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Regards sur l'au-delà : Hier et actuels
Regards sur l'au-delà : Hier et actuels
  • © 2024 joël jalladeau Courriel 0

Regards sur l'au-delà : Hier et actuels


La question du sens : sujet ancien, thème d'actualité
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♦️Les défis majeurs de notre temps concernent notre rapport à la nature.
On a longtemps cru -faut-il dire naïvement - en un progrès linéaire et infini en identifiant le bonheur avec la consommation à tout va .
Le réchauffement et les risques climatiques, en cours ou prévisibles, ont fini par être compris par la majorité des opinions publiques tant à l'échelle nationale que mondiale.

Les émissions de gaz à effet de serre enveloppant la Terre, elles retiennent la chaleur du soleil. Cela entraîne un réchauffement climatique. Les combustibles fossiles, à savoir le charbon, le pétrole et le gaz, sont de loin les plus grands contributeurs au changement climatique mondial ; ils sont responsables de plus de 75 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et de près de 90 % de toutes les émissions de dioxyde de carbone. Le monde se réchauffe désormais à une vitesse jamais observée dans l’histoire documentée. Au fil du temps, les températures plus élevées entraînent des variations climatiques et déstabilisent l’équilibre habituel de la nature. Cette situation pose de nombreux risques pour les êtres humains et toute autre forme de vie sur Terre.

♦️C'est le sens de nos vies qui, à certains égards, est lui-même profondément en crise.
Face aux limites biogéophysiques planétaires et du fait de l'érosion de nos certitudes économiques et sociales c'est la question du sens qui est elle-même posée. De récentes enquêtes d'opinion en révèlent des indices.
Selon une étude récente de la Fondation Jean-Jaurès de novembre 2023, le dérèglement climatique génère de l'anxiété dans la population française. Cette " éco-anxiété " est un préoccupation prégnante dans tous les segments de la société même si la grille de lecture doit être différenciée selon l'âge, le diplôme et le positionnement politique. La crainte d'une frappe nucléaire affecte également le moral de la population.
La valeur loisir est pour l'ensemble de la population loin devant la valeur travail. Si les Français demeurent attachés à leur travail, celui-ci occupe une place beaucoup moins centrale dans leur vie qu’au début des années 1990, la Covid-19 n’ayant fait qu’accroître cette perte de centralité. La crise sanitaire a modifié nos modes de vivre, de consommer et de travailler.

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Dans le même temps, la centralité des loisirs dans la vie des Français s’est renforcée de 10 points, cette progression produisant une inversion des normes. Alors qu’en 1990, deux fois plus de sondés considéraient comme « très important » le travail (60%) par rapport aux loisirs (31%), cette hiérarchie est aujourd’hui renversée : 41% pour les loisirs versus 24% seulement pour le travail. 
   La perte de motivation au travail touche davantage les jeunes actifs (46% des 25-34 ans), mais aussi les cadres (44%) et les professions intermédiaires (43%), contre 34% « seulement » parmi les employés et ouvriers, catégories dont on notera qu’elles sont moins concernées par le télétravail.

Les auteurs de l'étude montrent que l’essor et le développement de cette société de loisirs au cours des dernières décennies n’ont pas que fait relativiser la place du travail dans la vie de nos concitoyens. Ils ont plus globalement introduit une
dévaluation de la valeur de l’effort.
Quand 62% des soixante-cinq ans et plus, qui ont grandi et ont été éduqués dans la France des années 1950-1960, adhèrent à cette maxime, la même proportion des 18-24 ans la rejette. Cette assertion recueille 43% d’adhésion parmi les 25-34 ans et devient tout juste majoritaire parmi les 35-64 ans.
Le fait que l’approbation à cette maxime diminue assez linéairement avec l’âge nous met sur la piste d’un changement de référentiel et de philosophie qui est en train de s’opérer sous nos yeux au gré du renouvellement générationnel.    

Pour les moins de trente-cinq ans, qui, eux, sont nés dans cette France d’après la grande bascule, la sacralisation de l’effort n’est plus dans l’air du temps, quand l’ambition est, en revanche, clairement assumée et valorisée. aspiration majoritaire à la réussite matérielle et sociale, mais sans forcer.    
  
L’ambiance et le référentiel de valeurs ont profondément changé à partir des années 1980 et 1990. C’est à cette époque que la société de consommation et des loisirs a arasé les derniers vestiges de la société traditionnelle. La réussite matérielle est devenue le mètre-étalon et l’ambition a été érigée comme vertu.

Le sociologue Jean Viard a pu dire que le temps libre a remplacé le temps hier consacré à Dieu ou, plus tard, au "monde" du travail. " Les loisirs, la culture et les vacances sont devenus le coeur des liens sociaux, en lieu et place du travail, de la religion ou du militantisme. Bien que structurant toujours largement la société le travail a perdu le monopole d'organisation la place sociale du travail et le travail lui-même ont été profondément bouleversés par la place nouvelle qu'ont conquis les modes de vie. Ce n'est pas la fin du travail mais " la fin de son hégémonie sur nos vies et sur l'organisation sociale et spatiale " 2019, p. 150.

♦️Nous sommes entrés dans une période nouvelle. II faut un futur commun de lutte contre les dérèglements climatiques qui accompagnent une adaptation des sociétés à un climat plus chaud.
Les experts demandent qu'on impose des politiques publiques au nom de leur vérité scientifique, mais en démocratie ces politiques sont décidées par les citoyens….

* Face au défis majeurs de notre temps il n'y a pas de recette magique. Débattre au fond et à tous niveaux des enjeux actuels sera nécessaire.
Ce qui est certain c'est que pour être à la hauteur et au tempo de l'urgence de la situation de simples infléchissements de nos modèles économiques et de modes de vie ne seront pas suffisants.
Cécile Renouard et Xavier de Bénazé, 2023 26
Une telle approche pratique ( réduire les rejets de CO2 , répartir les ressources en eau, recycler les déchets …- ) est certes nécessaire, mais c'est le modèle ancien qu'il faudrait changer, pas seulement à la marge, mais du tout au tout ; en effet, les changements de modes de vie qui rendent possibles de telles solutions ne peuvent s'opérer que si l'on travaille en même temps sur les raisons de vivre et les images du bonheur.
André Talbot, 2023, p. 20.
Du point de vue religieux quelques repères susceptibles de nous aider à mieux vivre ensemble aujourd'hui sont repérables, rappelle
André Talbot, dans son dernier ouvrage :"un goût de fraternité " . "Quand les chrétiens relisent leurs textes fondateurs ils y trouvent de quoi réveiller leur désir d'alliance et motiver leurs engagements quotidiens" 2023, p.41.
L'auteur dans la perspective chrétienne propose un réel programme de vie : " l'amour fraternel incarné en des pratiques concrètes représente un vrai chemin de vie", 2023, p.82. La référence à l'alliance, avec la nature et l'ensemble du vivant, entre humains de cultures et de références différentes, pourrait un bon chemin de vie.
Le
pape François , de son côté, n'a de cesse de répéter " qu'il existe" une relation de réciprocité responsable" entre l'être humain et la nature" 2021,p. 35
Frédéric Le Noir, dans un autre registre, propose de dépasser la propagande consumériste qui nous pousse à acquérir toujours plus, invite à orienter nos désirs vers des choses, des activités qui nous font grandir. " Pour des personnes à qui le mot de " Dieu " ne signifie plus rien, on pourrait laïciser cette parole" et " si vous placez votre désir dans les choses finies, vous demeurez toujours insatisfait et passerez à côté de l'essentiel, puisque le nécessaire n'est pas l'essentiel " ( 2022, p. 193 ).
* La lutte contre le réchauffement climatique ne se fera pas sans vigoureux débats de société. Comment faire cité ensemble dans une société archipellisée selon l'appellation de Jérôme Fourquet (Seuil, 2019 )?
La réponse est loin d'être évidente dans une
société française désormais composée de différents groupes ayant leur propre mode de vie et face aux forces économiques de plus en plus organisées au niveau international.
Peut-on imaginer une économie qui puisse fonctionner sans forcément produire et consommer plus s'interrogent certains. Timothée Parrique invite ainsi à " ralentir ou périr "( 2022, p. 15 ). Au long de son ouvrage il propose la " décroissance "comme une réduction de la production et de la consommation pour alléger l'empreinte écologique planifiée démocratiquement dans un esprit de justice sociale et dans le souci du bien-être.
Il s'agit d'aller vers la "post-croissance", une économie stationnaire en harmonie avec la nature où les décisions sont prises ensemble et où les richesses sont équitablement partagées afin de pouvoir prospérer sans croissance ".


Les débats prendront du temps entre les tenants d'une écologie de croissance et les partisans d'une écologie de décroissance de même que sur les domaines à considérer comme prioritaires. De la même façon entre la seule confiance dans la science et la technologie pour parvenir rapidement à des sociétés bas carbone et à impact réduit sur la Terre ou/et par des évolutions culturelles des comportements.

Différentes voies se présenteront, empruntant probablement un peu d'une thèse, un peu de l'autre, comme fréquemment dans les sociétés.


* Le climat mondial étant déréglé ce qui vaut à l'intérieur de la société française vaut aussi en dehors de nos frontières.
"Il s'agit de passer d'une civilisation post-industrielle mondialisée à une civilisation écolo-numérico-planétaire" souligne Jean Viard ( 2021, p.24 ). La communauté humaine n'a d'autre choix que de s'inventer un autre mode de fonctionnement, en rupture du tout au tout avec l'ancien, pour répondre au double défi à l'échelle mondiale du dérèglement climatique et de l'explosion démographique. Philippe Dessertine (2022, p. 345 )

La construction d'une véritable alternative à une société de consommation écologiquement et socialement insoutenable et acceptable par les populations les plus pauvres du globe est fondamentalement plurielle ; les projets d'une société autre ne peuvent s'établir de la même façon en Afrique subsaharienne, en Asie qu'en Europe. C'est de matrice d'alternatives au productivisme dominant mondialisé. dont il faudrait parler souligne
Serge Latouche ( 2022 ).


Pour
trouver un autre rapport avec la nature afin de sauver le futur de l'humanité en cours d'unification, pour rechercher un nouveau commun le chemin politique est étroit compte tenu des rapports de force, des controverses et des confrontations partisanes; comment lutter contre les méga-compagnies plus puissantes que les Etats et des visions différentes entre pays !!!.

Le cours principal des sociétés suit la ligne de plus grande pente et cette dernière est mal orientée. Même si le défi n'est pas simple à relever le changement de cap est urgent. La bataille écologique peut être la mère d'un ressourcement du commun et du futur qui rassemblerait la communauté humaine : elle serait à la fois locale, nationale, régionale et mondiale.
Mais la recherche d'un autre modèle de fonctionnement rassemblera -t-il rapidement les générations prochaines dans un monde marqué par les rapports de force, troublé par les antagonismes entre pays, les tensions géopolitiques, le jeu des diverses mouvances islamistes et les dramatiques conflits contemporains? Ce n'est pas joué car le spectacle de l'humanité ne conduit guère à penser l'avenir meilleur… Pourtant l'avenir ou l'absence d'avenir de la maison commune Terre n'est-il pas contraint ?
Espérons ! Ce n'est qu'ensemble - en prenant appui sur nos propres et diverses références spirituelles, existentielles et idéologiques - que l'on pourrait espérer et s'engager pour le changement de route. Il faudrait que les tragédies actuelles apportent des sursauts généralisés à tous niveaux et qu'ils puissent finir par enrayer une dynamique contemporaine mortifère…
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Références bibliographiques et électroniques

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DELUMEAU Jean - Que reste-il du paradis ? Fayard, 2000.
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RADCLIFFE Timothy -Pourquoi aller à l'église ?, Cerf, 2009.
RADCLIFFE Timothy - Choisis la vie, Cerf, 2020.
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ROUET Albert - Et il dit : Heureux ! Une lecture des Béatitudes selon saint Matthieu, Salvator, 2024.
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* Remerciements à Wikimedia.org
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Ciel et terre, exposition de la BNF ** http://www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/pages/page_id17990_u1l2.htm Le paradis de Marc Chagall
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** https://www.la-croix.com/Definitions/Lexique/Misericorde/Une-autre-lecture-de-la-parabole-du-Bon-Samaritain
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