LES FRESQUES ROMANES
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En 1952, l'abbé J.-M. Durand découvre les fresques romanes sous plusieurs couches de badigeon. A partir de 1956, sous la conduite de l’architecte en chef des Monuments Historiques, elles sont totalement dégagées et connaissent une première restauration partielle.
Par suite de la formation d’un voile de calcite et de l’apparition de nombreuses taches foncées les peintures murales étaient devenues de plus en plus difficiles à discerner. Leur restauration a alors été confiée à Jean-Marc Stouffs, conservateur-restaurateur, qui a travaillé à les rendre plus lisibles de septembre 2006 à janvier 2008.
Vue partielle des fresques de la voûte de l’abside.
La réalisation des fresques de Vals est située au tout début du XIIe siècle, datation obtenue par des comparaisons iconographiques et stylistiques avec des édifices catalans.
Vue d’ensemble des fresques de la voûte de l’abside.
La voûte en berceau, divisée en trois travées, présente trois phases de la vie de Jésus: son Enfance, la période apostolique, la Parousie. Les fresques doivent être lues à partir de la travée du fond, contre le chevet, en remontant vers l’arc triomphal.
* La voûte en berceau comporte les tableaux de la Nativité : sur la gauche, la scène de Annonciation ; sur la droite est figurée une image des apocryphes: le Bain de l'Enfant-Jésus. Sur le mur du chevet : les restes d’une Adoration des Mages.
* Dans la travée centrale ce sont les Apôtres ( ou des prophètes ou Paul ) qui sont figurés, souvent associés deux par deux. On peut lire le nom de certains noms ; les uns tiennent le livre des Evangiles, les autres sont représentés avec leurs attributs.
* Près de l’arc triomphal c’est le retour du Christ en gloire entouré du tétramorphe qui constitue la scène majeure. La présence d’archanges avocats est à souligner. Portant une écharpe, ils tiennent d’une main une croix et, de l’autre, le rouleau de leur intercession en faveur des âmes pécheresses.
Repérage des scènes de la voûte de l’abside. 
Montage des regards.
Les spécialistes attribuent les fresques de Vals au Maître de Pedret, en référence à l’auteur anonyme des peintures murales de l’église San Quirce à Pedret, petite ville de Catalogne. Morphologie des personnages, têtes allongées, certains traits, bref, une physionomie particulièrement proche serait observable.
Voir, à Notre-Dame de Vals, c’est se laisser atteindre par le regard des archanges, de la Vierge Marie ou des apôtres André et Pierre.
Fixes, grands ouverts, les yeux des personnages pèsent sur le visiteur. L’intensité des regards, malgré l’absence de paroles, interroge....
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