CRYPTE EN ORLEANAIS ROMAN
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✏︎ Abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, Loiret.
La crypte du XIIe siècle a été entièrement restaurée. Les restaurateurs du XIXe siècle ont trouvé la crypte dans un état de délabrement très avancé. Ils l'ont rebâtie en respectant parfaitement le plan d'origine et en conservant les voûtes médiévales lui redonnant son caractère primitif, que les ravages du temps lui avaient enlevé.
Tous les éléments architecturaux convergent vers la partie centrale qui contient la châsse de saint Benoît. La crypte distribue deux chapelles orientées au nord et sud et deux chapelles rayonnantes à l’est.
Vue d’ensemble de la crypte avec ses ombres et ses lumières propices à la méditation et au recueillement.
Au cœur de la crypte, devant le pilier creux où est déposée la châsse contenant les reliques du patron du lieu, saint Benoît, sans qui rien n'existerait ici. De ce pilier central sort la double voûte du double déambulatoire, portant le sanctuaire supérieur.
La crypte du XIIe siècle avait été rendue inutilisable par d'énormes murs de soutènement destinés à supporter le mausolée édifié par les mauristes au XVIIe siècle. Le monument fut enlevé en 1860 et le mur de soutènement fut démoli en 1866. La plupart des piliers ont alors été refaits en pierre très solides de Chateau-Landon.
Un rond-point au centre d’un double hémicycle de circulation. De larges tailloirs reçoivent les doubleaux.
Du sol à la voûte, la hauteur de la crypte est de 3m 80.
La partie centrale est complètement ouverte sur le déambulatoire. |
Les arcades et les arcs doubleaux des voûtes sont à plein cintre et à claveaux de petit appareil.
Une des fenêtres en plein cintre favorisant les jeux d’ombre et de lumière, laissant apparaître de l’architecture tout juste ses volumes, autrement dit son intériorité.
Plan rapproché sur les chapiteaux du groupe de colonnes ci-dessus.
La crypte est constituée de piliers trapus, reliés par de courts arcs en plein cintre.
De courts arcs en plein cintre relient les massifs piliers.
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