CRYPTE EN NIVERNAIS ROMAN
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✏︎ Eglise Saint-Patrice, Saint-Parizé-le-Châtel, Nièvre.
C’est par ses chapiteaux surprenants de sa crypte romane du début du XIIe siècle que cet édifice retient l’attention. Il s’agit peut-être d’une reprise d’une crypte plus ancienne construite pour garder les reliques de saint Patrice. Du point de vue architectural c’est une crypte-halle à trois nefs et quatre travées dont la dernière en forme de léger cul-de-four. Les chapiteaux témoignent de la fantaisie des maîtres-tailleurs : une iconographie originale est associée à des décors plus classiques de type végétal ou volutes. |
Les voûtes d’arêtes sont supportées par six colonnes dont les chapiteaux sont de belles pièces de la sculpture romane. | L’accès se fait par deux escaliers de part et d’autre de la montée au chœur ( éléments faisant partie des restaurations du XIXe siècle ).
La richesse sculpturale de ces corbeilles témoigne de la verve des hommes qui ont manié le ciseau et le maillet.
Un homme portant barbe tourne une énorme cuillère dans une marmite.
Une sirène tient ses deux queues tournées vers le haut.
Des animaux musiciens.
Un porc ou un âne ( selon les caractéristiques que l'on privilégie ) jouant du psaltérion.
Un singe jouant d'un instrument à cordes.
Scène de l'avare barbu et du diable : un être cornu à queue de serpent parle à l'oreille d'un personnage serrant par devant lui deux bourses.
La deuxième rangée de colonnes offre aussi son lot de surprises que ce soit avec des sculptures classiques ou que ce soit soit avec de plus surprenantes.
L'acrobate, figure couramment rencontrée, a la particularité de se lover, rappelant quelque peu son compère du grand tympan de Vézélay.
Etonnant est ce sciapode barbu tenant son pied au-dessus de la tête. A noter le hibou représenté à l'angle de la corbeille.
Un centaure-archer casqué a atteint de sa flèche un cerf qui tourne la tête dans la direction du tireur.
Des lions assis, opposés deux à deux aux angles de la corbeille, portent leur regard derrière eux.
A l'angle de la corbeille des masques crachent des feuilles dont les extrémités s'enroulent sur elles-mêmes.
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