Les peintures du mur Sud du chœur
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✏︎Registre supérieur
Le baptême du Christ représenté nu et nimbé au Jourdain. Au-dessus de sa tête la colombe de l'Esprit.
Jean-Baptiste auréolé est représenté les bras en avant pendant qu'un ange tient un grand linge blanc.
Les noces de Cana. Au milieu des convives Jésus porte un nimbe crucifère. Sur une nappe blanche sont posés pain, poissons et fruits.
Plan rapproché sur les gestes : Marie tend les mains vers son Fils dans une attitude invocatrice.
( Faut-il rappeler que de tout temps le geste a fait langage. Comme les traits du visage, les manifestations du corps, plus ou moins discrètes ou explicites, que sont les gestes traduisent une vie intense ; ils permettent un regard plus riche que celui du premier abord. C’est pourquoi ces gestes engendrent des systèmes d’expression communs. Une attitude, une posture, un geste peuvent être posséder une dimension symbolique et par là même évoquer autre chose que ce qu’ils semblent être a priori.)
Plan rapproché sur les gestes : le maître de maison tend une coupe à un serviteur tandis qu'un autre personnage porte une outre sur l'épaule.
Attitude pleine de tendresse des époux.
✏︎Registre inférieur
La tentation au désert, : un diable rouge ailé jette devant lui des pierres en forme de pains à Jésus qui vient de jeûner. Le Christ debout, nimbé, tient un livre.
Destruction des idoles.
Plan rapproché de l'idole renversée.
Figure du Christ de la Tentation au désert.
Après la Tentation, le Christ est servi par les anges qui s'inclinent vers lui.
Les travaux des mois
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Depuis toujours, les hommes ont cherché à mesurer le temps. Au Moyen Âge les travaux ruraux rendaient perceptibles la durée du temps qui passe.
L'idée de temps est représentée dans l'imagerie romane notamment par les saisons et les signes du zodiaque. Les saisons succèdent aux saisons et les occupations humaines ( labours, semailles, récoltes, repos des sols... ) sont la forme la plus visible de l'écoulement du temps. Les travaux des saisons relient ainsi la vie céleste et les activités terrestres.
Si le thème zodiacal évoque l'idée du temps qui passe en même temps que la correspondance céleste avec les activités saisonnières, il peut être soutenu aussi que les calendriers agraires médiévaux expriment implicitement une spiritualité associée à la quotidienneté vécue et peuvent être lus alors comme une glorification du travail qui permet d'obtenir le pain et le vin.
La culture céréalière est représentée par la moisson en juillet et le battage en août ; l'activité viticole avec la taille de la vigne en mars et les vendanges en septembre.
Sur un plan spirituel, le travail permet d'obtenir le pain et le vin " fruits de la terre et du travail des hommes, nécessaires à l'accomplissement de l'Eucharistie et donc à la rédemption.
Les calendriers figurés dans les églises conservent ainsi le souvenir d'une spiritualité intimement liée aux gestes les plus quotidiens de l'homme médiéval.
Les scènes des travaux des mois sont représentées sur l'intrados de l'arcade entre la nef et le chœur. 
Janvier : homme assis
Février : paysan assis devant un feu de bois
Mars : travail de la terre à la houe
Avril : seigneur debout près d'un arbre
Mai : seigneur s'apprêtant à monter à cheval pour partir à la chasse un épieu à la main
Juin : la fenaison
Juillet : moisson à la faucille
Août : battage au fléau
Septembre : le raisin est foulé
Octobre : la glandée des porcs
Novembre : on abat le cochon
Décembre : on fait la fête autour d'un bon repas arrosé ( coupe à la main )
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