Les gestes dans l'art roman© 2012 Joël JALLADEAU Contactez moi
Les jeux de mains comme langage
Puissance divine et ouverture aux hommes. La main de Dieu sur la voussure inférieure de la façade de l'abbaye-aux-Dames, Saintes, Charente-Maritime. Ce geste divin fréquemment représenté est un geste d'éternité.
La main de Dieu dans une représentation du sacrifice d’Abel qui est préféré à celui de Caïn. Saint-Gilles-du-Gard,
L'Adoration des Mages ( Avec la signature de l'artiste : " Godefroid m'a fait " ). Les Mages, couronnés, sont agenouillés devant l'Enfant Jésus tenu par la Vierge. Sortant de l'angle droit du chapiteau la main de Dieu rend témoignage à l'enfant ; à gauche l'étoile brille. Collégiale de Chauvigny, Vienne.
La main de Dieu au-dessus des têtes de saint-Jacques couronnant un pèlerin. Vestiges du transept roman tardif ( vers 1200 ). Cathédrale Notre-Dame, Fribourg-en-Brisgau, Allemagne.
Sainte-Foy agenouillée reçoit la bénédiction de Dieu. Tympan de l'abbatiale de Conques, Aveyron.
La main de Dieu et saint Benoît. Ce dernier rendu subitement à lui-même par la grâce divine, il quitta ses vêtements, et se roula sur les épines et les ronces éparses çà et là, avec tant de violence que son corps en fut meurtri. Il guérit ainsi par les plaies de sa chair les plaies de sa pensée: il vainquit le péché en déplaçant l'incendie ». Abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, Loiret.
La main de Dieu à l'entrée du paradis. Façade de Saint-Trophime, Arles, Bouches-du-Rhône.
Thème du retour à la fin des temps. Le Christ en gloire, dans les Nuées, a les bras écartés à l'horizontale, les mains ouvertes symbolisant l'offrande salvatrice. Cathédrale d'Angoulême, Charente.
Tympan représentant le retour du Christ à la fin des temps. Les bras ouverts le Christ trône au centre de la composition devant la Croix au second plan. Abbatiale de Beaulieu-sur-Dordogne, Corrèze.
Tympan du Jugement dernier. Le Christ présente ses mains ouvertes, les bras à l'horizontale. Cathédrale Saint-Lazare, Autun, Saône-et-Loire.
Un Christ justicier, vêtu d'un manteau aux plis complexes, bénit avec deux doigts de la main droite et tient le Livre de la main gauche. Il est entouré des symboles des Evangélistes. La sculpture est romane, mais la tendance à la ronde-bosse est très nette. Saint-Trophime, Arles, Bouches-du-Rhône.
Le Christ en majesté est encadré par le tétramorphe. Le bras droit levé bénit. Une évocation de majesté. Tympan de la porte sud, abbaye de Moissac, Tarn-et-Garonne.
Au sommet de la façade, le Christ en Ascension, les mains ouvertes dans une attitude d'accueil, est entouré de deux anges dont la main gauche est tournée vers le ciel et la main droite est orientée vers la terre. Eglise Saint-André, Ruffec, Charente.
Ici c'est la Vierge qui est figurée en majesté au tympan. Elle tient l'Enfant entre deux anges thuriféraires. Sur le côté gauche figurent un évêque debout et un clerc assis en train d'écrire. A droite, un personnage royal est à genoux. Remploi roman, portail Sainte-Anne au sud de la façade occidentale de Notre-Dame de Paris.
Avec ses mains ouvertes la Vierge offre son son fils à l'humanité ; parallèlement, l'Enfant tourne ses mains vers le ciel. ND de Roches-Charles-la-Mayrand, Puy-de-Dôme.© Mme Dulac.
Comme toujours la Vierge en position frontale tient l'Enfant sur ses genoux. Les longues mains de Marie offrent une protection à l'Enfant sans le retenir. ND du Mont Cornadore, Saint-Nectaire, Puy-de-Dôme.