CRYPTES EN AUVERGNE ROMANE
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✏︎ Collégiale Saint-Cerneuf, BILLOM, Puy-de-Dôme.
La crypte, une des plus anciennes d’Auvergne, datant de la fin du XIe siècle, dispose de voûtes d'arêtes soutenues par un ensemble de six grosses piles et par quatre colonnes plus petites. L'ensemble est entouré par quatre chapelles rayonnantes. 
La crypte est notamment caractérisée par une alternance d’épaisses piles à section carrée et de colonnes.
La grille sur le sol indique la présence d’un ancien puits ou plutôt probablement, pour certains, une citerne alimentée en eau du toit par des tuyaux dissimulés dans les murs … .
Vue partielle de la crypte, voûtée d’arêtes.
A l’arrière-plan on aperçoit une niche avec grille de protection qui servait probablement de reliquaire.
Jours des contremarches du chœur de l’église haute, refaites à l’identique au XIXe siècle.
Les voûtes d’une des chapelles rayonnantes conservent les traces d’un décor peint sans doute du XIIIe siècle…
… des scènes de la vie de sainte Marguerite peuvent y être notamment remarquées.
✏︎L'ancienne abbatiale Saint-Austremoine d'Issoire, Puy-de-Dôme.
La crypte présente un plan à déambulatoire ouvert et cinq chapelles rayonnantes.
Elle supporte le sanctuaire supérieur par un ensemble de colonnes sans chapiteaux avec simple tailloir.
La crypte qui a échappé au bariolage du XIX e siècle est construite sur le même plan que le chœur.
Huit colonnes trapues soutiennent les huit colonnes du chœur auxquels s’ajoutent quatre autres colonnes disposées en carré supportant le plancher du sanctuaire.
✏︎La basilique Notre-Dame d'Orcival, Puy-de-Dôme.
Reprenant le plan du chevet supérieur cette grande crypte du XIIe siècle à déambulatoire ouvert et quatre chapelles rayonnantes comporte huit grandes colonnes dépourvues de chapiteaux.
Avec ses huit colonnes dépourvues de chapiteaux, la crypte, spacieuse et relativement claire, reproduit le plan du chœur au niveau supérieur ( l'hémicycle se composant également de huit colonnes).
Au centre de la crypte quatre colonnes plus minces supportent le plancher du chœur.
✏︎Eglise de SAINT-SATURNIN, Puy-de-Dôme.
La crypte est de même plan que le chœur supérieur du XIIe siècle.Voûtée d’arêtes elle est d’une grande simplicité.
Remarquer la sobriété des six colonnes massives dépourvues de chapiteaux auxquelles viennent s'ajouter quatre gros piliers placés au centre du sanctuaire.
Le maitre-autel, placé au centre de ce dispositif, accueille une belle piéta polychrome du XVIe siècle.
Plan à déambulatoire sans chapelles rayonnantes ouvert sur la partie centrale.
Des fenestellae ( ici vus de la crypte ) ont été pratiqués dans les marches de l’escalier du chœur surélevé.
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