Saint-Pierre de MOZAC (ou MOZAT )
ou le plus haut degré de la sculpture 2.

Scènes historiées et chapiteaux à thème ornemental
de la nef et des bas-côtés.




Pierre dort enchaîné en prison. Un ange l'éveille. Ses liens vont se défaire.
Pierre et l'ange vont quitter la prison sans que le soldat de garde ( à droite ) ne se réveille.
C'est le chapiteau de la délivrance de Pierre (le seul à l'entrée du choeur ).





Les mésaventures du prophète Jonas.
Au cours d'une tempête Jonas, nu, est jeté à la mer par ses compagnons de voyage.





Jonas dans le ventre de la baleine qui le rejettera, trois jours plus tard, sur la grève à proximité des murs de Ninive .





Chapiteau deTobie et de Samson.
Sur la droite, Samson écarte les mâchoires d'un lion.
A gauche, Tobie chevauche un poisson en tenant précieusement contre lui un sac en peau
contenant la substance qui doit permettre la guérison de son père âgé.






La générosité et l'avarice.
Les différences dans les traits, l'attitude, le vêtement et dans la façon de tenir la bourse
montrent bien les deux types de comportement .








Chapiteau dit des Victoires aux boucliers.
Des hommes parmi des feuilles d'acanthe tiennent des boucliers ;
il s'agit de la reprise d'un thème de l'Antiquité.




Sur un autre chapiteau ce sont des esprits ailés et casqués au milieu de feuilles d'acanthe qui tiennent des boucliers.
Comme sur le précédent chapiteau, un masque humain apparaît entre les écus.





Un homme-singe la corde au cou : produit de l'imagerie populaire ( scène de foire ) ou
symbole de l'être humain prisonnier de son péché ( l'homme spirituel -à droite- essayant
de maîtriser ses passions bestiales - la représentation simiesque- ?





Un des chapiteaux représentant des griffons ailés affrontés buvant classiquement à la coupe.
L'homme n'est-il pas concerné par la représentation de ces fabuleux animaux réunissant les caractéristiques
du cheval, du lion et de l'aigle ? Le griffon - animal composite, en d'autres termes complexe - ne peut-il pas
être saisi comme un symbole de la complexité de l'homme partagé entre la quête de la vertu et la recherche des plaisirs ?
Il faut que les tendances contraires finissent par s'accorder pour qu'elles se situent de chaque côté de la coupe.
( Cf A. et R. Blanc, Symboles de l'art roman, 2004).





Des hommes armés de bâtons chevauchent des boucs affrontés, à la barbiche en feuillages.
Là encore, l'imagier au-delà de la pure dimension décorative, avait-il une autre intention :
représenter symboliquement la luxure ?





Centaures.
Ces êtres fabuleux mi-hommes, mi-chevaux semblent cueillir des fruits.





Des personnages à califourchon sur des branches cueillent les fruits d'un arbre.





Ouvriers dans la vigne.







Dragons ailés se détournant l'un de l'autre.





L'harmonie de cette sculpture est telle que ces queues d'oiseaux qui s'épanouissent
gracieusement en feuillages
ne font pas particulièrement question.





Au lieu d'un masque grimaçant, dans cette autre version du même thème, c'est, semble-t-il,
une tête de renard qui apparaît entre les deux oiseaux affrontés qui se détournent pour
picorer des graines sur leurs queues feuillues. La présence de ces têtes mystérieuses
a-t-elle une autre signification que la seule dimension décorative ?






Personnages un genou à terre au milieu d'une composition végétale.





Jeunes et beaux sont ces hommes à califourchon sur des rinceaux :
une composition pour le seul plaisir des yeux ?





Têtes humaines émergeant de feuilles d'acanthe.