Extérieurs
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L'église vue du Sud-Est ; le clocher avecune baie géminée sur trois faces a été restauré au XIXe siècle.


Le mur Sud de la nef avec sa longue corniche à modillons telle qu'elle peut être perçue depuis la " Petite Ruelle " permettant d'accéder à l'élégant chevet à l'Est. Elle comporte des murs de pierres en moyen appareil percés de fenêtres en plein cintre.

Le chevet


Malgré une campagne de restauration le chevet plat est de toute beauté. La partie médiane fait saillie sur les parties latérales. Des contreforts-colonnes épaulent les angles des unes et des autres.


Un des chapiteaux surmontant un des contreforts-colonnes.


De part et d'autre de la fenêtre centrale plein cintre et moulurée du chevet des scènes historiées au faible relief et au dessin certes naïf peuvent être observées.


Bas-relief rectangulaire comportant deux personnages de profil ayant un voile sur la tête et vêtus d'un vêtement long.


Ces deux femmes qui s'étreignent pourraient être une figuration de Marie et de sa cousine Elisabeth : la Visitation.


De l'autre côté de la baies est représenté un autre personnage, de face, seul, debout, vêtu d'un long habit évasé.


On a pu voir dans ce panneau la Vierge de l'Annonciation figurée en fileuse, tenant d'une main de la laine et de l'autre une quenouille.


De jolis jeux d'appareils encadrent la baie axiale du chevet, entourée de petites colonnes coiffées de chapiteaux à feuillages.


Détail. Les rosaces à quatre feuilles.


Sous la baie axiale et l'étage inférieur correspondant à la crypte prennent place une série d'arcs en mitres ornés en damiers.


Les façades latérales comportent, quant à elles, une structure décorative dite en arêtes de poisson.

Les peintures murales du porche



C'est par ce porche et cette façade modernes que l'on découvre Notre-Dame de Rivière entièrement enclavée dans le bâti urbain.
L'un et l'autre de prime abord ne paraissent pas retenir l'attention de l'amateur d'art roman. Pourtant sur le mur à droite de l'image
deux fenêtres plein cintre seraient les témoins d'une partie de la nef détruite au XVIe siècle.
On sait, en effet, qu'en 1562, l'édifice fut saccagé, le portail primitif détruit ainsi qu'une portion importante de la nef. Sans doute dans le courant du XVIIe siècle, le vaisseau mutilé fut fermé et un porche aménagé contre cette nouvelle façade.

Mais ce qui retient davantage l'intérêt ce sont les vestiges de peintures murales conservées sous le porche.


A l'abri du porche des relevés du XIXe siècle révélaient des restes de peintures murales. Leur mauvais état de conservation les avait fait considérer comme perdues, ou tout au moins comme irrémédiablement indéchiffrables.
Toutefois des travaux de restauration entrepris au milieu des années 1990 firent apparaître des blasons au-dessus de la porte d'entrée de l'église.




Ces compositions devaient faire partie de fresques qui devaient originellement recouvrir et décorer l'ensemble de l'édifice aux XI-XIIe s.



A la suite de ces travaux des scènes de belle facture furent restaurées sur le pan de mur du Midi.



Les chercheurs pensent qu'il pourrait s'agir d'une représentation de la résurrection de Lazare, frère de Marie et Marthe à laquelle assistent de nombreux personnages auréolés ou non.



Le Christ nimbé fait lever Lazare de son tombeau.


D'autres traces - illisibles - laissent deviner l'importance de l'ensemble des peintures murales primitives.





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