Un autre visage de l'île de Noirmoutier se dévoile.


Google Earth. 2007 Cnes/SpotImage 2007 Europa Technologies.
Entre mer et marais le site de Morin vu du ciel à l'aide de Google Earth.

** Le charme des paysages de l’île d’Her saisit le visiteur, mais c’est toujours à partir de Noirmoutier-en-l’île. L’île c’est aussi Barbâtre, la Guérinière et L’Epine.
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Au nord, la côte rocheuse qui regarde le continent abrite dans son célèbre bois de la Chaise, les «  chalets »  des bourgeois parisiens et nantais, ces villas 1900 dissimulées derrière les hautes futaies centenaires de chênes verts entre lesquelles se glissent mimosas et arbousiers qui font le charme méditerranéen de cette île Atlantique.


** L’attrait des rivages de l’Ouest est d’un tout autre ordre. Blotti au pied des dunes et jouxtant les marais, le village de l’Epine est un des plus typiques de l’île.
A l’écart de la grande voie rapide qui dessert l’île, depuis l’inauguration du pont en 1972, la commune de
l’Epine est probablement celle qui a su le mieux conserver ses traditions. Pourtant, sans nier son passé et ses racines, elle se projette résolument vers le futur et n’hésite pas à expérimenter les voies de l’avenir.
Tant du côté de la mer que du côté des marais, c’est
la rencontre de la tradition et du futur qui caractérise le mieux cet espace insulaire rural. Mais une île constitue un espace restreint et fragile. Entre le" tout-tourisme " déstructurant, la pression foncière et le maintien d'activités primaires, bases de l'identité insulaire, des opérations visant un développement durable doivent être entreprises. Sans doute, l'îlien entend-il culturellement le demeurer, mais il souhaite encore plus bénéficier des fruits du progrès économique. Toute la difficulté est de trouver l'équilibre entre conservation de l'espace naturel et valorisation du patrimoine.
L’Epine n’attire pas par la présence pittoresque d’une curiosité naturelle ou monumentale qui vaut le voyage ou mérite le détour dans le langage des guides touristiques. C’est moins l’originalité d’un site ou la beauté d’une architecture qui frappe le visiteur qu’un charme indicible où s’allient authenticité et dynamisme. En bref, l’Epine ne saurait être mieux définie que par ce qu’en disait le fameux historien de l’île, Henri Martin, «  ce village est un tout, il faut l’aimer globalement ». Si vous suivez le chemin de découverte, ici proposé, vous ne serez sans doute pas loin de partager vous même cette opinion. L’Epine est avant tout une terre douce, attachante, qui ne se révèle vraiment qu’aux intimes. Plus qu’un village à découvrir, c’est d’une rencontre dont il s’agit.
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