Les croix de l'île de Noirmoutier

ET SES CROIX

La paroisse Notre-Dame-de-Bon Secours compte quatre croix.


Pour découvrir la croix Caillaud il faut gravir les dunes de la Tresson.


Croix Caillaud dressée sur son socle en maçonnerie.

Une célébration liturgique se déroula en ce lieu lors du treizième centenaire de Saint-Philbert de Noirmoutier ( 685-1985).

Une croix latine sans Christ d'une grande sobriété dépourvue de motifs décoratifs.




Croix dit de la Marine, à l'angle d'une propriété privée sise rue du même nom.


Croix de la Marine, sans Christ, 1863.
Par rapport aux croix en bois ou métalliques on observe la présence de bras courts, étroits au niveau du centre et larges à la périphérie ; d'autre part, le fût est non parallélépipède rectangle.
La croix est dite pattée.

La croix a même été décorée de petites lumières pour Noël par les résidents.

Croix dite du Calvaire, rue du même nom. Quelle sobriété de cette croix érigée sur un socle en maçonnerie !


La position du Christ sur la croix est analogue à celle rencontrée sur tous les monuments de l'île.
La tête est au niveau du croisement des branches ou en-dessous ; les bras, par suite, sont très relevés.



Il existe parfois des représentations différentes comme en témoigne cette croix rencontrée à Saint-Julien l'Ars ( Vienne ).
Le Christ a les bras horizontaux et les jambes croisées.

On peut rappeler qu'aux XIIe et XIIIe siècle, le Christ était représenté comme un triomphateur, les deux bras majestueusement posés sur la traverse de la croix. Si une telle représentation n'est pas réaliste, elle se veut l'expression d'une vérité plus haute : le triomphe du Christ par la croix.
A partir du XIVe et XVe, le souci du réalisme l'emporte. Les bras ne sont plus sur une ligne droite ; ils forment un angle, mais un angle très obtus. ( Blog des traditions-monastiques )

Croix du Fier, dressée en souvenir de la mission de 1861.



Erigée sur une base délicatement travaillée la croix est ornée d'un Christ de très petite taille relativement à l'ensemble de l'édifice.
On note les jolies formes convexes au bout des branches.
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A la Guérinière, comme dans les autres paroisses, la mise en place du Christ sur les croix donnait lieu à des processions depuis l'église : les enfants étaient en tête suivis des femmes précédant elles-mêmes les hommes.

D'après une carte postale reproduite dans Yves Aubry, 1999, Siloë, p.50.

Procession lors de la mission de 1912.

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