La tradition rapporte que les sorciers empruntaient le pont du « Marais Neu » pour se rendre au sabbat au « Pré Courtet »

Ce rendez-vous des êtres de la nuit contribua, à n’en pas douter, à donner à l’Epine sa réputation d’envoûteuse…
2-7 Le pont du Marais Neuf.

Les récits relatifs aux sorciers, que rapporte la mémoire populaire, s’enracinent certes dans un passé déjà lointain. Dans l'île certains noms de lieux en gardent cependant quelques traces.
C’est essentiellement sous forme de
girouettes que les sorcières s’inscrivent encore dans l’espace épinerin, comme ici à la Parée Pénard et rue du Port.
L’hiver, la nuit tombe vite. La peur sollicite vivement les imaginations. S’aventurer trop tard dans les marais pouvait exposer jadis aux embûches nocturnes. Des formes rendues irréelles par les brumes flottant au-dessus des marais prenaient d’étranges ressemblances, se transformaient en des êtres inquiétants.