ET SES CROIX
______
L'ancienne paroisse Saint-Jean-Baptiste compte sept calvaires et croix.
La Grande Croix du cimetière ( 1858 ). Construite en granite de l'île d'Yeu et restaurée en 1894.
Sur une assise rectangulaire prend place un socle relativement élevé avec moulurations en creux et en saillie.
Croix de la Bosse, ancienne croix Baizeau, dans son petit enclos de murets ; en effet, elle est de nos jours entourée par les habitations.
La croix primitive en pierre de 1863 a été remplacée lors de la mission de mars 1924 par une croix plate en fonte.
Au pied de la croix se trouvaient les statues également en fonte de la Vierge et de saint Jean constituant un calvaire au sens strict.
Elles ont fait l'objet d'actes de vandalisme dans les années cinquante rappelle Yvan Devineau. ( Lettre aux Amis, N° 137, p. 25 ).
Une des rares croix en fonte de l'île; malgré leur similitude, à la différence de celle de Barbâtre elle comporte un Christ.
Avec ses trois feuilles de trèfle aux extrémités des branches elle est dite " tréflée " .
Détail de l'ornementation de la branche sommitale. Les croix en fonte sont presque toujours ornées de volutes.
**
Détail des branches latérales : Le décor végétal fait notamment de lierre est à remarquer.
Le tertre du Pé Dur sur la plus haute dune du village.
Croix de mission du Pé-Dur dressée en 1849.
La croix a été restaurée lors de la mission de 1934.
Gros plan sur le Christ représenté avec une couronne d'épines.
C'est à partir du XIIIe siècle qu'on a commencé à représenter le divin crucifié avec sa couronne d'épines. L'empereur latin de Constantinople avait un grand besoin financier. Il mit en gage la sainte couronne d'épines auprès d'un marchand vénitien. Le pieux roi saint Louis l'acheta et fit construire la Sainte Chapelle pour abriter la sainte relique. A partir de cette période la couronne d'épines est devenu un élément incontournable du crucifix.
*
Les clous transperçant mains et pieds sont fortement représentés.
La Croix-Rouge. : une des plus anciennes croix du bourg avec celle de la Bosse. Elle préexistait à la Révolution française qui l'a détruite. Reconstruite ensuite en pierre en 1845, puis en 1861. Un petit socle sur une assise puissante.
En 1899 un Christ lui fut ajouté.
Le lieu-dit la Croix - Rouge, vers 1930.
Maurice Bedon - Le canton de Noirmoutier, Alan Sutton, 2012, p. 42.
La croix en granite du Bois-Garnier a été érigée en 1910 en remplacement de la croix de bois ( 1894 ) précédente renversée par une tempête en 1909. Socle avec moulurations en saillie et en creux sur base rectangulaire imposante.
Bras aux extrémités trèflées.
Yvan Devineau, Lettre aux Amis, n° 127, Automne 127, p. 10.
Lors de la mission de 1949 la croix en fer de Terpineau a été remplacée par une croix en granite.
Ls extrémités des deux murets du petit enclos comportent elles-mêmes une croix en relief.
Alors que nombre de croix sont laissées à l'abandon, il arrive que des paroissiens bénévoles aient d'heureux gestes d'entretien et de fleurissement.
La croix du Pé de Saint-Jean située sur la dune du même nom à proximité de la mer.
Croix de mission érigée en décembre 1898 vue des dunes.
Le Christ a été posé le 16 avril 1899 lors d'un " retour de mission " ( Yvan Devineau, Lettre aux Amis, 127, automne 2002, n° 127, p. 10 ).
Sur qui veille-t-elle aujourd'hui ?
Yvan Devineau, Lettre aux Amis, 127, automne 2002, p.13.
Vue de la croix prise du côté d'une propriété actuellement privée.
________________________________