VILLIERS-sous-CHIZE
Eglise du XIIe siècle fortement endommagée lors des guerres de Religion et pendant la Révolution.




L'état de désolation dans lequel se trouve actuellement l'édifice ne doit pas décourager l'amateur de vielles pierres
car le monument recèle d'incontestables beautés sculpturales tant par leur diversité que par leur qualité.






La fenêtre d'axe du chevet comporte de remarquables sculptures d'influence saintongeaise.
Diversité du bestiaire, qualité de la réalisation et caractère relativement intact de la production
sculpturale surprennent étant donné le degré de dégradation de l'environnement bâti.





Vue partielle du bestiaire de la partie droite de l'arc .



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Gros plan sur deux claveaux : un oiseau à masque humain et un pélican.










Deux hommes s'affrontent, écus en mains, sur le chapiteau de gauche sur lequel repose l'arc.





Sur le chapiteau de droite sur lequel repose l'arc, un acrobate marche sur les mains
accompagné par un joueur de vièle à archet assis.





La baie nord du chevet comporte une décoration différente faisant penser à une réalisation par un atelier différent.





Sur le chapiteau de gauche sur lequel repose l'arc,
deux oiseaux au beau plumage se détournent l'un de l'autre.




Sur le chapiteau de droite sur lequel repose l'arc,
la tête d' un personnage est dévorée par un lion.





La fenêtre de la baie sud du chevet comporte de remarquables masques feuillus.





Gros plan sur le masque feuillu le mieux conservé.



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Des motifs floraux et géométriques ornent les voussures du portail sud.




Sur le chapiteau de gauche sur lequel repose l'arc médian, des monstres ingurgitent des feuillages.


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Sur les chapiteaux de droite, un homme est aux prises avec des animaux fantastiques.





Le portail occidental a subi encore plus les outrages du temps !!
Il est surmonté par un oculus.





Dans sa partie gauche la porte laisse encore apparaître un ensemble de fleurs à huit pétales.




Les murs latéraux de la nef, dont la toiture s'est effondrée,
recèlent des chapiteaux couronnant les piles semi-engagées.
Décoration florale.





Les murs latéraux de la nef, dont la toiture s'est effondrée,
recèlent des chapiteaux couronnant les piles semi-engagées.
Dragons.





Et même de joufflus personnages moustachus ;
sans doute la réalisation en est-elle fruste, mais ila apparaissent cependant bien attachants.



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Deux chapiteaux relativement abrités, et donc dans un bon état de conservation, surprennent le visiteur qui saura les découvrir parmi les vestiges de l'édifice.