Saint-Sernin de Toulouse© 2012 Photos, Emmanuelle Jalladeau ; réalisation, Joël JALLADEAU Contactez moi

Au premier plan est disposée la table d'autel de Saint-Sernin consacrée par le pape Urbain II en 1096. L'atelier de Bernard Guilduin a réalisé une oeuvre de grandes dimensions ( 2,23 mètres sur 1,34 ) taillée dans du marbre de Saint-Béat.

Le moulage de la table d'autel actuellement à la croisée du transept.

Sarcophage paléochrétien dit du comte de Taillefer : vers la fin du Ve siècle. La non concordance entre la cuve et le couvercle indique qu'à l'origine les deux éléments ont appartenu à des sarcophages différents.

Des personnages en toge sous des arcs tenus par des colonnes torses. Il s'agit de la remise de la Loi nouvelle par le Christ ( au centre ) à Pierre ( à sa gauche ) et en présence de Paul ( à sa droite ) et d'autres disciples. Traditio legis.

D'un côté on trouve Pierre et Paul dialoguant devant le tombeau du Christ.

Sur l'autre petit côté figure un portrait d'un personnage inconnu dans un médaillon tenu par deux autres personnages.

Le couvercle est divisé en trois parties séparées par des pilastres. Chaque compartiment est occupé par cinq personnages. Au centre, le Christ expose son message aux apôtres. De part et d'autre, des disciples conversent.

Une série de bas-reliefs orne l'extrèmité inférieure des tribunes.

Bas-relief du martyre de saint Sernin traîné par un taureau que fouette un personnage portant un bonnet pointu.

A titre de comparaison. L'absidiole du croisillon Sud de l'église romane de Saint-Hilaire dans l'Aude, fortement remaniée, dispose d'un possible devant d'autel en marbre du XIIe siècle dont la réalisation est due au ciseau du fameux Maître de Cabestany : c'est le " sarcophage dit de Saint-Sernin" sculpté sur trois côtés. Des épisodes clés de la vie de saint Sernin s’enchaînent sans discontinuité : on est en présence d’un programme religieux complet.

Détail : A gauche de la face principale, saint Sernin est attaché à la patte arrière d'un fougueux taureau excité par deux chiens et aiguillonné par un bourreau. Abbaye de Saint-Hilaire, Aude.

Des chapiteaux figurés et surtout à évocation végétale décorent l'édifice.

Nombre de chapiteaux sont principalement à base de thèmes végétaux.

Un des beaux chapiteaux de la nef ; la scène ressemble à celle d'un chapiteau de la porte des Comtes.

Animaux fabuleux saisissant la tête de deux personnages.

Combat d'anges contre la bête.

Lions affrontés.

Le tableau final sera un montage de photos prises, par Pom, d'oeuvres sculptées vers 1096 par l'atelier de Bernard Guilduin. Le Christ en majesté bénissant dans une mandorle entourée du tétramorphe est entouré par deux anges. Quatre autres bas-reliefs ornent ainsi le rond-point du choeur.