Les origines de l'abbaye sont inconnues. Un monastère existe déjà à cet endroit au début du IXe siècle. Il a probablement succédé à différents ermitages. Il est alors placé sous le vocable du Sauveur. Mais il a changé de nom un siècle plus tard après qu'un moine ait volé dans un monastère les reliques de sainte-Foy, jeune fille ayant subi le martyre au IIIe siècle parce qu'elle refusait de sacrifier aux idoles païennes. Les reliques firent de nombreux miracles de telle sort que l'afflux des pèlerins nécessita la construction d'une nouvelle église.
Les travaux commencèrent au milieu du XIe s et se poursuivirent jusqu'à la fin du XIIe s siècle. Le grand tympan de la façade occidentale semble avoir été achevé vers 1140.

En raison de sa vocation à l'accueil des pèlerins et au culte des reliques de sainte Foy, elle est qualifiée d'église de pèlerinage. Chef-d'œuvre de l'art roman elle a fait l’objet d’un classement au titre des Monuments historiques depuis 1840. L'église menacée de ruine au début du XIXe s fut sauvée par Prosper Mérimée.
Elle est également inscrite, depuis 1998, au patrimoine mondial de l'Humanité par l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France.



L'abbatiale dans son site


Du cœur des vieilles maisons du village émerge la façade occidentale de l'abbatiale.



  • Le portail occidental de l'abbatiale Sainte-Foy s'ouvre sur deux portes séparées par un large trumeau. Un vaste tympan en plein cintre les surmonte, abrité sous un fronton saillant.


  • Un oculus surmonte deux fenêtres de même forme. Un pignon à rampants peu inclinés couronne la façade.


Vue de l'Est l'abbatiale surplombe les habitations aux toits en lauzes. Le clocher octogonal coiffe la coupole de la croisée.


Vue du chevet. Les vitraux de Pierre Soulages éclairent l'intérieur de l'édifice.



  • Deux tours massives aux contreforts puissants.encadrent le porche. Ces tours ont deux ouvertures géminées dans leur partie supérieure que surmonte un toit quadrangulaire.
  • Elles ont été surélevées et surmontées de pyramides de pierre en 1881.

Le mur Sud de la nef.


La façade caractéristique du croisillon Sud du fait de la présence de sa tourelle.


Notre attention se portera successivement

- sur le célèbre tympan,

- puis sur les chapiteaux de l'abbatiale

- avant de terminer par les vestiges du cloître.



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