LE MONASTERE DE POBLET


L’architecture merveilleusement conservée vous fera revivre les années fastes de l’endroit entre influence cistercienne et protection royale. Aujourd’hui le monastère est toujours habité
L’abbaye royale de Poblet a été fondée au début des années 1150 au pied des montagnes de Prades, dans le village de Vimbodí i Poblet quand Raimond Bérenger, comte de Barcelone offrit les terres aux moines cisterciens venus de l'abbaye de Fontfroide ( France ).
 Au XIVe siècle, grâce aux donations des comtes et rois le monastère gagna en puissance. Du fait de la protection royale le monastère devint le panthéon de la dynastie catalane-aragonaise. Il devint un foyer de culture ( une importante bibliothèque ) et d'activité économique tout autant qu'un centre de vie spirituelle.
Avec le temps le monastère sera abandonné et spolié comme résultat du décret de Sécularisation de 1835.
En 1940 des moines cisterciens venus d'Italie y ramenèrent la vie monastique.
Il a été déclaré Patrimoine de l'Humanité par la UNESCO.



Vue générale de l'ensemble monastique dans son cadre naturel.



Plan rapproché sur la clôture monastique proprement dite.


Porte Dorée et chapelle gothique saint Georges ( XV e siècle ).


La porte Dorée, bel exemple d'architecture militaire du XVe siècle : sous la corniche, mâchicoulis et créneaux .


Après avoir franchi la porte Dorée l'imposante muraille crénelée de la deuxième enceinte s'élève devant une grande place irrégulière.
A gauche la sévère porte Royale ( XIV e siècle ) flanquée de deux tours. Plutôt surprenant pour l'entrée d'un monastère !!!!


Vue partielle de la Plaça Mayor avec la croix en pierre de l'abbé Guimera ( XVI e siècle ) et une des douze tours royales.


La façade de style baroque de l'église ( XVII-XVIIIe s.) donne accès au narthex ( 1275 ).
Au registre supérieur, dans une niche, une représentation de l'Assomption de Marie.
De part et d'autre de la porte d'entrée on trouve les figures de saint Benoît ( à gauche ) et de saint Bernard ( à droite )
En 1720 furent ajoutés deux oculi encadrés par de doubles colonnettes torsadées.
On est loin de l'esprit originel cistercien…

L'EGLISE

Eglise abbatiale, nef centrale romane vue d'Est en Ouest. Voûtée en berceau la nef s'appuie sur des arcs de décharge.
La simplicité des éléments architecturaux est notoire : absence d'ornementation même végétale.


Croisées d'ogives aux fines nervures.



Haute de 28 mètres, l'église ne renferme pas moins de onze tombeaux royaux en albâtre sculpté et de nombreuses sépultures prestigieuses ( XIV-XV e s.).



Le panthéon des comtes-rois de la couronne catalane-aragonaise a été élevé à la croisée du transept.

Tout a été pillé par les révolutionnaires au XIXe siècle, mais la restauration du sculpteur Frederic Marès, en 1940, a redonné leur splendeur primitive à ces tombeaux.



Retable en albâtre ( XVIe siècle ) de Damien Forment.


Détail du retable : une Crucifixion surplombe l'ensemble.


Détail du retable : la Vierge tenant l'Enfant entourée de saints et saintes.


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