Jalons 4

DES TERRITOIRES DE SENS, UNE PLURALITE DE CHEMINEMENTS



Aujourd'hui, comme hier et comme demain, la vie demeure une aventure passionnante sous toutes ses formes : action, amour, beauté, contemplation, découverte, joie, progrès, science... Il appartient à chacun de choisir son itinéraire et son style d'existence en fonction de ce qu'il veut faire de sa vie et de ce qu'il entend être ; faut-il encore qu'il en ait le choix !
Les temps ont changé et avec eux les repères qui structuraient traditionnellement la vie des hommes. De nos jours, chacun le sait, dans les sociétés fragmentées qui sont les nôtres, il est devenu impossible et d'ailleurs impensable de partager les mêmes valeurs. Des sphères de pensée cohabitent avec d’autres sphères de pensée. Individus et groupes sociaux ont une propension évidente à considérer leurs idées, leurs analyses ainsi que leurs positions théoriques et pratiques comme les seules pertinentes ; de ce fait, ils ont tendance à se proclamer seuls détenteurs de la vérité et à chercher à imposer leurs vues aux autres et à les traduire en prescriptions pour tous. Par suite, quand une institution adopte une certaine perspective, elle n'a que trop tendance à estimer que les positions des autres sont erronées. Le fait que des conceptions du monde rivales cherchent à s'imposer par la contrainte génère un climat conflictuel source de profonds déchirements.

** Un chemin de vie axé sur une forme de spiritualité fondéé sur l’humain.

Rappelons d’abord que les changements sociaux de ces dernières décennies ont induit une grande diversité des profils de vie. Il y a ceux pour qui les jours s'écoulent et c'est tout, menant une petite vie sans espoir, piégée par les tâches et les soucis quotidiens, sans horizon et sans projet. Et puis, il y a ceux qui jouissent pleinement des plaisirs de la vie, des progrès de la technologie et de l'ouverture sociale, allant de projet en projet ; bref, ceux qui peuvent tenter l'aventure de la personnalité.
Il y a toujours plus nombreux ceux à la sensualité exacerbée cherchant à jouir de tous leurs sens et il y a des saints et des hommes purs. Il y a les paumés, les drogués, les sportifs, les fêtards, les esthètes et les épicuriens, les hédonistes, les bons pères de famille, les chercheurs de Dieu. Il y a les personnes mal dans leur peau, les esprits désintéressés, les associations humanitaires et les organisations non gouvernementales, les tourmentés, les anges des affaires et les capital-risqueurs. Il y a les chercheurs ivres de science, les uns totalement désintéressés pendant que d'autres résistent mal aux sirènes des médias. Il y a ceux qui craignent de perdre leur emploi et ceux qui succombent à l'enfer du jeu, à l'exemple des "baleines ", ces joueurs internationaux disposant d'une ligne de crédit de plusieurs millions de dollars dans tous les grands casinos du globe. Il y a les créateurs de start-up pour qui les journées sont trop courtes et ceux qui cherchent à s'évader du temps parce qu'ils ne s'imaginent plus d'avenir ou que le futur ne leur paraît plus supportable. Il y a les assis, les perdants d'avance et les fonceurs, éternels insatisfaits qui veulent tout dominer et conquérir des territoires. Il y a la jeunesse pleine de projets, obnubilée par la réussite et les plans de carrière, et celle en mal d'espoir et d'aventure. Il y a les jeunes qui vont constituer le vivier dans lequel on puisera les cadres et responsables de la société du futur. Il y a ceux qui, à l'aube de la vie, n'ont plus de rêves et qui ont le sentiment d'être murés de toutes parts.
Il y a ceux pour qui la logique du paraître s'impose avec toute sa rigueur ; et puis, il y a les autres. Il y a la jet-set dont les membres se disputaient les places d'honneur dans le Concorde ; les milliardaires dont les yathts blancs rivalisent de longueur dans certaines marinas. Il y a le plus grand nombre qui souffre de conditions de travail et de vie sans intérêt, à l'horizon limité, borné et les bobos, c'est-à-dire les bourgeois bohêmes contemporains. Les bobos sont des jeunes gens bien éduqués, bien insérés dans leur époque qui ont remplacé les yuppies des années 80. Ils sont socialement aisés, mais aiment prendre le temps de vivre de soigner leur corps et savent rechercher des valeurs authentiques. Il y a les gens de peu menant une existence banale, les petits, les exclus et les gens illustres, les nouveaux bourgeois. Il y a les assujettis à l'impôt sur la fortune et les travailleurs pauvres qui sans être au chômage ne bénéficient que d'un travail très précaire qui ne suffit pas à les mettre à l'abri de la pauvreté.

Dans un tel contexte, la société civile doit promouvoir un certain nombre de valeurs fondatrices : liberté personnelle et de conscience, dignité de l'homme et de la femme, égalité entre les sexes, recherche de la paix et de la justice, acceptation de quelques règles communes de réciprocité, respect de l'autre et ouverture au monde dans la perspective de l'élaboration d'une culture commune. Le chemin à parcourir vers la tolérance généralisée sera long et semé d'embûches; c'est pourtant la condition pour que la Terre soit habitable.

Pour qui prend conscience du pluralisme généralisé vers lequel nos sociétés s'acheminent, il faudra bien que le temps de la tolérance finisse par l'emporter, que le pouvoir d'Etat et les confessions religieuses restent séparés. Par delà le mouvement d'uniformisation tendancielle que nos sociétés connaissent, il reste des styles de vie, des croyances, des façons d'être, de penser et d'agir différenciés.
A suivre Marcel Gauchet, on a vu qu’il y avait «  déliaison » entre ciel et terre, ordres de réalités traditionnellement conjoints. A la faveur de cette déliaison s’instaure la constitution pratique d’un ordre humain autonome. Mais l’autonomie en tant que telle ne donne pas une entité sociétale directement en possession de son sens ; le sens ne sera que le résultat de la délibération de la société sur elle-même.

Alors, pour vivre l'aventure de l'existence, les hommes doivent-ils s'en tenir au seul horizon du monde ? Oui, répondraient ceux qui font le pari, pour nos temps démocratiques, d'une forme laïque de spiritualité ancrée dans l'humain et non plus dans un dogmatique et lointain ailleurs. Comme on l’a vu ci-dessus avec le philosophe Luc Ferry, il s'agirait de passer " d'une ' trancendance verticale ' à une ' transcendance horizontale '. Ce renversement de perspective signifierait au plan moral, la fin du théologico-éthique. Les valeurs-clés de cette " transcendance dans l'immanence " ne dépendraient plus d'un divin antérieur, extérieur et englobant, mais seraient pensées à partir de l'homme lui-même. C'est dans sa raison et dans sa liberté, lesquelles constituent sa dignité, que l'homme pourrait fonder les principes d'un vivre-ensemble contemporain.


** Un chemin de vie axé sur une spiritualité conduisant de l’humain au divin.

Mais le problème des fins et du sens ultime du monde humain est laissée ouverte par la constitution pratique d’un ordre de l’autonomie humaine. Pour qui ne se reconnaît pas seulement enfant de la nature, la question du sens demeure encore canalisée par la référence à plus haut que le seul horizon du monde. Il y a toujours pour le croyant, qui veut vivre sous un éclairage évangélique, un va-et-vient à prendre en compte entre l'ici et l'ailleurs.

Dans le monde tel qu'il est, une religion de l'amour, de la compassion et de l'esprit de service fait tendre une main à autrui. Un auteur comme
Maurice Bellet rappelle à sa manière, dans un ouvrage vivifiant que " l'esprit de l'Eglise, c'est : ne pas réduire, ne pas exclure. Ne pas réduire la hauteur, l'abrupt de l'Evangile ; ne pas exclure les hommes, dans leur diversité et jusqu'en leurs faiblesses, tant qu'ils préfèrent la communion à leur prétention à se tenir seuls en excluant autrui " (2001, p. 109 ). C'est dire qu'une représentation Eglise-communion devrait l'emporter sur celle d'une Eglise autoritaire et centralisatrice. Pendant des siècles l'Eglise est apparue dominatrice, sûre de détenir la vérité au point de ne pas reconnaître les fautes commises pendant deux millénaires. Il a fallu attendre la démarche de repentance accomplie par le pape Jean-Paul II, en mars 2000 à Rome et devant le Mur des Lamentations de Jérusalem, pour que des versants d'obscurité de son histoire commencent à être officiellement dénoncés.

C'est le propre de la laïcité de faire qu'il n'y a plus aujourd'hui d'obligation sociologique de croire.
A la façon de voir imposée par l'institution ecclésiastique, dans une situation de chrétienté, succèdent aujourd'hui, dans un contexte de retrait des croyances religieuses traditionnelles, de multiples propositions : athéisme assuré de lui-même, agnosticisme, simple indifférentisme, bricolage individualisé de croyances, religions historiques ...
Du fait de ce nouveau contexte on est passé d'une foi quasi-obligée ( expression pour le moins contradictoire) à une foi d'adhésion volontairement et librement assumée.
Nos contemporains désirent se déterminer eux-mêmes au risque de se fourvoyer ; il y aura toujours des hommes résolument athées et allergiques à tout comportement religieux. Chez les croyants eux-mêmes, la pratique religieuse semble être de moins en moins régulière et de plus en plus sélective. Nombre d'entre eux semblent s'affranchir des pratiques obligatoires et opérer une distanciation de plus en plus forte vis-à-vis des dogmes ; ils entendent, enfin, décider librement de leurs conduites morales. Le caractère délibéré de la foi de conviction signifie souvent d'aller à rebours de l'évolution générale et de résister aux vents dominants à l'image de ces cupressus au bord de la mer tous courbés dans la même direction. Dans cet environnement nouveau, l'identité chrétienne n'occupe plus une position comparable à celle qui a été naguère la sienne dans un climat de chrétienté où tout semblait stable.
On passe d'un christianisme d'héritage, d'observance à un christianisme d'engagement, de vouloir. La valorisation contemporaine de la quête spirituelle individualisée fait que l'Eglise catholique, notamment, n'entend plus se présenter comme une institution dominatrice, imposant ce qu'il convient de croire et faire d'en haut et en bloc par le biais d'institutions, mais comme levain présent au sein des réalités humaines et sociales ; encore faut-il veiller à ce que certaines pages de son histoire soient véritablement tournées et qu'elles appartiennent véritablement au passé. Il s'agit moins de faire planer sur le monde l'autorité du Magistère que de progresser pas à pas avec lui et de l'accompagner en lui proposant la foi dans un Dieu personnel et dans l'être humain.

Dans cette logique les Eglises devront aller toujours plus à la rencontre des hommes et de la société. L'aventure humaine n'est jamais unique ; l'aventure religieuse de ceux de nos contemporains qui n'entendent pas se laisser emporter par le seul tourbillon du quotidien ne l'est pas davantage.
C'est la singularité qui distingue les comportements religieux des temps actuels : stricts pratiquants observant toutes les prescriptions, baptisés retrouvant le chemin de l'Eglise pour les grandes fêtes ou les évènements de la vie, " convertis ", catéchumènes jeunes ou adultes, " recommençants ", " pélerins " participant à un rassemblement ou faisant une retraite dans un monastère lorsqu'ils en éprouvent le besoin indépendamment d'une pratique régulière, croyants sans appartenance, personnes attachées culturellement à une confession...; belle diversité des cas de figure rencontrés ! Chez les sujets modernes les plus croyants eux-mêmes, la pratique religieuse semble être de plus en plus sélective. Nombre d'entre eux semblent s'affranchir des pratiques obligatoires et opérer une distanciation de plus en plus forte vis-à-vis des dogmes. Ils entendent, enfin, décider librement de leurs conduites morales. Aussi, le fossé s’élargit-il sans cesse entre les principes et normes disciplinaires relatifs à la famille et à la sexualité continuellement rappelés par le magistère catholique et les pratiques et expériences réellement vécues en cette matière. L'adhésion de nos contemporains à un sens n'emporte pas pour autant leur pleine acceptation d'une norme.

Pour qui demeure convaincu que le message chrétien offre un projet de vie susceptible de satisfaire les besoins spirituels et les aspirations des hommes d'aujourd'hui, toutes les implications de la Bonne Nouvelle devront être tirées dans tous les domaines et notamment dans la lutte contre l'injustice et la recherche de la paix ; il ne peut pas y avoir de paix sans justice tant au niveau national qu'entre les nations. Bien sûr, l'importante question du choix des moyens à employer afin de construire une société de justice restera l'objet de vigoureux et légitimes débats, mais la radicalité des exigences évangéliques est certaine.
Pour qui se reconnaît dans le discours chrétien et cherche à inscrire sa vie dans les pas du Christ, la charte des Béatitudes reste aujourd'hui, comme hier, et à jamais un message d'espérance. La création des richesses étant le but et le lien structurant des sociétés modernes, les chrétiens, associés à d'autres composantes de la société, devront susciter des formulations institutionnelles originales répondant aux exigences de l'esprit de service et de pauvreté afin de construire un monde plus humain. Ne pas accepter que l'individu soit broyé par les mécanismes économiques est aussi une façon de témoigner de la nécessité d'un autre développement au service de l'homme et de tous les hommes obéissant à d'autres valeurs que la seule loi du profit.
On peut penser avec
Paul Valadier, " qu'un christianisme qui conjuguerait avec rigueur culte à Dieu et service d'autrui trouverait sa véritable identité et apporterait une contribution considérable à une humanité à la fois toujours plus une et plus diverse " ( 1999, p. 229 ). Une nouvelle fois, la situation duale si délicate du chrétien est retrouvée : présence au monde d'ici-bas tout en n'oubliant pas le monde d'en haut auquel il est appelé. En fait, s'il y a un temps pour le Tout Autre, et un temps pour les hommes, les deux moments se rejoignent dans la mesure où le premier sous-tend l'action du laïc.
De son côté,
Mgr Claude Dagens rappelle aujourd’hui que « l’Eglise a un corps, elle est un Corps, celui du Christ, ou, plus exactement, elle est son signe et elle a vocation à la fois à laisser transparaître le mystère du Christ vivant et à l’inscrire effectivement dans la vie du monde et des sociétés» (2008, p. 39 ). Cette double exigence suppose à la fois pratique liturgique ( prière, vie spirituelle, vie sacramentelle ) et action sociale ( solidarité et engagement aux côtés des personnes et peuples en situation de pauvreté ). Cette présence simultanée à Dieu et au monde n’est d’ailleurs pas aisée à réaliser concrètement ; l’histoire ne nous le montre que trop... Le pari n’en est que plus beau, mais la tâche est immense !
Participer à la construction d'un monde délivré de l'injustice, de l'oppression et de la misère c'est une tâche commune entre ceux qui croient au ciel et ceux qui n'y croient pas.
Faire advenir une société plus humaine c'est déjà pour le croyant le commencement ici-bas et autrement de cet ailleurs qu'il espère ; c'est ouvrir le chemin, sur terre sous le ciel, qui mène de l'humain au divin. Dieu Amour, un chemin à emprunter, un chemin à vivre sans fin.

Rude défi lorsque la barque institutionnelle de l'Eglise tangue et roule dans les vicissitudes des temps actuels. Le monde du christianisme n'est plus le monde des hommes de ce temps. Puisque l'on est entré dans une ère nouvelle, le christianisme ne saurait demeurer crispé, figé. Un des défis majeurs à relever pour l'Eglise catholique est d'assurer le passage d'une position nationale historiquement dominante à un statut minoritaire sans devenir pour autant un groupe spiritualiste marginalisé. Sans perdre sa singularité pivotale, -"le mystère christique"- le message évangélique, pour être plus audible, doit être remis en situation afin d'être en phase avec le monde sécularisé qui est le nôtre. Le mystère chrétien n'est pas d'abord une structure institutionnelle pyramidale et c'est plus qu'une morale. C'est avant tout une proposition de sens, un mystère de l'Amour, une rencontre personnelle avec le Christ. Des signes d'espoir pourraient venir de l'instauration d'un nouveau rapport au monde, de la définition de nouvelles manières de témoigner. Plutôt que de se lamenter les chrétiens devraient être toujours davantage des signes de l’heureuse espérance. Si nous étions habités par la folie des Béatitudes cela serait le meilleur des témoignages ! L'avenir du christianisme est dans son ressourcement, dans son recentrage sur son credo central et dans la rénovation de certaines structures ecclésiales.


Plus généralement, il faut peut-être rappeler que la vie spirituelle est subordonnée au caractère cheminant de toute vie d'homme. L'être humain se construit dans le temps, selon ses activités, ses rencontres et les événements marquants de sa vie. Selon leur situation et leur condition, les chemins de vie des hommes seront différents ; leurs avancées personnelles vers Dieu n'auront pas le même parcours rectiligne et le même rythme de progression ; il en est de même pour chacun pour l'ensemble de sa vie. Notre développement spirituel se fait au pas de notre accroissement en humanité ; l'humanité de l'homme étant avant tout un projet toujours inachevé. Un des défis majeurs du catholicisme résidera donc dans sa capacité à offrir une présence différenciée à celles et à ceux qui se reconnaissent en lui mais avec leurs propres modalités d'appartenance et d'expression.
Pour symbolique qu'elle soit, l'image du cheminement permet de mettre en place un certain nombre de repères. L'avantage de l'image est d'apporter plus de sens en moins de mots.
Il y a ceux pour lesquels compte seul le plan horizontal complexe des rapports avec les hommes et avec les choses qui constituent la société. L'immanence des entreprises humaines et l'importance des problèmes que pose la modernité suffisent à accaparer leur attention.
Il y a, à l'opposé, ceux qui veulent vivre l'absolu dégagement à l'égard des biens de ce monde afin de vivre à l'état pur un rapport à Dieu. C’est le cas des saints, qui cherchent à se libérer du réseau des relations horizontales afin de vivre, de façon exclusive et sans aucun accomodement, dans toute sa pureté et son intensité, le rapport vertical de l'homme à Dieu.
A distance plus ou moins grande, du chemin d’espérance en terre chrétienne, il y a le plus grand nombre des croyants qui essaient d'être chrétiens, à leur mesure, en s'efforçant de vivre leur foi au milieu du monde. Il s'agit d'unir religion et action, d'assumer chrétiennement le monde et son époque sans les quitter. Cela implique d'essayer de vivre l'ensemble des rapports familiaux, sociaux et de travail sous la verticale de Dieu.
Le plan horizontal des rapports avec les hommes et avec les biens doit ainsi être informé, et plus ou moins transformé, par le jeu de la dimension verticale pour tous ceux qui essaient d' être fidèles à l'indicible message.
Selon le stade où il en est la progression de l’homme vers le havre de paix se vit le plus souvent jour après jour, à sa mesure et à son rythme de ccroissance dans la foi. C’est à proportion de l’approfondissement de la relation d’alliance du croyant à Dieu que la conduite de l’homme qui consent à s’interroger va changer. Plus il sera à l’écoute de la Parole, plus il tentera d’y conformer sa vie.
Au croyant de se mettre en route, d’avancer sur le chemin de la foi en maintenant le cap sur l’Amour !

Joël Jalladeau -- Août 2008

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