Eglise Saint-Martin, Ardentes.
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La construction de Saint Martin s'est faite en deux étapes : une première au début du XIIe siècle vit bâtir le chœur ses chapiteaux et la seconde vers 1150 la nef et les portails Ouest et Nord.
Elle a été rattachée à la grande abbaye de Déols en 1117 par l'Archevêque de Bourges.
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L'église a été entièrement restaurée dans les années 1990. |
L'église dans son site à proximité de l'Indre.
Le registre supérieur de l'abside comporte une arcature plein cintre à pilastres et colonnettes.
Le niveau inférieur du chevet est épaulé par des contreforts rectangulaires surmontés de colonnes adossées.
La façade occidentale est d'une simplicité extrême : on observe deux contreforts complémentaires encadrent le portail et une fenêtre axiale au-dessus d'un bandeau soutenu par de petits modillons.
Le portail Ouest sans tympan retient l'attention par son tore et ses deux fines colonnettes.
Détail : Archivolte à damiers et deux voussures.
Les corbeilles des chapiteaux coiffant les colonnettes comportent de grossiers êtres monstrueux.
L'élévation Nord est percée d'une fenêtre sous laquelle prend place un massif saillant soutenu par des modillons qui abrite un portail.
Le portail Nord en plein cintre sans tympan comporte trois voussures dont la seconde est constituée de rosaces de feuillages.
Détails. Sous l'archivolte de feuilles à quatre lobes deux à deux repliés figure un agneau nimbé portant la croix ; de part et d'autre une inscription latine donne le nom de l'auteur de la porte ( Hernaud ).
Les deux colonnettes du côté gauche de la porte supportent deux voussures par l'intermédiaire d'un tailloir mouluré.
A gauche, un homme semblant prendre appui sur des branches pour échapper à des fauves qui se tournent vers lui.
A droite, le caractère dégradé de la pierre rend difficile la composition jouée par ces femmes.
Les deux colonnettes du côté gauche de la porte supportent deux voussures par l'intermédiaire d'un tailloir mouluré.
Des animaux fabuleux mordent les bras du personnage à l'angle de la corbeille sur le chapiteau de droite. 
Sur la corbeille du chapiteau de gauche figure une représentation de la luxure : chute d'une femme nue attaquée classiquement par des serpents et des crapauds.
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Les modillons sont décorés de personnages, de masques aux mimiques variées.
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L'abside voûtée en cul-de-four est éclairée par trois fenêtres.
Les frustes chapiteaux ornés de personnages et d'éléments végétaux forment un groupe homogène, œuvre probablement d'un même imagier appartenant à la même campagne de construction, au début du XIIe siècle.
Tête à tête d'un lion et d'un aigle.
Masque feuillu.
Deux sirènes-oiseaux qui s'affrontent en plein vol au centre de la corbeille et de masques humains aux angles. La "collerette berrichonne" au-dessus de l'astragale est accostée par un quadrupède couché qui se retourne.
Petites arcatures inférieures aveugles sur les élévations Nord et Sud de la nef supportées par des colonnettes coiffées de petits chapiteaux à motif végétal.
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Exemples de petites corbeilles sculptées ornant les chapiteaux des arcatures aveugles.
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