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Voussure du portail méridional de Saint-Pierre-de-la Tour, Aulnay-de-Saintonge ( Charente-Maritime).

De prime abord la découverte de créatures étranges - telles les sirènes - dans un édifice religieux roman n'est pas sans déconcerter le visiteur non averti.
Lorsqu'il ne s'agit pas de représenter directement des scènes figuratives religieuses, l'artiste n'avait pas d'autres moyens que de recourir à des symboles pour favoriser le développement spirituel.
Depuis la mythologie grecque les sirènes qui séduisaient les marins par leurs chants et les entraînaient vers la mort ont fasciné l'imaginaire des hommes. La sculpture romane les représente aussi bien avec un corps d'oiseau selon la tradition grecque qu'avec un corps de poisson selon les mythes germaniques.

Les dames oiseaux et les femmes poissons sculptées dans la pierre ont sans aucun doute une dimension symbolique. Mais peut-on décrypter de façon univoque le sens plénier de ces créatures monstrueuses si nombreuses aux murs des églises romanes ?

Les sirènes : deux représentations d'un corps hybride monstrueux.
Le terme de "sirène" suggère une continuité depuis l'Antiquité jusqu'aux temps médiévaux, alors que les représentations sculptées montrent des changements dans les évocations d'une même figure mythique, survivance de deux traditions différentes. L'hybride des airs, véhiculée par les écrits, émane de la mythologie antique. L'hybride marine, a des ancêtres barbares. Elles ne fusionnent véritablement au sein de la pensée chrétienne qu'au VIIIe siècle dans un manuscrit d'origine anglo-saxonne, le Liber Monstrorum.

S'il y a une légende qui a évolué avec le temps, c'est bien celle des sirènes ! Dames-oiseaux dans l'Antiquité, elles deviennent à la période médiévale, des femmes-poissons.

La première fois que la figure de la des sirène apparaît dans la littérature, c’est dans l’Odyssée d’Homère au chant XII. Suivant les conseils de la magicienne Circé, Ulysse bouche les oreilles de ses compagnons avec de la cire tandis qu’il se fait attacher au mât du navire pour pouvoir écouter le fameux chant des sirènes sans pour autant y céder. Car leur chant dit-on, est envoûtant au possible et entraîne les navigateurs trop curieux ou trop imprudents vers une mort certaine.


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Un vase grec du Ve siècle avant J.-C. illustre cet épisode de l'Odyssée. Au-dessus d'Ulysse et de ses compagnons deux sirènes oiseaux sont posées sur des nuages tandis qu'une troisième se précipite la tête la première dans la mer.

On a pu voir sur des chapiteaux du XIIe de
la Sauve Majeure ( Gironde) une illustration sculptée dans la pierre de cette scène de l'Odyssée ; de forts aménagements ont toutefois été apportés dans les représentations des acteurs.

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Même si ce chapiteau est habituellement interprété comme présentant des hommes cherchant à se libérer de lianes qui les enserrent, on a pu y voir aussi une évocation d'Ulysse attaché au mât de son bateau mais sous forme de deux personnages d'angles attachés à des poteaux. Sans doute que les exigences de la symétrie ont amené le maître tailleur au dédoublement du héros antique.
Un autre chapiteau qui fait face au précédent comporte des sirènes sous forme il est vrai de femmes-poissons au lieu de dames oiseaux.


La monstruosité des sirènes, qu'elles soient aériennes ou marines, repose essentiellement sur l'existence de corps hybrides associant des formes humaines et animales.
Les sirènes que dénoncent les premiers chrétiens sont encore les sirènes oiseaux de l'Antiquité.

Isidore de Séville "On se représente qu'il y a trois sirènes en partie jeunes filles, en partie oiseaux, qui avaient des ailes et des griffes".

C'est au Moyen Age que la représentation des sirènes tend à se modifier considérablement, cette transformation dans la représentation des sirènes tenant à l'émergence de la queue de poisson. C'est dans un manuscrit anglo-saxon datant du VIIIe ou du IXe siècle que va réellement émerger la figure de la sirène comme nous nous la représentons aujourd'hui à savoir une créature mi-femme mi-poisson.
C'est
Aldhem de Malmesbury qui propose une nouvelle version de la sirène : "les sirènes sont des jeunes vierges marines qui séduisent les marins à l'aide de leurs formes splendides et leurs chants mielleux. De la tête jusqu'au milieu du torse elles ont des corps en tous points identiques à ceux des femmes ; pourtant, elles ont en-dessous des queues écailleuses de poissons, qu'elles gardent toujours bien cachées sous l'eau, dans les vagues".
Aldhem a matérialisé des récits oraux en les fixant sur la figure de la sirène préexistante. Le Livre des monstres fait le syncrétisme de ces récits en attribuant à la sirène, pour la première fois une queue de poisson.

A partir de cet ouvrage fort diffusé les auteurs médiévaux se trouvent confrontés à une double tradition. Ou ils s'inscrivent dans la ligne d'
Isidore de Séville et les sirènes sont des femmes oiseaux ou ils suivent Aldhem de Malmesbury et les sirènes ont une queue de poisson. Parfois même les sirènes sont présentées comme ayant à la fois une forme mixte combinant une queue de poisson et des pattes d'oiseau comme dans cette représentation ci-dessous :


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 copyright Kongelige Bibliotek, Gl. kgl. S. 3466 8º, Folio 37r http://bestiary.ca/beasts/beast246.htm

Ainsi les décrit, entre 1121 et 1135, Philippe de Thaon :

Sirène la mer hante, dans la tempête chante,
Et pleure par beau temps, car tel est son caractère.
De femme elle a la forme jusqu'à la ceinture
Et les pieds du faucon et la queue du poisson.
Quand se veut réjouir, elle chante haut et clair.
Et quand l'entend le nautonier qui va sur mer,
Il en oublie sa nef et bientôt il s'endort.
Gardez-en la mémoire, car cela a du sens.



Dans tous les cas les sirènes sont des monstres dont la partie supérieure est humaine et la partie inférieure animale. Inégalement réparties selon les régions, elles sont répandues en grand nombre dans l'imagerie romane, témoignant de l'importance donnée au message qu'elles véhiculent.

C’est donc au Moyen Age que les sirènes se transforment en femmes à queue de poisson. Elles sont ainsi représentées dans les
bestiaires, livres compilant de brèves descriptions d’animaux réels ou imaginaires.

De la nature symbolique des sirènes
Dans cette longue histoire la sirène n'a pas seulement subi des métamorphoses physiques qui l'ont fait passer du monde aérien au liquide, mais elle a changé de valeur.
Si dans l'Antiquité la sirène était une créature possédant une certaine ambivalence, le Moyen Âge l'a soumise à une vigoureuse moralisation et à des interprétations qui lui ont attribué une coloration franchement négative.
Avant le christianisme, elle revêt une connotation souvent positive sous la forme d’une sirène oiseau. La sirène funéraire avatar de l'oiseau Bâ égyptien à tête humaine, auxiliaire dévoué du mort et figure de l'âme individuelle - est investie d'un rôle bienveillant auprès des défunts. En revanche, dès les premiers textes chrétiens, puis dans les représentations des temps médiévaux elle devient une figure négative, associée aux démons.
Les clercs vont proposer une interprétation allégorique qui s'exprime tant dans les écrits que dans l'imagerie. Les trois sirènes dont parlait Isidore de Séville deviennent le symbole de trois péchés : l'envie, l'orgueil et la volupté. " La mer, leur habitat n'est que notre monde ; le bateau dans lequel se trouvent des nautes représente la vie humaine, et le marin qui tombe à l'eau et trouve la mort devient le pécheur qui se damne"pourra écrire Claude Lecouteux.
Dans les textes des ecclésiastiques des temps médiévaux, la figure de la sirène renvoie à l'image d'une créature séductrice et voluptueuse dont le fidèle est invité à se méfier. La présentation qu'en fait, vers 1210, Guillaume le Clerc dans son Bestiaire Divin, en est une bonne illustration.


« … La sirène, qui chante d'une voix si belle qu'elle ensorcelle les hommes par son chant, enseigne à ceux qui doivent navi­guer à travers ce monde qu'il leur est nécessaire de s'amender. Nous autres, qui traversons ce monde, sommes trompés par une musique comparable, par la gloire, par les plaisirs du monde, qui nous conduisent à la mort. Une fois que nous sommes habitués au plaisir, à la luxure, au bien-être du corps, à la gloutonnerie et à l'ivresse, à la jouissance des biens du monde et à la richesse, à la fréquentation des dames et aux chevaux bien nourris, à la magnificence des étoffes somp­tueuses, nous sommes sans cesse attirés de ce côté, il nous tarde d'y parvenir, nous nous attardons dans ces lieux si long­temps que, malgré nous, nous nous y endormons; alors, la sirène nous tue, c'est-à-dire le Diable, qui nous a conduit en ces lieux, et qui nous fait plonger si profond dans les vices qu'il nous enferme entièrement dans ses filets. Alors, il nous assaille; alors, il s'élance sur nous et il nous tue, nous trans­perce le cœur, tout comme agissent les sirènes avec les marins qui parcourent les mers. Mais il existe plus d'un marin qui sait prendre garde à elles et reste aux aguets : tandis qu'il fait voile à travers la mer, il se bouche les oreilles, afin de ne pas entendre le chant trompeur. C'est ainsi que doit faire le sage qui passe à travers le monde : il doit demeurer chaste et pur, et se boucher les oreilles, afin de ne pas entendre prononcer des paroles qui puissent le conduire au péché. »
Historiquement, l'univers, la société, l'être humain lui-même ont pu être perçus à travers un système marqué par une circulation verticale entre l'au-delà et l'ici-bas. Ainsi, ce monde invisible, céleste donne le sens du monde visible. Saisir l'enjeu de la vie humaine dans l'espace spirituel roman suppose de partir du présupposé que le cheminement vers la patrie céleste est empêché lorsque les actions humaines sont moins régies par le spirituel que par la dimension animale de l'homme qui tire l’être complexe qu’est ce dernier vers le bas. Ce système hiérarchisé avec un Haut, territoire du sacré, et un Bas, impur domaine de l'humain, imprègne globalement la théologie médiévale.
Par suite, n'est-il pas permis de penser que l'hybridation des sirènes associant une forme humaine ( en haut ) et une forme animale ( en bas ) pourrait être sous-tendue par cette même opposition du Haut et du Bas, opposition de la part spirituelle de l'homme et de sa part plus charnelle ? Dans cette perspective la figure de la sirène évoquerait la dramatique erreur de l'homme charnel oublieux de sa dimension spirituelle.
Pour l'homme roman le monde est marqué par le péché et la vie sur terre est une lutte constante contre la tentation et les oeuvres de Satan.
L' image de la sirène devait rappeler la nécessité du combat spirituel que le fidèle devait mener contre la tentation et les forces adverses. Le péril encouru par l'homme roman - invité à pratiquer la vertu - est naturellement d'ordre spirituel : la figure hybride est l'image physique de ce démon intérieur qu'est le vice.
Jacqueline Leclercq-Marx, résume ainsi l'instrumentalisation de la créature mythique dans la culture officielle médiévale :"Les monstres apparaissent à la fois comme incarnations sataniques, comme images des vices et aussi comme celles des démons intérieurs que l'homme doit vaincre pour parvenir à l'égalité d'âme" 1997,cité par Solène Daoudal, 2007, p.89.
En résistant aux appels des sirènes, le fidèle affirme sa détermination dans son combat spirituel.
Le nombre de sirènes observables sur les voussures, les frises et les chapiteaux montre que les maîtres-tailleurs de l'âge roman ont su adapter l'héritage antique à leurs mises en scène sculptées.

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Créatures pisciformes bi-caudales. Eglise de Tavant (Indre-et-Loire).

On a pu voir, dans le traitement de la sirène, l'expression de seules considérations ornementales relatives à la structuration de la surface disponible à la sculpture sur les chapiteaux. Ce bel exemple de sirènes bifides le montre à l'évidence : chaque tronc occupe un angle de la corbeille et les éléments caudaux relevés remplissant les faces adjacentes.
Pour intéressante que soit cette hypothèse interprétative elle ne semble pas suffisante à elle seule pour expliquer les attitudes de ces figures mythiques ; on peut penser que d'autres éléments interviennent.
Les avatars sculptés d'une telle créature hybride aux murs des édifices romans ne laissent généralement que peu de doutes quant à leur connotation négative.

Quels sont les attributs qui confèrent à ces images de dames-oiseaux et femmes-poissons une signification démoniaque ?

La nature satanique des sirènes est conférée par l'emprunt de traits fréquemment attribués au Malin et à ses créatures.

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Ainsi, le motif de la sirène oiseau à visage barbu et à queue curieusement reptilienne de Saint-Pierre de la Tour à Aulnay de Saintonge (Charente-Maritime) participe du serpent maléfique ou la sirène oiseau à masque humain barbu et moustachu sur lequel est superposée une tête d'oie.

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- D'autres attributs ont une coloration franchement négative car ils rappellent une inspiration païenne à l'instar du bonnet phrygien qui coiffe ces sirènes des airs à La Sauve Majeure en Gironde.

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Associée à la démonologie la sirène peut l’être aussi à la cupidité. Il en est ainsi de cette sirène oiseau portant une bourse suspendue autour du cou d'un chapiteau de l'église d'Oyré (Vienne) qui peut être saisie comme une évocation de l'avarice.

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Les sirènes des mers peuvent être vues comme des symboles sexuels et des incantations à la luxure. Leurs attributs leur confèrent une image de séduction et de perdition.


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- Entre un quadrupède et un oiseau deux sirènes pisciformes se font face sur un claveau de Notre-Dame de Vouvant (Vendée) : celle de droite tient une quenouille pendant que l'autre pleine de coquetterie se regarde dans un miroir : image de la séduction.

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Sirène bifide à la longue chevelure. Notre-Dame de Mailhat (Puy-de-Dôme).

- La longue chevelure des sirènes est un autre attribut de sensualité et un signe de provocation charnelle.

- Le thème, christianisé de la sirène, est non seulement un symbole de séduction féminine et de luxure mais peut aussi apparaître comme incarnation diabolique.

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Ainsi, un écoinçon de la façade de Notre-Dame-la-Grande, Poitiers ( Vienne ) comporte une créature bifide aux dents et aux oreilles pointues qui a une connotation franchement satanique.

Mises en scène et grilles de lecture : deux exemples de la difficulté d'interprétation d' une image romane
La grille de lecture générale reprise ici est sans doute prévalante mais n'est toutefois pas la seule possible. Les imagiers n'ayant pas laissé d'explication de leur ouvrage, des appréciations plurielles peuvent être proposées.
Le monde roman apparaît fréquemment avec une ambiguïté à laquelle il n'est pas sans intérêt de prêter attention.

Dans les édifices de pierre des XI-XIIe siècles "
l'image ne vaut que pour autant que sa matérialité permet de se projeter au-delà d'elle-même " ainsi que le rappellent J.Baschet, J.C. Bonne et P.O. Dittmar, 2012, p. 23. L'expressivité des sculptures sous-entend une articulation positive du spirituel et du corporel manifestant la puissance de l'institution ecclésiale.
Si ce principe est fondamental son application concrète est toutefois loin d'être univoque. Les interprétations de ces deux scènes historiées, parmi beaucoup d'autres, le montre à l'évidence.


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1° Sur le tympan de l'église de Nonette ( Puy-de-Dôme) l'archange saint Michel les mains levées est placé entre deux êtres symboliques : d'une part l'Agneau mystique tenant la Croix et de l'autre une sirène pisciforme étalant sa chevelure qui peut être vue comme un symbole de tentation féminine et diabolique.

* Partant du présupposé que l'église romane est avant tout un édifice religieux chrétien des auteurs critiquent les thèses mettant trop en avant la seule dimension séductrice de la sirène qui attire les hommes pour leur plus grand malheur ; ils proposent alors une défense et réhabilitation de la sirène.
Ainsi,
d'autres auteurs ont tenté une réhabilitation de la sirène en émettant l'hypothèse qu'elle était, dans l'imagerie romane, un moyen d'exploration des contenus interieurs les plus profonds de l'être humain. En bref, ils proposent de considérer la sirène comme un guide pour le voyage au plus profond de l'homme.
Dans cette perspective
Anne et Robert Blanc voient en elle le symbole d'une aptitude intérieure propre à l'homme qui lui permet d'inventorier tout ce qui se trouve dans les profondeurs de l'être humain. Dans cette approche la sirène de la scène considérée, loin d'être vue comme une créature malfaisante et lubrique, couvrirait sa tête d'un linge pour cacher ses cheveux en signe de respect avant d'entrer dans le lieu de culte.

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2° De même, un chapiteau de l'église de Colombiers (Vienne ) comporte des sirènes poissons tenant leurs deux queues dans chaque main.

* Ces sirènes peuvent être vues avec leur torse nu, leur poitrine fièrement exposée sous leur longue chevelure comme des créatures tentatrices, provocatrices.
* Dans une optique tout à fait différente, proposée par
Anne et Robert Blanc, 2006, p. 160, elles pourraient manifester, pour l'imagier roman, une descente dans les profondeurs de l'homme, bref, une représentation du contrôle de la démarche intérieure.

Saura-t-on jamais ce que voulait réellement exprimer l'imagier des temps romans ? En l'absence de sources historiques laissées par les artistes l'interprétation restera toujours délicate. Les débats entre chercheurs sont loin d'être achevés.
Le non spécialiste qui veut voyager au temps des pierres romanes doit naviguer entre deux écueils : voir trop ou trop peu.
Le sens plénier de l'ouvrage sculpté pourra-t-il jamais être réellement retrouvé ?

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Au final, la sirène doit-elle toujours ètre vue comme un symbole d'attraction et de séduction ou peut-elle être, dans certains cas, réhabilitée dans la mesure où elle pourrait symboliser un certain contrôle de la démarche à des fins spirituelles ?
Ce que l'on peut dire c'est que dans cette longue évolution depuis l'Antiquité jusqu'aux temps romans, la sirène n'a pas seulement subi des transformations physiques qui l'ont fait passer du monde des airs au monde liquide, mais elle a changé de valeur.
La place accordée à ces avatars d'un être mythique, qu'ils soient aériens ou marins, dans la mise en scène des chapiteaux ou l'ordonnance des façades présente, au-delà de la simple expression d'une contrainte technique récupérée et de leur caractère simplement ornemental, une dimension signifiante.
Pour reprendre les termes de la spécialiste du domaine,
Jacqueline Leclercq-Marx, il semble que l'on puisse dire que : " les sirènes oiseaux apparaissent davantage comme incarnations démoniaques que les sirènes poissons utilisées surtout comme symbole de luxure ", cité par Solène Daoudal, 2007, p.95.

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