Des regards divers
sur un questionnement existentiel
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Qu’est-ce qui donne sens à notre vie ? Peut-on même encore se poser une telle question, à l’heure où les particularismes identitaires, culturels et religieux semblent avoir définitivement pris le pas sur les grands récits collectifs, à l’heure où la recherche du profit précarise toujours plus les existences ?
C’est là une question désuète diront même certains, désabusés. Pourtant elle nous traverse, sans cesse au moins dans certaines circonstances de notre vie.
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Appliqué au cas du sens de la vie, on peut dire, provisoirement, que le sens de la vie est celui d’une extension, d’un cursus qui s’étend de la naissance à la mort. Le sens de la vie est donc celui d’une course vers la mort, une course que nous ne gagnerons évidemment jamais. La formule est paradoxale, et c’est ce paradoxe que nous avons à vivre, mais le sens de la vie, au sens le plus dérisoirement directionnel du terme, c’est la mort.
En plus de ce sens directionnel, qui surplombe toute philosophie du sens de la vie, le sens possède aussi un sens que l’on peut dire « signifiant » ou « significatif », au risque de la tautologie. C’est que la notion de sens renvoie non seulement à une direction (1) mais à une possibilité de signification (2).
Si l'on met à part la position consistant à dire que la vie est absurde il existe fondamentalement deux manières fort différentes d'apporter des réponses à la question du sens de l'existence.
Soit le sens est donné à la vie humaine de manière exogène ; soit le sens survient de l’intérieur à la vie humaine. Ce sens serait endogène et individuel. Le sens de notre vie et le sens de notre mort, c'est tout un c'est la manière de mourir qui signe et scelle le sens d'une existence Les cheminements venus d’horizons très divers montrent que la question du sens peut se poser de manières bien différentes.
Chaque être humain doit répondre, au moins une fois dans sa vie, la seule qui nous soit impartie, à la question du sens de l’existence dans le temps. Il n'est pas indifférent de laisser son existence courir sur son erre, de se livrer à une jouissance sans mesure, d'œuvrer dans une perspective humaniste au progrès de l'humanité, d'adopter une spiritualité laïque fondée sur l'humain, ou de se vouer à Bouddha, ou de penser que la vie n'a de sens qu'en vue d'un au-delà.
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© 2020 joël jalladeau Courriel