Notre-Dame de la Grainetière,
abbaye du Haut-Bocage remise en valeur
( Les Herbiers ).
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Fondée en 1130, l'abbaye est entièrement édifiée en 1210. Du fait de la Guerre de Cent Ans, de l'institution de la commende et des guerres de Religion l'abbaye connaît bien des vicissitudes, dépradations et incendies. Elle est déclarée bien national en 1790 ; l'église devient une carrière de pierres...
Depuis 1963, sauvetage et restauration sont heureusement entrepris. Depuis 1979 le monastère renaît en accueillant un prieuré de la Congrégation bénédictine de Notre-Dame d'Espérance.
Fondée en 1130 par des moines bénédictins de l’abbaye de Fontdouce en Saintonge l'abbaye de la Grainetière est entièrement édifiée en 1210. Des restructurations et aménagements seront apportés aux XIIIe et XVe siècles.
Du fait de la Guerre de Cent Ans, de l'institution de la commende et des guerres de Religion l'abbaye connaît bien des vicissitudes, dépradations et incendies. Elle est déclarée bien national en 1790 ; l'église devient une carrière de pierre ; les bâtiments conventuels sont transformés en ferme.
A partir de 1963, sauvetage et restauration sont heureusement entrepris par la Société Civile Immobilière de la Grainetière.
Depuis 1979 le monastère renaît en accueillant un prieuré de la Congrégation bénédictine de Notre-Dame d'Espérance.
Face sud de l'abbaye telle qu'elle s'offre au regard au détour d'un long chemin entre prairies et verts bosquets.
L'édifice est encadré de deux tours de défense ; celles-ci faisaient partie d'un système défensif mis en place au cours des XIV et XVe siècles.
L'epace vide de l'entrée principale actuelle de la cour
représente les deux-tiers du réfectoire primitif détruit au XVIe siècle au cours des guerres de religion.
Au second plan l'élégante galerie ouest subsistante du cloître.
Des quatre galeries du cloître l'aile ouest est la seule conservée. Très élégante,
elle abrite des éléments d'architecture retrouvés dans les démolitions et les fouilles.
Au fond de la galerie - au sud - la salle d'accueil et d'exposition représente le tiers de l'ancien réfectoire ;
on y accède par une large porte disposant de multiples moulurations.
Au fond de la galerie - au sud - la salle d'accueil et d'exposition représente le tiers de l'ancien réfectoire.
La large porte d’accès au réfectoire originel dispose de multiples moulurations.
Une fois sur quatre s'élève un pilier carré avec des colonnettes d'angles.
De jolies colonnettes jumelles, reposant sur un mur-bahut, supportent les arcades en plein cintre au nombre de vingt.
Une fois sur quatre s'élève un pilier carré avec des colonnettes d'angles.
Exemple d‘ornementation des corbeilles ; le premier chapiteau comporte une fleur de lys ; les autres sont ornés feuillages recourbés en boules ou en crochets.
Sur ce chapiteau des arbres de vie sont représentés.
Les chapiteaux sont ornés feuillages recourbés en boules ou en crochets. Le premier chapiteau comporte une fleur de lys.Sur ce chapiteau des arbres de vie sont représentés.Chaque face de ce chapiteau présente une fleur de lys et chaque angle comporte un petit masque humain.
Côté Nord, on trouve les vestiges de l'église abbatiale. Depuis l’abside disparue on peut se représenter la nef avec ses 55 mètres de longueur et ses 8,70 mètres de largeur. La rangée d’arbres plantée à l’extérieur des fondations du mur Nord aide le visiteur actuel à saisir ce qu’était l’église originelle.
Dans l'abside semi-circulaire rasée une pierre d'autel a été remise à sa place primitive.
Une jolie colonnette du mur sud de l'ancienne nef est supportée par un cul-de-lampe orné d'un beau masque. Alors que la main gauche du personnage repose sur son oreille, la main droite esquisse un geste pour maintenir la bouche fermée.
** Les deux absidioles du croisillon droit.
** Une baie avec ses fines colonnettes.
Les absidioles sont voûtées en cul-de-four brisé possédant un bel appareillage.
Les colonnes des absidioles comportent des chapiteaux à feuillages stylisés et des tailloirs à dents de scie.
Un dragon à la queue fleurie orne le chapiteau de l'absidiole sud-est ; faut-il y voir une évocation de la séduction démoniaque?
Face est : l'ancienne salle capitulaire, devenue, depuis 1980, la chapelle.
de la nouvelle communauté bénédictine de la Congrégation Notre - Dame d'Espérance.
** La porte et les deux baies l'encadrant sont en plein cintre ; ces dernières ont été garnies au XVe siècle d'un remplage gothique.
** A droite, l'ouverture en plein cintre débouche sur un couloir faisant passer de la cour du cloître au jardin : le passage aux champs.
La salle du chapitre est constituée de trois nefs de trois travées chacune
qui ne semblent pas antérieures au XIIIe siècle.
Quatre piliers de granite reçoivent les voûtes d'ogive.
Trois fenêtres en plein cintre éclairent la salle du côté Est.
Quatre piliers de granite reçoivent les voûtes d'ogive. Trois fenêtres en plein cintre éclairent la salle du côté Est.
Les chapiteaux de devant ont reçu une taille en octogone pendant que ceux du fond comportent des feuillages et des fleurs.
L'aile ouest du cloître et l'étage charpenté vus depuis la salle capitulaire.
Cette loggia a été édifiée au XVIIe siècle afin de remplacer l'hostellerie victime des guerres de Religion.
Gros plan sur la jolie petite baie plein cintre agrémentée de ses deux fines colonnettes à droite de l’escalier du dortoir des moines.
On peut penser que l’angle Sud-Est ici représenté des ateliers et celliers. C’est maintenant la salle Saint-Benoît.
A droite de la salle du chapître l'ouverture en plein cintre débouche sur un couloir faisant passer de la cour du cloître au jardin : le passage aux champs.
La porte donnant sur le cloître à laquelle faisait face jadis l’entrée principale de l’abbaye protégée par la tour de l’Abbé.
Gros plan sur la tour de l’Abbé après restauration en 2003. Elle fait le pendant à la tour de défense Sud-Est. La limite du bâtiment détruit de l'ancienne hostellerie est marquée par les vestiges d'un mur partant de la tour de l'Abbé restaurée en 2003 aux deux-tiers de sa hauteur.
Façade Ouest : Contre le mur extérieur du cloître on remarque les montants de la cheminée du chauffoir de l'ancienne hostellerie.
** Dans l'angle sud-est la niche mise à jour en 1984 a dû être la chaire du lecteur.
Elle comporte au fond deux colonnettes à chapiteaux.
**En haut à droite la pierre en encorbellement est décorée d'une belle tête.
Dans l'angle sud-est de l’espace occupait à l’origine par le réfectoire on trouve une niche mise à jour en 1984 qui a dû être la chaire du lecteur.
Elle comporte au fond deux colonnettes à chapiteaux.
Entre la tour de l’Abbé et le réfectoire la cuisine de l’abbaye peut être reconnue par la présence de deux passe-plats : l’un, muré, ouvrant sur le réfectoire,
l’autre, protégé par un pilier de granite et destiné à servir les pauvres de passage donnait sur l’extérieur.
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UNE VERSION PLUS COMPLETE
est disponible à partir du lien suivant :
http://web.me.com/joel.jalladeau/lagrainetiere/index.html
NOTRE-DAME DE LA GRAINETIERE
Mémoire des pierres dans le Haut Bocage Vendéen
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