Un appel à la vigilance à découvrir par l’image
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Des façades richement ornées de certaines églises romanes du Poitou et de la Saintonge arborent de belles jeunes femmes parmi les anges confluant vers l’Agneau, les combats des Vertus et des Vices, les zodiaques et les occupations des hommes.
Certaines se tiennent droites et semblent heureuses alors que d'autres ont les traits marqués par la douleur.
Si le regard s'attarde, on perçoit un personnage dans une architecture qui sépare les deux groupes de femmes dont l’un possède un visage heureux alors que le visage de l’autre est empreint de tristesse.
Peut-on décrypter les images romanes, sans connaître les récits qui sont à leur origine? Ici, il s’agit incontestablement de la parabole des dix vierges : alors que toutes frappent à la porte du Paradis, les sensées sont accueillies par Jésus les bras ouverts - l’Epoux de la parabole-, alors que les imprévoyantes trouvent la porte close.
☞Un programme iconographique dogmatique et moralisateur.
- Un texte évangélique à l’appui.
- Un drame liturgique.
- Une exhortation morale à vivre dans une perspective eschatologique.
✏︎ Base documentaire : la parabole des dix Vierges.
L’Epoux - le Christ avec une petite croix sur sa coiffure - dans la salle des noces représentée par deux colonnettes supportant une arcature.
Eglise de Chadenac, Charente-Maritime.
Seul Matthieu parmi les évangélistes relate la parabole des dix vierges ; celle-ci s’insère dans les derniers propos de Jésus-Christ, peu avant sa mort.
« Le royaume des cieux sera comparable à des jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe et s'en allèrent à la rencontre de l'époux.
Cinq d'entre elles étaient insensées, et cinq étaient prévoyantes :
les insensées avaient pris leur lampe sans emporter d'huile,
tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leur lampe, de l'huile en réserve.
Comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent.
Au milieu de la nuit, un cri se fit entendre : 'Voici l'époux ! Sortez à sa rencontre. '
Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et préparèrent leur lampe.
Les insensées demandèrent aux prévoyantes : 'Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. '
Les prévoyantes leur répondirent : 'Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous ; allez plutôt vous en procurer chez les marchands. '
Pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces et l'on ferma la porte.
Plus tard, les autres jeunes filles arrivent à leur tour et disent : 'Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! '
Il leur répondit : 'Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas. '
Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure. »
Matthieu 25 : 1 à 13
Enluminure de l’Evangile de Matthieu, 1250 Evangéliaire copte-arabe.
© "Institut catholique de Paris, bibliothèque de Fels, Ms copte-arabe 1, fol. 19r."
Au niveau inférieur des femmes tiennent des coupes retournées et deux d’entre elles frappent à la porte close.
Au niveau supérieur cinq Vierges sages tenant des coupes sont tournées vers le Christ.
✏︎ Le drame liturgique médiéval du Sponsus.
A l’époque l’année est rythmée par les fêtes religieuses. Des textes combinant le latin et le langage populaire, les drames liturgiques, commencent à être chantés et joués dans les églises au cours de ces cérémonies.
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Une série de drames liturgiques fort anciens nous est conservée par un manuscrit célèbre de l'abbaye Saint-Martial de Limoges.
Dans ce manuscrit, resté ignoré pendant des siècles, le drame des prophètes est précédé d’une pièce chantée qui en est en quelque sorte le prologue : cette pièce est connue aussi sous le seul nom de Sponsus ou Mystère de l'Epoux, et est inclus dans le manuscrit 1139 du fonds latin de la Bibliothèque Nationale.
Il est d'usage de donner au texte le titre de Vierges sages et Vierges folles, d'après la parabole dont il est inspiré.
Crédit photo : artbible.net manuscrit codex avec miniature du 6e s., cathédrale de Rossano
LesVierges sages sont toutes vêtues de blanc, les lampes sont allumées. Elles sont au paradis près du Christ.
Les Vierges folles portent des robes colorées. Elles tiennent des lampes ou/et des réserves d’huile pendant qu’une autre frappe à la porte.
Dans ce drame liturgique, des vierges attendent Jésus, leur Epoux (Sponsus, en latin), mais il arrive tard à la noce. Les Vierges sages ont gardé suffisamment d'huile pour allumer leur lampe, tandis que lesVierges folles n’ont plus d'huile. Quand Jésus arrive, finalement, il refuse de les recevoir et les abandonne aux démons, qui les emmènent en enfer.
Une version de ce drame liturgique - SPONSUS - nous est donnée par l’ensemble vocal féminin, Le Concert des Dames dont nous rapportons ici des extraits :
Voici l’EPOUX qui est le Christ, Vierges veillez !
dont l’avènement réjouit et réjouira les hommes. Car il vient pour délivrer les origines des Nations qui, par la première des mères, ont subjugué les démons. Voici Celui que le Prophète appelle le second Adam, par qui, est effacé le crime du premier Adam. Il fut crucifié pour nous rendre à la céleste Patrie et pour nous délivrer du joug où nous liait l’ennemi. Il vient, l’Epoux qui, de nos crimes, a, par sa mort, lavé la tache impure et fut supplicié sur la croix. | |
Gabriel Oiet Virgines aiso que vos dirum aiset presen que vos comandarum Attendet un espos Jesu salvaire a nom Gaire noi dormet di sel espos que vos hor attendet Venit en terra per les vostres pechet de la Virgine en Betleem fonet e flum Iorda lavet e bateet Gaire noi dormet di sel espos que vos hor attendet Eu fo bateet gablet e laidenjet sus e la crot pendut e claufiget eu monumen deso entre pauset Gaire noi dormet di sel espos que vos hor attendet E resors es la scriptura odie Gabriels soi entrames aci Attendet lo que ia venra praici Gaire noi dormet di sel espos que vos hor attendet | Gabriel Vierges, oyez ce que nous vous disons, partez sitôt que nous vous l’enjoindrons ! Attendez l’Epoux ! Jésus sauveur il se nomme - guère ne dormez ! - ce fiancé qu’ores vous attendez. Il vint sur Terre effacer vos péchés ; à Béthléem de la Vierge il est né, dans le Jourdain lavé et baptisé - guère ne dormez ! - ce fiancé qu’ores vous attendez. Il fut battu, bafoué, outragé, haut sur la croix pendu, de clous percé, dans le tombeau fut aussitôt posé - guère ne dormez ! - ce fiancé qu’ores vous attendez. Et il ressuscita, l’écriture le dit. Gabriel fût son envoyé ici. Attendez le, car bientôt il va venir - guère ne dormez ! - ce fiancé qu’ores vous attendez. |
Fatue Nos virgines que ad vos venimus negligenter oleum fudimus : ad vos orare, sorores, cupimus ut ad illas quibus nos credimus Dolentas chaitivas, tropi avem dormit ! Nos comites huius itineris et sorores eius dem generis, quam vis male contigit miseris potestis nos reddere superis ! Dolentas chaitivas, tropi avem dormit ! Partimini lumen lampadibus pie sitis insipientibus Pulse ne nos simus a foribus cum vos Sponsus vocet in sedibus ! Dolentas chaitivas, tropi avem dormit ! | Vierges Folles Nous, vierges qui venons auprès de vous, négligemment, nous rependîmes l’huile et nous voulons vous supplier, mes sœurs, ô vous en qui repose notre espoir. Dolentes, malheureuses, nous avons trop dormi ! Nous qui faisons avec vous ce voyage et sommes sœurs aussi de la même race, ah ! vous pouvez, quoique le sort nous frappe , nous rendre encore aux suprêmes demeures. Dolentes, malheureuses, nous avons trop dormi ! |
Prudentes Nos precari, precamur, amplius desinite, sorores, ocius : vobis enim, nil erit melius dare preces pro hoc ulterius Dolentas chaitivas, tropi avet dormit ! At ite nunc, ite celerius ac vendentes rogate dulcius ut oleum vestris lampadibus dent equidem vobis inertibus ! Dolentas chaitivas, tropi avet dormit ! | Vierges Sages Veuillez, de grâce, aussitôt renoncer à supplier, ô mes sœurs, davantage. Certes pour vous de rien ne servira de nous prier pour l’huile plus longtemps. Dolentes, malheureuses, vous avez trop dormi ! Mais allez donc sans plus tarder et doucement demander aux marchands qu’ils donnent de leur huile pour vos lampes, à vous pourtant qui fûtes négligentes. Dolentes, malheureuses, vous avez trop dormi ! |
Fatue A misere, nos hic quid facimus ? vigilare num quid potuimus ? hunc laborem quem nunc perperimus nobis nos met ipse contulimus ! Dolentas chaitivas, tropi avem dormit ! At, det nobis mercator ocius quas habeat merces, quas socius : oleum nunc querere venimus negligenter quod nos met fudimus Dolentas chaitivas, tropi avem dormit ! | Vierges Folles Que faisons nous ici infortunées ? N’aurions nous pu montrer vigilantes ? Cette douleur qu’à présent nous souffrons, nous-mêmes sur nos fronts l’avons attirée ! Dolentes, malheureuses, nous avons trop dormi ! Que le marchand ou bien son compagnon donne aussitôt tout ce qu’il veut nous vendre : or, nous venons chercher l’huile à présent que, sans songer, nous avons dépensée. Dolentes, malheureuses, nous avons trop dormi ! |
Prudentes De nostri oli quret nos a doner non auret pont alet en achaptes deus merchaans que lai veit ester ! Dolentas chaitivas tropi avet dormit ! | Vierges Sages Point n’en aurez, allez en acheter à ces marchands que vous voyez là-bas ! Dolentes, malheureuses, vous avez trop dormi ! |
Mercatores Domnas gentils, no ves cornent ester ni loiamen aici a demones Cosel queret nou vos poem denor queret lo Deu qui vos pot coseler Dolentas chaitavas tropi avet dormit ! Alet aireir a vostras sine seros e preiat las, per Deu lo glorios de olis façem socors a vos faites otost, que ia venra l’espos ! Dolentas, chaitivas, tropi avet dormit ! | Marchands Il ne convient, gentes dames, de rester, ni longuement vous attarder ici : nous ne pouvons donner l’huile implorée, priez en Dieu qui peut vous exaucer. Dolentes, malheureuses, vous avez trop dormi ! Retirez-vous auprès de vos cinq sœurs et priez-les par Dieu le glorieux que de leur huile elles donnent secours. Mais hâtez-vous car l’Epoux va venir. Dolentes, malheureuses, vous avez trop dormi ! |
Fatue A misere, nos ad quid venimus ? Nil est enim illuc quod querimus ! Fatatum est, non vos videbimus ad nuptias numquam intrabimus ! Dolental, chaitivas, trop i avem dormit ! Audi Sponse, voces plangentium Aperire fac nobis ostrium cum socius ! Prebe remedium Atque duc nos dulce pra,dium. Dolentas, chaitivas, trop i avem dormit ! | Vierges Folles Hélas, où allons-nous infortunées ci c’est néant que nous cherchons là ? C’est le destin : nous ne vous verrons pas, au festin nuptial jamais nous n’entrerons. Dolentes, malheureuses, nous avons trop dormi ! Ecoute Epoux nos appels et nos pleurs, Fais que s’ouvre pour nous la porte. Ainsi que nos sœurs, apporte le remède et conduis-nous au céleste festin. Dolentes, malheureuses, nous avons trop dormi ! |
Christus Amen dico vos ignosco nam caretis lumine Quod que perdunt proque pergunt Alet chaitivas, alet malaureas ! A tot iors mais, vos sopenas lilias in infernum ora seret meneias ! | Le Christ Je vous ignore en vérité car vous êtes sans clarté et vous vous éloignez du seuil du palais nuptial. Allez infortunées, allez maudites ! aux peines à jamais êtes vouées. Or en enfer vous serez emportées ! |
A la fin du drame liturgique l’époux apparaissait et prononçait ces paroles terribles : « je ne vous connais pas! Puisque vous êtes sans clarté, éloignez vous du seuil du palais nuptial! Infortunées c’est en enfer que vous allez être emmenées. » Des démons s’emparaient alors des vierges folles et les entraînaient dans les ténèbres.
Ce n’est probablement pas sans crainte que les spectateurs médiévaux de ce drame liturgique percevaient les démons gesticuler dans l’ombre.
Remarquons toutefois que l’Evangile ne va pas aussi loin… mais un mot d’ordre s’impose : « veiller ».
✏︎ Dans la vie de tous les jours le chrétien est invité à combattre ses ennemis intérieurs pour s’élever à la vertu et à l’amour.
Le combat des Vertus et des Vices et la parabole des Vierges sages et folles sont des éléments constitutifs de la volonté d’exhortation morale des populations médiévales à vivre dans une perspective eschatologique.
Dans les dernières paroles concernant la fin des temps on peut observer que le temps du verbe employé concernant le royaume des cieux est un futur ; ce passage est une perspective eschatologique.
Il ne suffit pas d’être invité au festin comme l’ont été les dix jeunes filles pour entrer automatiquement dans la salle des noces. Il est nécessaire de s’y préparer et de se tenir prêt.
Les Vierges folles ne s’étaient pas assez préparées à cette venue de l’époux, et elles se sont laissé prendre au dépourvu. Elles n’ont pas fourni les efforts nécessaires pour veiller ; autrement dit, parce que leur foi était fade, superficielle, elles n’ont pas su mettre à profit le temps qui leur était donné pour accueillir l’Époux. Insouciantes, vivant dans la légèreté, elles ont entendu la Parole mais n’ont pas mis en pratique toutes ses exigences, prétextant sans doute toutes sortes d’excuses pour dire que les commandements et enseignements donnés dans les Ecritures peuvent attendre.
Aujourd’hui comme hier les lampes des hommes vacillent sous les courants du siècle et parmi les multiples sollicitations du monde ; beaucoup des « ayant-peu-de-foi » que nous sommes préfèrent la voie large de leur liberté sans frein plutôt que de suivre en plein vent le chemin étroit des exigences de l’Evangile.
La parabole des dix vierges entend exhorter à vivre pleinement l’aujourd’hui de la vie du croyant, et pour cela à remplir les lampes d’huile, de cette huile qu’est l’amour de Dieu et des autres, la charité, l’esprit de service.
☞ Les Vierges sages et les Vierges folles dans la sculpture.
Si les Vierges sensées et les Vierges insouciantes ont été particulièrement représentées par les artistes du Poitou et de la Saintonge, c’est peut-être aussi parce que les moines de Saint-Martial de Limoges avaient répandu en ces provinces voisines du Limousin ce drame liturgique dit du Sponsus.
Eglise du Saint-Esprit, Fenioux, Charente-Maritime.
✏︎Du temps des hommes à la perspective d’un autre monde.
Bien que fortement dégradés les signes du zodiaque et les travaux des mois occupent la voussure externe.
A la seconde voussure, les Vierges sages tenant bien leurs lampes montent à gauche vers l'Epoux dans le médaillon central ; à droite, les Vierges folles imprévoyantes, leurs lampes renversées, trouveront la porte close. C’est la vie spirituelle avec son exigence de vigilance qui est ainsi mise en scène.
A la clef de la voussure trois on trouve l’Agneau dans un médaillon soutenu par deux anges.
A la quatrième voussure figure le combat des Vertus et des Vices symbolisant la lutte constante entre le Bien et le Mal précédant une belle frise de palmettes sur la voussure cinq.
Au seuil de la maison de Dieu, une succession de thèmes invite le chrétien tant à la lutte contre le péché toujours présent en lui qu’à l’espérance. En franchissant la porte de l’église le fidèle va passer du temps des hommes ( travaux des mois ) à la perspective divine symbolisée par l’Agneau dans une mandorle évoquant un monde autre.
Pour cela la psychomachie et la représentation des Vierges sages et folles rappellent les efforts qui doivent être accomplis et la veille nécessaire pour réussir le passage d’un monde à l’autre.
Cette série de thèmes assez courants dans nos provinces du sud-ouest fut nommé, de façon abusive il faut le reconnaître, « sermon saintongeais ». Parce que ce dernier se retrouve avec des variantes dans plusieurs églises l’auteur de la formule- Paul-Marie Tonnelier - a sans doute voulu souligner le particularisme ornemental de la province. Cependant, les programmes iconographiques du combat des Vices et des Vertus tout comme l’évocation des Vierges sages et folles se retrouvent dans d’autres provinces romanes sous une variante ou sous une autre.
✏︎… où il est question des gestes desVierges prévoyantes et des Vierges insouciantes.
* De tout temps le geste fait langage. Comme les traits du visage, les manifestations du corps, plus ou moins discrètes ou explicites, que sont les gestes traduisent une vie intense ; ils permettent un regard plus riche que celui du premier abord. C’est pourquoi ces gestes engendrent des systèmes d’expression communs. Une attitude, une posture, un geste peuvent posséder une dimension symbolique et par là même évoquer autre chose que ce qu’ils semblent être a priori.
Des auteurs comme Jacques Le Goff et Nicolas Truong rappellent que la civilisation médiévale des mœurs est une civilisation des gestes. Et ils poursuivent en écrivant que « le geste engage le corps et l’être tout entier : l’expression extérieure de l’homme donne à voir les manifestations et mouvements intérieurs de l’âme », 2003, p. 160-161.
Vierges sages et Vierge folles à l’église Saint Nazaire de Corme Royal, Charente-Maritime.
Les réalisations artistiques comme les textes des temps médiévaux sont fortement imprégnées d’affirmation de foi. L’expression extérieure des personnages représentés manifeste les mouvements et débats intérieurs des personnages.
Dans une société médiévale normalisée sur l’ordre chrétien le geste des Vierges sages tenant leur lampe dressée (celle-là même qu’on suspendait au-dessus des autels ) exprime l’intériorité, la fidélité et la foi. Sages elles sont - sensées - parce qu’elles ont été prévoyantes et ont choisi de suivre le chemin resserré des Ecritures.
Inversement le geste des Vierges folles tenant leur lampe renversée montre qu’elles ont gaspillé le précieux liquide.
Parce qu’elles n’ont pas été assez vigilantes elles ne sont pas prêtes pour le retour à tout moment du Christ.
La parabole des dix vierges est ainsi tout à la fois une invitation à valoriser certains comportements en vue de l’accès à la Jérusalem céleste et à censurer les comportements qui en détournent.
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** Les scènes illustrant la parabole des dix vierges sont représentées plus particulièrement sur les voussures des portails et sur diverses arcatures de plusieurs églises du Poitou et de la Saintonge.
** Le « thème poitevin/saintongeais » des Vierges sages et des Vierges folles se retrouve également abordé dans certains foyers de création artistique éloignés de ces provinces. Il en est ainsi tant à l’âge roman qu’à l’époque gothique.
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