Côté marais gâts : vert, jaune et brun dominent selon les saisons.
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** Le visiteur pressé vient certes pour les plages ; mais, l’autre façon de découvrir l’Epine en profondeur est de se tourner vers l’intérieur, côté marais. C’est une tout autre atmosphère qui attend le promeneur solitaire. Loin de l’agitation de la vie moderne, les marais gâts, c’est-à-dire gâtés faute d’entretien, redeviennent sauvages. Par les charrauds qui traversent les marais vous découvrirez des ouvrages de pierre d'antan et la riche avifaune. Les charrauds sont des chemins de terre que les hommes empruntaient pour aller à leurs salines. Les " bossis " sont élevés avec la vase provenant du curage des chenaux.

** L’identité et la tradition insulaires ne se limitent plus aux valeurs du passé. L’îlien souhaite, de nos jours, bénéficier des fruits du développement économique. A cet égard, il entend par des
projets réalistes tirer avantage des ressources qui lui sont léguées par sa situation géographique et tirer parti du jeu des éléments naturels.



Actuellement, d’anciens marais abandonnés sont l’objet de divers aménagements : structures collectives, terrains de sport et de jeux, jardin public, lotissements et logements sociaux.
D’anciens marais salants à l’abandon sont aussi reconvertis à
usage ostréicole. Relativement à la saliculture et à l’ostréiculture, l’aquaculture apparaît une des plus jeunes activités économiques insulaires exercée dans d'anciens marais des Îleaux. Au milieu des marais, modernité et tradition cohabitent ; Michel Adrien, avec la création de France Turbot, notamment, a été à la pointe de l'innovation aquacole.