Dunes grises et sables blancs.
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** Côte ouest, s’égrène le long chapelet des plages de sable fin et clair devant la ligne sombre des pins. Le cordon dunaire protège l’île à fleur d’eau qu’est Noirmoutier. Près des 2/3 de l’île seraient inondés si l’océan n’était pas contenu par d’importants travaux.
** Le charme des plages ne doit pas faire oublier que l’histoire de l’île est celle d’une lutte constamment renouvelée pour sa survie. L’ensevelissement du hameau des Eloux sous les sables entre 1807 et 1810, rappelle aux îliens la fragilité de leur territoire. Le combat pour la terre est ainsi, depuis toujours, l’obsession des populations. Les petites dunes sont soumises à l’érosion marine (action de la houle et travail de sape des courants ) et à l’érosion éolienne.
Près de nous, le 31 décembre1978, une rupture de la digue du polder de Sébastopol à Barbâtre a provoqué l’inondation de la partie sud de l’île.
** L’édification d’enrochements et d’épis en bois perpendiculaires au rivage permet la fixation et l’accumulation des sables et, ainsi, protège le littoral contre les attaques de la mer.
** La construction des digues et les travaux d’assèchement des siècles passés dans l’île ont provoqué le développement de la culture du blé et entraîné la construction de moulins à tel point que Noirmoutier fut baptisée « l ‘ île aux cent moulins».
En fait, c’est en 1862 que fût recensé le plus grand nombre de moulins dans l’île de Noirmoutier ( 34 ). Les moulins, appréciés aujourd’hui par les amateurs de pièces circulaires, restent la mémoire de la meunerie d’antan.