesure que l'on progresse vers la croisée du transept. Cela montre que la reprise d'oeuvre s'est opérée en plusieurs campagnes.
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La coupole octogonale à faces inégales s'appuie dans les angles sur des supports soutenus par des modillons. Au-dessus des grandes arcades en plein cintre se remarque une élégante arcature reposant sur des colonnes géminées, elles-mêmes coiffées de petits chapiteaux
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Un des chapiteaux de la nef illustre le thème de l'avarice. En gros plan, l'avare, une bourse pendant à son cou ; en situation, il apparaît tiré au bout d'une corde par un démon cornu grimaçant qui veut l'attirer en enfer.



Un autre chapiteau de la nef représente un animal fantastique.
** Leignè-les-Bois.
Leigné-les-Bois doit son appellation à la proximité de la forêt. L'église Saint-Rémi date de la fin du XIe siècle.



Deux arcatures ornent le clocher-porche du XIIe siècle. Par ailleurs, la porte que l'on peut apercevoir est de style flamboyant.




** Une coupole octogonale sur trompes.
** Plusieurs culs-de-lampe qui reçoivent les voûtes dans les angles se font face ; ici, un masque humain coiffé d'un bonnet.