VERRINES-sous-CELLES
Ancienne église priorale du XIIe siècle dont la nef et la façade
servirent de carrière à la Révolution.



L'église Saint-Maixent apparaît en arrière-plan de l'ancien logis-porche.




Une campagne de restauration menée au XIXe siècle permit de remettre en état le transept et
le chevet à la toiture couverte de lauzes.
Le clocher avec sa tourelle d'accès est un rare exemplaire bien conservé de type régional.






Elégante sculpture du chapiteau d'une des colonnes - contreforts du chevet.





La baie axiale du chevet avec ses colonnettes aux chapiteaux sculptés.





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La variété et la qualité des sculptures extérieures du chevet est incontestable : Animaux fantastiques agrippés aux talloirs.





Le chevet comporte des modillons variés.









Cette représentation caprine est d'une facture particulièrement réussie.



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Quant à cette composition - bipède et quadrupède - elle doit être vue sous deux angles complémentaires pour être entièrement saisie.





PERIGNE
Saint-Martin de Périgné est une construction du XIIe siècle
dont le choeur a été entièrement repris au XVIIe.





La nef est romane comporte un clocher latéral.
Deux portes méritent de retenir l'attention pour leur ornementation.



Porte ouvragée ouvrant sur la travée sous clocher.





Une colonne engoulée est le trait le plus caractéristique de l'ornementation de cette porte.
Avec sa chevelure dressée sur la tête, et ses yeux exorbités le regard est difficlement supportable ;
de plus, les stries que révèlent le haut de la colonne semblent avoir été laissées par les dents.
De quel message cet engoulant - à l'instar de ceux de Saint-Romans - entend-il faire part ?
Quelle est la signification de ce type de " mange-pilier " ?
Peut-être faut-il voir chez l'artiste le désir de rappeler le danger à mettre en cause la fonction accomplie par chaque membre de l'Eglise en tant que colonne du temple?
Chaque fidèle a son rôle à jouer en tant que pilier de l'institution ecclésiale ; cependant, il peut cacher en lui un monstre dangereux pour lui-même autant que pour autrui.
( Anne et Robert Blanc, 2004, p. 27-28 ).





La seconde porte est également bien décorée mais dans un tout autre registre que la précédente.
Cela fait penser à un atelier différent et à une influence saintongeaise.








Oiseaux surmontant des quadrupèdes.




Un homme agenouillé dont la tête a disparu est encadré par des oiseaux.




La nef comporte quatre travées ;
côté nord, une travée sous clocher est adjointe à la dernière travée.





Oiseaux d'un chapiteau couronnant une pile nord de la nef.