LA SALLE CAPITULAIRE
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La salle capitulaire et les vestiges des bâtiments monastiques subsistants s’élèvent dans le prolongement du bras Sud du transept.



La salle capitulaire vue depuis la cour de l'ancien cloître.


Les deux ouvertures de la salle capitulaire.
Pilier central et colonnettes engagées reçoivent les arcs des ouvertures d'entrée.



Les pieds-droits datent de la construction de l'église ; les arcs qui les surmontent datent plus probablement des réhabilitations intervenues au XVIIe siècle.


Chapiteaux des pieds-droits ornés de crosses.


Ce groupe de chapiteaux témoigne du parti pris de sobriété décorative augustinienne.


Détail du chapiteau décoré de feuillages évoquant des feuilles de chêne.


Des feuillages rappelant les feuilles de chêne figurent à côté des classiques crosses ici dominantes.


Les chapiteaux de l'ouverture droite comportent des feuillages simplifiés en plus des crosses.


La salle capitulaire met bien en évidence le voûtement gothique reposant sur la technique de la croisée d’ogives. Elle comporte quatre travées.


Les quatre voûtes aplaties angevines de la salle capitulaire prennent appui sur un pilier central.


Détail du chapiteau à décor végétal sur lequel prennent appui les voûtes.


Les voutes surbaissées sont à huit nervures toriques. Ne dateraient-elles pas de la reconstruction du dortoir au XVIIe siècle?


Le voûtement sur croisées d’ogives comporte au centre une clef.


Aux angles de la salle du chapitre les arcs retombent sur des culs-de-lampe.



Gros plan sur le diable cornu précédent.

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Ainsi, les culs-de-lampes sculptés des angles représentent souvent fort curieusement des masques démoniaques.

La présence dans une salle capitulaire de représentations diaboliques peut a priori surprendre. Il est difficile de voir, pour des religieux qui se sont mis explicitement sous le regard du Tout Autre, une dévotion au mal incarné par le diable.
Ne pourrait-il pas s'agir plutôt de marquer les esprits en rappelant constamment les difficultés à l'homme, quel que soit son état, de vivre pleinement dans la recherche de l'Absolu?
Ces faciès démoniaques pourraient ainsi être considérés comme des instruments de rappel à l'ordre, des moyens pour l'homme de rester vigilant face à la faiblesse humaine et aux dangers du monde...



Cul-de-lampe comportant un masque humain à la longue chevelure et à la petite barbe.


Un autre type de cul-de-lampe répondant directement à son objet sans interprétation nécessaire au second degré.


Accès direct de la salle du chapitre à l'escalier du dortoir ?


A l'opposé de la vue précédente : le passage aux champs vu depuis la salle capitulaire.
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