Petite église rurale du XIIe siècle dédiée à saint Martin.
Le clocher et le pignon ont été repris au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Deux contreforts renforcent la façade de ce modeste édificeà vaisseau unique sans transept.
D'élégants chapiteaux supportés par des colonnettes reçoivent les sobres voussures de la porte.
On remarquera la fine décoration florale.
Au-dessus de la porte en arc brisé très accentué court une corniche à modillons
entre lesquels viennent s'insérer des métopes.
A gauche de la corniche à modillons deux visages attirent le regard par leur juxtaposition.
Des masques humains grossiers alternent avec des sirènes-poissons que d'autres masques contemplent également.
En plus, un oiseau est ici juché sur la néréide.
Une néréide allongée semble veiller au-dessus de la porte d'accès à l'église.
Au niveau de la corniche, mais contre le contrefort gauche, l'imagier a sculpté un lion.
Au niveau de la corniche, mais contre le contrefort droit, apparaît un masque humain barbu
aux oreilles écartées sous une sorte de petite arcature ; l'ensemble est sans doute fruste mais étonnant.
La corniche du chevet est " soutenue " par une autre série de modillons caractérisés par leur visage plat.
Le chevet comporte également des contreforts-colonnes portant des chapiteaux
sobrement sculptés avec toujours ces masques " plats ".
SAINTE - SOLINE
Eglise du XIIe siècle dédiée à la sainte qui aurait donné son nom au village où elle serait née.
La mairie étant édifiée à l'emplacement de la partie orientale du bâtiment, l'église actuelle est limitée à la nef.
En façade le clocher-porche rappelle quelque peu celui de Clussais-la-Pommeraie.
L'originalité de l'ordonnance interne de l'église tient au caractère partriculièrement
étroit des collatéraux en demi-berceau qui épaulent le vaisseau central.
Du côté nord, la dernière pile comporte un beau chapiteau mal éclairé laissant deviner une sirène à double queue.
Un autre chapiteau comporte deux lions détournant la tête séparés par un feuillage.
D'autres masques humains
d'un style naïf ornent les chapiteaux...
... ainsi que des feuillages.