La tour Gauzlin
Sur ce chapiteau à une seule couronne, trois pélicans se percent le flanc. Deux légendes, nées d'une observation hâtive, couraient sur son compte. On croyait qu'il perçait sa chair avec son bec pour nourrir ses petits de son propre sang. Ou bien l'on disait qu'il tuait ses petits, et que pris remords, il s'ouvrait sa poitrine de son bec; son sang, se déversant sur les cadavres, les ramènait alors à la vie. Ces récits conduisaient à associer le pélican au Christ dont le sang sauve les hommes.
La tour Gauzlin | Précédente | Suivante