Le port de Morin et ses approches


Simple extrait pour première information de la carte SHOM 7394 L.
( Usage pour la navigation interdit )

DE JOUR : Alignement 31° ( le château de l'Herbaudière par le feu de Morin ).
Bouée babord " Le Giglio ", à 2,2 M.
Bouée tribord " Les Trois Noures ", à 1,5 M.
Un amer remarquable : le moulin dit de la Bosse.
A proximité : bouées babord et tribord.
Donner du tour au musoir de la jetée babord en embouquant la passe d'entrée.

Les amers de la Bosse



Un amer remarquable : le moulin de la Parée Pénard se profile sur le ciel.




A gauche du précédent amer se dresse une autre figure emblématique de l'Epine : le moulin Boucart.



Ces deux moulins qui dominent, depuis la dune, le hameau de la Bosse blotti en contrebas, servent de repères aux bateaux venant du large.




L'entrée du port de Morin telle qu'elle se présente après la construction de la contre-jetée partant de l'épi initial de Bressuire ( Au premier plan à gauche). La réalisation d'une seconde digue s'imposait car l'abri était exposé au mauvais temps de sud à sud-est. Les travaux ont débuté dès le mois de décembre 2005 pour s'achever en mai 2006 ( digue, nouvelle cale de mise à l'eau, dragage, pose des pieux et des pontons ).



La passe d'entrée est franchie...


Une longue histoire qui a contribué à modeler le visage de l'Epine



Le site du mouillage de Morin avant les aménagements portuaires.
Le cordon de plages en avant de petites dunes laisse place à un abri naturel relativement protégé par un banc de roches couvrant entièrement à marée haute et qui casse la houle d'ouest.
Depuis toujours les pêcheurs de l'Epine s'en sont servi de mouillage pour leurs bateaux. A la belle saison, certains plaisanciers, séduits par le charme du lieu, venaient y relâcher par beau temps.
Les annexes attendent de rejoindre les embarcations principales au mouillage. Canots et prames en tous genres remontés en haut de la grève sont typiques des zones de mouillages.





Après une si longue attente...
En l'absence de digues protectrices, les fortes tempêtes causaient de lourdes avaries à la flottille au mouillage de Morin.
Dans la mémoire collective épinerine, le 5 septembre 1883 reste une date noire : 19 unités furent détruites par la violence des flots. Le 30 août 1992 30 bateaux étaient jetés à la côte... Depuis 120 ans, l'Epine, pépinière de marins, réclamait la réalisation d'une jetée protectrice.
Après plus d'un siècle d'attentes déçues une première tranche de travaux ( 500 mètres ) s'est achevée en mai 1995 et une deuxième pour la réalisation de la fin de la jetée principale ( + 150 mètres ) en décembre 2000.
Crédit photo vue aérienne de la digue initiale : Jacques Oudin - District.




Mouillages organisés sur corps morts après la construction de la jetée protectrice ( 1995-2000 ). Cale ouest et digue principale en arc de cercle longue de 650 mètres à la cote + 7,70 + 8,00.
Pour des raisons d'environnement la cote plus élevée prévue à l'origine par certains services techniques a été réduite (- 1,50 m).





Cette jetée Julien Boutet - construite sous le mandat de ce maire - a été inaugurée le 2 juin 1995.




Le port et la capitainerie vus de la jetée Julien Boutet.

Le port vu de la dune.