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Un peu d’histoire

Les Celto-Ligures
A l'âge du Bronze (1800 à 800 av. JC) la Provence est peuplée de Ligures. Par vagues successives (VIIe, Ve, IVe siècles), les Celtes viennent se mêler à cette population pour former la civilisation des Celto-Ligures. Ceux-ci s'installent dans des villes fortifiées sur les hauteurs.

Grecs et Salluviens
Vers 600 av. JC, des Phocéens (Grecs d'Asie Mineure) fondent une colonie permanente, Massalia (Marseille). La civilisation grecque se répand dans toute la région à la faveur des échanges commerciaux. les Massaliotes introduisent l'usage de la monnaie pour favoriser les échanges. Au IIe siècle, la situation se dégrade. Des peuples gaulois forment la fédération salluvienne (ou salyenne) pour faire front à l'expansion phocéenne. Les Salluvii occupaient un territoire compris entre le Var, le Rhône et le Lubéron et avaient pour capitale l’oppidum d’Entremont au nord d’Aix-en-Provence.

De la guerre au thermalisme
En 154 av. JC, les Phocéens obtiennent la protection de Rome… qui ne demandait que cela ! En effet, la Provence est un lieu de passage entre l’Italie et l’Espagne. Or les Arvernes, puissant peuple du Massif Central aux visées aussi impérialistes que celles des Romains, tentaient de s’en emparer. En 125 , les légions du consul Caius Sextius Calvinus soumettent les Voconces (Vaison) et écrasent les Salluviens. En 122 le camp d’Aquae Sextiae (Les Eaux de Sextius) est installé. Des thermes (dont il ne reste que très peu de vestiges) sont construits. En partant de cette base, Caius Sextius bat les Arvernes et leurs alliés les Allobroges. La nouvelle province, la Transalpine, qui fait suite le long de la mer à la Cisalpine, intègre la colonie de Narbonne (fondée en 118 par le consul Domitius Ahenobarbus) et deviendra la Narbonnaise. Massalia conserve son indépendance et son territoire.

Les monomaniaques du BTP
Comme partout, aussitôt installés, les Romains commencent à tailler et déplacer des milliers de tonnes de pierres. D’abord, trois grandes voies traversent la Provence : - La voie Aurélienne qui relie Rome au Rhône à Tarascon où elle rejoint la voie Domitienne. - La voie Domitienne qui passe plus haut, joignant l’Italie du nord à l’Espagne. - La voie d’Aggripa qui part d’Arles et se dirige vers Lyon sur la rive gauche du Rhône. Les Romains érigent aussi des monuments qui nous impressionnent encore, à Arles (théâtre, amphithéâtre, cryptoportiques, thermes), à Glanum (arc, mausolée), à Orange (arc, théâtre), à Fontvieille (aqueducs et meunerie industrielle), etc. Sans parler de Nîmes et du Pont du Gard qui est en Languedoc et non plus dans la Provence actuelle. Et sans parler de tout ce que les barbares ont détruit méthodiquement jusqu’au XIXe siècle… c’est-à-dire jusqu’au moment où Mérimée est venu faire cesser le massacre en France. Toutefois une mention « Très Honorable » doit être attribuée à Louis XIV pour avoir dit du mur de scène du théâtre d’Orange que c’était « la plus belle muraille du royaume ».

Civilisation gallo-romaine et paléo-chrétienne Après la victoire de Marius sur les Cimbres et les Teutons près d’Aix en 102 av. JC, la Gaule Transalpine entre dans une période de prospérité. Seule Marseille paie momentanément le prix d’un mauvais pari : dans la guerre qui l’opposait à Jules César, les Phocéens avaient misé sur Pompée ! Arles surtout profite de la situation et connaît un essor durable qui touche aussi d’autres villes. L’apogée de la civilisation gallo-romaine se situe du Ier au IIIe siècle, et principalement sous les règnes d’Auguste et d’Antonin le Pieux. Comme ils en ont pris l’habitude très tôt, les peuples germaniques déferlent sur la Gaule. Cette fois, ce sont les Vandales et les Teutons. Les paysans se réfugient dans les montagnes, les citadins construisent des remparts. Ces vicissitudes n’empêchent pas le progrès du Christianisme, introduit probablement à la fin du IIe siècle. Constantin fait d’Arles sa cité favorite en Occident, et la ville devient un centre politique, puis religieux très important : dix-neuf conciles s’y tiennent. La civilisation gallo-romaine proprement dite périclite avec la prise d’Arles par les Wisigoths d’Euric en 471, et malgré les tentatives de restauration des Ostrogoths. Le Christianisme n’en est pas affecté. Les conciles provençaux se multiplient. L’un d’eux prescrit la création d’une école par paroisse. Certains évêques d’Arles ont une immense renommée (Trophime, Césaire, Hilaire). Les sarcophages des Alyscamps (sauvés dans le magnifique musée d’Arles Antique) sont les témoins de cette riche culture paléo-chrétienne.

Les siècles tragiques
Le delta du Rhône avait résisté plus longtemps que le reste de la Gaule aux invasions barbares. Le mal véritable survient en 536, lorsque la Provence passe aux mains des Francs. Comme d’autres régions soumises à cette dynastie, elle est malmenée, déchirée, pillée au gré des successions et des partages.
Puis les sarrasins ravagent le pays. A leurs razzias s’ajoutent les expéditions punitives de Charles Martel de 736 à 739 : l’intention était louable, mais la méthode manquait de délicatesse à l’égard des populations qui n’avaient finalement le choix qu’entre l’extermination par le cimeterre ou par la francisque. Quand vient la « paix carolingienne », elle est à l’usage des zones plus septentrionales. La fameuse Renaissance culturelle et économique ne s’étend pas aussi loin d’Aix-la-Chapelle. Mais enfin, il y a eu une accalmie. A la mort de Charlemagne, la tragédie reprend. La Camargue est à nouveau victime des raids des musulmans, puis des Normands. Les Hongrois arrivent par le nord et saccagent le pays jusqu’à Nîmes. Quant aux héritiers du grand empereur, loin de protéger la région, ils viennent s’y disputer le terrain dans des batailles dévastatrices. C’est la récession dans les campagnes, la décadence dans les villes. Les citadins se retranchent dans des oppida : la butte Saint-Laurent de Marseille, le rocher des Doms d’Avignon, mais aussi dans les formidables bâtiments romains transformés en forteresses (les amphithéâtres d’Arles et de Nîmes, par exemple). Les paysans se réfugient dans les massifs montagneux (Alpilles, Lubéron). Les abbayes, les évêchés sont la proie de quelques grandes familles qui s’attribuent des titres et en pillent les richesses. En 843, le Traité de Verdun confie la Provence, la Bourgogne et la Lorraine à Lothaire, un des petits-fils de Charlemagne. En 855, le Royaume de Provence est créé et confié à Charles, troisième fils de Lothaire.

Un éclair dans les ténèbres
Un piètre fait d’armes va avoir des conséquences importantes. Croyant faire un bon coup, à peu de frais et sans aucun risque, une bande de pillards musulmans s’empare, dans la nuit du 21 juillet 972 au col du Grand Saint-Bernard, de l’abbé de Cluny Mayeul (futur saint Mayeul) qui revenait paisiblement d’Italie en compagnie de quelques pèlerins. Il ne sera libéré que contre une très lourde rançon. L’abbaye de Cluny doit fondre une grande quantité d’objets de culte pour parvenir à payer les 1000 livres d’argent nécessaires à la libération de Mayeul. Or il se trouve que Cluny est en Bourgogne dont le roi Conrad le Pacifique est le suzerain du comte d’Arles. Il se trouve aussi que le comte Guillaume est bon chrétien mais peut-être surtout d’un tempérament très sanguin. Il rassemble ses vassaux et s’en va déloger les sarrasins du massif montagneux qui leur tenait lieu de camp retranché. Le départ de ceux qui n’auront pas été exterminés sera définitif et ils ne laisseront pas d’autre trace de leur œuvre que le nom de leur repaire : le massif des Maures.

La renaissance romane
En 1032, la Provence est rattachée au Saint Empire Germanique. L'indépendance réelle qui lui est d'abord accordée dure moins d'un siècle et en 1125, elle est partagée entre le comte de Barcelone et le comte de Toulouse. Des conflits éclatent, compliqués par les revendications d'un tiers, le comte Raymond des Baux. Après la défaite de ce dernier en 1162, l'empereur Frédéric Barberousse reconnaît Raimond Béranger de Barcelone comme comte de Provence. Des questions successorales vont encore engendrer de nouvelles guerres. L'affaire sur laquelle s'achève l'âge roman de la Provence mérite d'être relatée. Lorsque Raimond Béranger III de Barcelone meurt en 1166, son successeur désigné, Alphonse Ier roi d'Aragon devient comte de Barcelone et s'apprête à devenir comte de Provence. C'est sans compter sur Raymond V de Toulouse qui se précipite sur la veuve de Raimond Béranger III et l'épouse. Dès lors, conflits et traités se succèdent, jusqu'à ce que Frédéric Barberousse, las d'entendre les comtes brailler et s'insulter dans sa belle Provence comme des marchandes de sardines sur le Vieux-Port, décide de faire un coup d'éclat. Le 30 juillet 1178, dans la primatiale Saint-Trophime, il se fait couronner roi de Bourgogne et d'Arles par l'archevêque, en présence de Raymond V de Toulouse et de toute l'aristocratie provençale. Au cours de ces deux siècles romans qui suivent l'expulsion des musulmans, la Provence se transforme. On construit beaucoup d'églises, ce qui signifie que la population des paroisses augmente sensiblement. Les terres sont à nouveau cultivées. L'élevage du mouton s'ajoute aux trois grandes cultures régionales – blé, vigne, olivier. La pêche se développe en mer et dans les étangs. Le sel est ramassé. Le commerce, tant dans le pays que vers l'extérieur, est florissant. Les marchands génois et pisans s'installent en Arles et plus encore à Saint-Gilles. Les draps des Flandres sont échangés contre les épices du Levant. Les villes s'enrichissent et une certaine aristocratie de gens de métiers se met en place. Les Croisades contribuent également au développement des ports. Le grand mouvement des pèlerinages enrichit la Provence. Les voyageurs de Dieu qui empruntent la Via Tolosana sont invités à venir se recueillir sur les reliques arlésiennes avant de se rendre au point de rassemblement de Saint-Gilles. Du côté de l'Eglise, après une décadence pendant la période carolingienne et jusqu'au milieu du XIe siècle, on assiste à un renouveau progressif. Il s'agit d'abord d'évincer les laïcs et les pouvoirs civils : il faut rendre l'Eglise à l'Eglise. La vie commune est favorisée. Le développement monastique est très largement celui des Bénédictins (Montmajour, Saint-Victor de Marseille), mais aussi des Cisterciens (Aiguebelle, Senanque, Sylvacane, Ulmet). Parallèlement, dans un désir de plus grande pauvreté et stricte observance des règles de vie commune, apparaissent des maisons de chanoines: dans le diocèse d'Arles, par exemple, il y avait 25 églises canoniales parmi les 105 églises monastiques, - en plus des 51 églises paroissiales. A partir du XIIe siècle, les ordres militaires s'implantent : les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem et les Templiers, à Saint-Gilles et Arles. Ils sont suivis par les Trinitaires, dont la vocation est le rachat des prisonniers chrétiens chez les musulmans. La puissance temporelle des archevêques – qui ne doivent allégeance qu'à l'empereur – se renforce, et ils reçoivent un serment féodal de la part de seigneurs de très haut rang. Ainsi l'archevêque d'Arles règne sur la cité – le pouvoir du comte de Provence se trouvant repoussé dans les faubourgs – et il reçoit l'hommage du comte de Toulouse et du comte des Baux. Les évêques deviennent de véritables seigneurs et consacrent une très large part de leur patrimoine à la reconstruction des cathédrales. L'enseignement nettement « humaniste » dispensé par l'Eglise fait une large place, à côté de la Bible et des Pères, à l'étude des auteurs anciens. Ainsi le catalogue de Saint-Victor de Marseille comportait-il de nombreux ouvrages de Sénèque, Cicéron, Aristote.


Pierres mythiques et légende dorée


Nous allons rencontrer, dans cette Provence rhodanienne, et principalement en Arles, une richissime statuaire où se mêlent les représentations chrétiennes et des décors venus des âges romain et gallo-romain.
Pour bien comprendre cet art roman, il faut faire une incursions dans les « légendes dorées » du XII
e siècle mais aussi prendre le temps de contempler les monuments que les sculpteurs avaient sous les yeux.

Saint Trophime l'infatigable
« Ce sont quatre grandes routes qui, tendant à Saint-Jacques, se réunissent en une seule à Puente la Reina, en territoire d'Espagne. L'une va par Saint-Gilles, Montpellier, Toulouse et les Ports d'Aspe... », écrit Aymery Picaud vers 1130 dans le Liber Sancti Jacobi, que l'on appelle à présent maladroitement Guide du pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle. C'est la Via Tolosana, qui commence à Saint-Gilles. Mais la Camargue ? Reprenons l'ouvrage. Avant le grand tour, il y a un prologue. « En premier, ceux qui vont à Saint-Jacques par la route de Saint-Gilles doivent visiter le corps de Trophime le bienheureux confesseur. Puis le corps de saint Césaire évêque et martyr. Puis, au cimetière de la ville, doivent être requis les suffrages de saint Honorat évêque; dans la vénérable et très belle basilique repose le corps du très précieux martyr saint Genès. Puis, d'un oeil particulièrement attentif, on doit visiter le corps de saint Gilles, très pieux confesseur et abbé ». Il fallait faire ce « guide » non pas pour donner des idées au pèlerin, mais plutôt pour qu'il puisse quitter le delta du Rhône un jour. La région est grouillante de saints, de reliques, et le pauvre marcheur, craignant de mécontenter quelque intercesseur aurait été condamné à tourner en rond dans cette Provence rhodanienne, oubliant l'idée même de se rendre en Languedoc.
Mais qui est donc ce Trophime pour l'homme du Moyen Age ? En 412, le pape Zozime, écrivant à l'évêque d'Arles Patrocle précise qu'il est bien connu que Trophime avait été le premier évêque de cette ville, et qu'il avait été envoyé par Rome pour évangéliser la Gaule. Il était bien tentant d'étoffer un texte aussi lacunaire et de conférer quelques lettres de noblesse à ce Trophime... surtout lorsqu'on tenait à ce que la cathédrale conservât sa dignité de primatiale. Au Moyen Age on ne sait pas résister à de telles tentations. Et si ce que l'on narre n'est pas tout à fait vrai, ce pourrait l'être, et alors ce l'est un peu, c'est-à-dire que ce l'est car, finalement, la vérité ne comporte pas de degrés. On ne peut quand même pas se contenter pour le saint patron de la primatiale d'une lettre où un pape peu connu fait allusion à un pape anonyme à propos de ce qui s'est passé à une époque indéterminée. Ce ne serait pas sérieux. S'il pouvait avoir touché un peu le manteau du Christ, ce Trophime! Ou au moins avoir quelque familiarité ou parenté avec un apôtre ou un disciple !
Les récits vont fleurir, surtout au XIIe siècle. La tâche est facilitée par le fait qu'un Trophime est nommé dans les textes sacrés. Deux fois dans les Actes des Apôtres. Une fois dans la lettre à Timothée – où d'ailleurs saint Paul dit qu'il l'a laissé, malade, à Milet, ce qui n'est pas très sympathique envers quelqu'un qui a parcouru de telles distances pour vous rejoindre, comme on le verra. Cousin de Gamaliel, de saint Etienne et de saint Paul, il accompagne saint Pierre à Rome. Envoyé par celui-ci en Gaule, il arrive en Arles deux ans avant le débarquement miraculeux des trois Maries de Béthanie en Camargue. Trophime, qui a déjà rapporté les reliques de saint Etienne de Terre Sainte et qui est infatigable s'en va les accueillir. Et là, il a la joie de découvrir qu'il y a une quatrième personne qui ne dépare pas le groupe : c'est Sidoine, l'aveugle-né guéri par la salive même de Jésus et qui se fait appeler Restitut. Ce dernier deviendra le premier évêque du Tricastin et nous aurons à en reparler. Trophime prêche aux Alyscamps, ce qui n'est pas du goût des prêtres païens. Il se réfugie là où s'élèvera l'abbaye de Montmajour dont on en fait le fondateur. Comme Trophime a sauvé trois enfants d'un sacrifice humain, le préfet du prètoire lui offre une salle de son palais pour en faire sa chapelle... justement à l'emplacement de la future primatiale. Cet oratoire est consacré à saint Etienne. Il fonde ensuite Notre-Dame-des-Grâces aux Alyscamps dédiée à la Vierge Marie toujours vivante. Va-t-il enfin se fixer ? Mais non. Il repart en Asie Mineure pour rejoindre Paul en compagnie de qui il revient à Rome et repart en Espagne. Il revient aux Alyscamps où il a la bonne idée de faire bénir le cimetière chrétien en présence de tous les évêques de la région. Et là, couronnement d'une vie... et d'une réputation, le Christ en personne apparaît au milieu de l'assistance, s'agenouille et procède lui-même à la bénédiction du cimetière. Le rocher reste marqué par le divin genou, et l'on construit immédiatement la chapelle de la Genouillade (ou de l'Agenouillade), comme il y en a une à Rome. Trophime, ne pouvant raisonnablement rien attendre de plus, accepte pieusement la fin de cette vie quelque peu gyrovague.
Mais l'autre vérité ? Les historiens pensent – pour le moment – que Trophime est probablement le fondateur de l'Eglise d'Arles au IIIe siècle, et que c'est le missionnaire envoyé en Gaule par le Saint-Siège au temps de l'empereur Dèce, comme l'affirme Grégoire de Tours qui le compte parmi les sept évangélisateurs de la Gaule, avec Gatien de Tours, Paul de Narbonne, Saturnin de Toulouse, Denis de Paris, Austremoine d'Auvergne et Martial de Limoges... ce qui n'est pas mal non plus et représente une assez belle compagnie.

Aperçu des monuments romains et paléo-chrétiens






Nîmes romaine et paléo-chrétienne








Arles romaine







Arles paléo-chrétienne


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Arles, Saint-Trophime, sarcophage



Glanum





Orange

Michel CLAVEYROLAS

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Pour approfondir
-
Focillon Henri, L’art des sculpteurs romans, PUF
- Lassalle Victor, L'influence antique dans l'art roman provençal, éditions E. de Boccard, Paris, 1970.
- Rouquette Jean-Maurice
, Provence romane, vol. 1, collection Zodiaque, éditions de La Pierre-Qui-Vire,1972.
- Dom Melchior de Voguë
, Dom Jean Neufville, Glossaire de termes techniques, 4° édition revue et corrigée par Raymond Oursel, collection Zodiaque, éditions de La Pierre-Qui-Vire.
- Saint-Jean Robert, Languedoc roman, Zodiaque, 2°édition, 1985
-
Apocryphes chrétiens, Pléiade, Gallimard
- La Bible, Ancien et Nouveau Testaments, La Pléiade, Gallimard ( 3 volumes ).


En remontant le Rhône
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Les belles Arlésiennes
Saint-Trophime
Saint-Honorat des Alyscamps
Montmajour et Sainte-Croix
Saint-Gabriel

Saint-Paul-de-Mausole


Avignon : le fleuve et le berger
Le pont Saint-Bénézet
La Chapelle Saint-Nicolas

Le Comtat : du côté des Dentelles
Notre-Dame d’Aubune
Vaison-la-Romaine, Vaison « la Romane »
- Notre-Dame de Nazareth
- Chapelle Saint-Quenin

Trois nobles églises du Tricastin
Saint-Restitut
Saint-Paul-Trois-Châteaux
La Garde Adhémar

Varia

Saint-Michel de Salon-de-Provence
Saint- Laurent de Pélissanne
Saint-Martin de Sonnaillet
Saint-Jean d'Alleins
Saint-Pierre-ès-Liens d' Alleins
Saint-Blaise des Baux-de-Provence
Saint-Jean-du-Grès à Fontvieille
Notre-Dame-des-Doms en Avignon
Notre-Dame-du- Val-de- Romiguier à Mornas

Saint-Gilles du Gard
LE monument charnière entre l'art romain et paléochrétien d'une part et l'art roman provençal du XIIe siècle.