Église de Saint-Pierre-Toirac, 46160
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Le village de Saint-Pierre-Toirac se trouve entre Cajarc et Figeac.
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L’église impose son imposante silhouette au milieu du village et domine fièrement de sa terrasse la vallée du Lot. L'église romane a été construite entre 1189 et 1200. Puis vers la fin du XIIe siècle, vinrent se rajouter le transept, la nef, et les bas-côtés. Sous le vocable de Saint-Pierre son église remonte au XIIe siècle et a été remaniée plusieurs fois et fortifiée au XVIe.
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L’église Saint-Pierre-ès-Liens sa silhouette massive se dégage nettement au-dessus du bourg.l
L'église a pris la forme d’un donjon massif crénelé, principalement au XVIe siècle, lorsque le pourtour de l’édifice fut surélevé par des hauts murs avec créneaux.
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Près de l'entrée un remploi évoque Samson chevauchant le lion ; un ange tient une croix sur le côté droit et, à gauche on observe des rinceaux peuplés d'un oiseau et d'un petit animal au sol.
Ce bas-relief provient d'un ancien portail. |
Elévation extérieure
| Ce n’est qu’au XIXe siècle qu’un avant-corps coiffé d’un toit en bâtière fut construit contre la façade occidentale, avec un portail à fronton de style néoclassique.
Edifice transformé entre le XIV et le XVIIe siècles par diverses campagnes de fortifications qui lui ont donné son caractère massif.
Sous une allure massive l'édifice cache une réalisation romane fortifiée au fil du temps.
Le chevet avec son appareil de grès ocré se distingue de la nef bâtie en blocs de calcaire blanc.
Une haute abside cantonnée de deux absidioles.
L'absidiole sud comporte deux baies en plein cintre, une étant bouchée. La haute abside se différencie nettement de l'absidiole par sa hauteur.
Restes de modillons ornant la corniche.
Ce visage est un des moins dégradés.
Partie supérieure de l'abside avec ses hautes arcatures brisées encadrant les fenêtres. Des contreforts plats supportent les arcatures hautes.
En-dessous prennent place des fenêtres en plein cintre.
Des colonnettes coiffées de petits chapiteaux supportent les arcs.
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Certains chapiteaux sont à motif animalier…
… d'autres disposent d'un décor végétal à l'instar de celui-ci.
Elévation intérieure
🔶Le chœur
Nef à collatéraux terminés en abside et absidioles.
Nef à trois travées dont la dernière est voûtée en cul-de-four précédée d'une travée droite ayant reçu un voûtement sur croisée d'ogives.
Croisées d'ogives gothiques primitives aux nervures trapues et carrées.
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Deux claveaux de la croisée d'ogives sont ornés d'anges ; l'un tient un calice et une patène avec des hosties, l'autre présente le Livre de vie.
Deux fort originales fenêtres trilobées en partie haute du chœur.
Elles sont percées de fentes de jour en croix.
Les retombées des arcs en plein cintre sont supportées par deux colonnettes par l'intermédiaire de petits chapiteaux.
L'archivolte également trilobée est supportée par des piliers voisins des colonnettes.
Les retombées sud de l'arc d'entrée de l'abside comportent deux chapiteaux attirant le regard :
1° Deux anges, pieds sur l'astragale, portant chacun une plaque comportant une inscription…
2° Du réseau d'entrelacs central partent de têtes animalières soufflant des palmettes vers les angles de la corbeille où ils ils sont affrontés à des quadrupèdes en torsion. crachant aussi des palmettes.
Vu sous cet angle on remarque mieux la présence, au-dessus de cette saynète principale, de petits animaux animant le registre supérieur de la corbeille.
Entre les deux niveaux de décor Anaïs Charrier met en évidence un bandeau avec une inscription : " PETRUS ME FECIT E IOANE" ( 2009-2012 ).
Un chapiteau voisin supportant la retombée d'une autre arcature est figuré.
Entre des personnages debout se tenant par le bras on remarque des masques monstrueux dévorant de pauvres créatures.
A noter l'ornementation en dents de scie des arcs des fenêtres du chœur.
On peut discerner la forme dite " pliée " de ces chapiteaux.
🔶Des chapiteaux ici et là
| On observe un mélange des chapiteaux de différents styles, de qualité inégale et dus manifestement à des ateliers différents. |
| Parmi les chapiteaux en bon état de conservation certains comportent des | scènes figurées.
Un personnage couronné est assis sur un trône, les mains sur les genoux; il est entouré de deux hommes en armes.
Atlantes aux yeux percés au trépan.
Genoux fléchis ils soutiennent classiquement le tailloir.
Tête surplombant une corbeille à quatre rangées de motifs ornementaux similaires.
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| Beaucoup ont un | objet décoratif : feuillages, palmettes, rinceaux, vannerie.
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Croix en vannerie au milieu d'entrelacs et de palmettes.
Chapiteau décoré d'entrelacs.
Feuillages et entrelacs.
Corbeille finement ciselée et entrelacs.
Des chapiteaux de facture souvent plus fruste
Le matériau, le style et la maîtrise ne sont pas les mêmes que précédemment ; il ne s'agit pas des œuvres des mêmes sculpteurs.
* Un premier groupe de chapiteaux de qualité inégale voire grossière
Homme debout tenant la barbe de deux autres personnages.
Personnage debout levant les bras en position d'orant ? et homme entre deux quadrupèdes. : Daniel entre deux lions ?
…ou simplement homme tenant ses genoux maîtrisant ses passions qui se déchainent à ses côtés ?
Corbeille sommairement sculptée comportant simplement des masques bien frustes.
Ce chapiteau à volutes d'angle partant du dé médian pour s'épanouir aux angles de la corbeille est d'une autre qualité.
* Deux chapiteaux grossiers ou naïfs de l'arc d'entrée de l'absidiole sud
La Tentation d'Adam et Eve ; entouré autour de l'arbre de la connaissance du bien et du mal le serpent semble absorber la pomme tenue par Eve.
Personnage semblant porter un loup sur son dos.
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