UNE EGLISE SEMI-RUPESTRE
_______________
** ** C’est en raison de sa première construction dans d’énormes blocs de poudingue ( conglomérats de galets formés au Tertiaire ) en utilisant comme accès une fissure de la roche que l’on a pu qualifier Notre-Dame de Vals d’église rupestre.
Vue partielle de la nef basse primitive.
Lorsque l’on emploie cette expression d’édifice rupestre on évoque naturellement en France les églises monolithes, souterraines de Saint-Emilion en Gironde ou d’Aubeterre sur Dronne en Charente.
A titre d’éclairage comparatif évoquons un court instant par l’image ce dernier édifice. Creusée au XIIe siècle, l’église souterraine Saint-Jean-Baptiste d’Aubeterre sur Dronne est, avec sa voûte de vingt mètres, la plus haute église monolithe de France.
Vues partielles de l’église monolithique d’Aubeterre sur Dronne, Charente.
En comparaison avec l’église d’Aubeterre, il apparaît préférable de qualifier l’église de Vals d’édifice semi-rupestre du fait que seuls ses aménagements initiaux sont effectivement à demi engagés dans la roche.
Cette précision apportée, elle n’en reste pas moins originale par sa construction sur trois niveaux et particulièrement intéressante par les remarquables fresques romanes qui décorent la voûte de l’abside.
La complexité de la construction, utilisant la structure rocheuse, apparaît nettement à la lecture du plan ci-dessous.
L’aménagement général du monument en fonction de la structure géologique du terrain apparaît bien sur ces schémas de l’Association des Amis de Vals.
Parties aériennes de l’église.
______________________