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Eglise de Carennac, 46110
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L'église date pour sa plus grande part des environs de 1100, la principale phase de construction pouvant se situer dans les années 1090-1110.
Le chevet a été reconstruit au XIIIe siècle sur un plan rectangulaire.
Du haut du village le clocher carré peut apparaître bien dégagé ; il comporte des baies jumelées en plein cintre, munies d'abat-sons.
Mais c'est plutôt du bas de la cité et de ses murailles d'enceinte que l'on arrive à découvrir l'église
La façade ouest vue au travers de la porte d'enceinte.
Le porche, orné d'un tympan historié, a été ajouté à l'ouest au milieu du XIIe siècle.
Le tympan 
On accède au portail occidental de l'église par un escalier d'une dizaine de marches.
Le tympan sculpté représente le Christ en Majesté et des Apôtres.
Sur le tympan figure au centre le Christ en gloire, entouré des symboles des quatre évangélistes. 
Le Christ en majesté bénissant et tenant le Livre.
Saint Pierre tenant ses clefs.
Saint Paul identifié par sa calvitie. Sur ce panneau comme au précédent un ange se prosterne.
Sur les panneaux voisins les apôtres sont représentés assis sur des trônes, à l'instar des rois mages du tympan de Moissac. 
Deuxième groupe d' apôtres aux attitudes différentes.
Petit personnage en buste tenant un livre ouvert.
Animaux de la frise courant sous le tympan.
Sur l'encadrement du tympan prennent place des animaux familiers, et des rinceaux qui enserrent des fleurs et des fruits imaginaires..jpg)
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Du côté droit on observe le même type de représentations.
Le narthex
On accède à la nef par un porche muni de colonnettes.
Les colonnettes supportant le tympan.
Les chapiteaux des colonnettes…
… et les bases de celles-ci.
Des arcatures en plein cintre supportées par de petits chapiteaux.
La porte d'entrée de la nef ouvre sur le narthex.
Bas-relief du narthex : lion et corbeille du chapiteau : oiseaux affrontés.
Une inscription peut être observée :" Girbertus cementarius fecit istum portanum benedicta sit anima ejus "
(Gerbert, maçon, a fait ce portail, que son âme soit bénie).
Les oiseaux affrontés et animal à deux têtes.
Les tailloirs toujours aussi finement décorés.
La décoration intérieure de l'église
La voûte de la nef est en plein cintre et de grande hauteur, rendant l'espace haut mais étroit; cette voûte est supportée par quatre gros piliers cylindriques, un sur deux flanqués de colonnettes qui reçoivent les retombées des arcs doubleaux s'ouvrant sur les bas-côtés.
Les collatéraux sont aussi voûtés en plein cintre. 
L'ornementation des chapiteaux de la nef et des collatéraux est d'une période antérieure au type de sculpture du tympan.
Trois groupes de chapiteaux peuvent être distingués :
* Dans les parties hautes du vaisseau central, à la retombée des voûtes on observe des chapiteaux surtout d'un type semi-archaïque.
Des lutteurs aux prises.
Des quadrupèdes montrant les dents..
Des atlantes.
Des hommes accroupis.
A l'angle de la corbeille un homme debout et un animal dans un encadrement carré.
* Des chapiteaux de colonnes de doubleaux d'une autre facture - fruste souvent - aux importants tailloirs nus.
Des êtres humains enlacés sous une arcade alors qu'un personnage arrive : peut-on voir dans cette scène une évocation de la luxure comme le suggère l'ouvrage " le Quercy roman " ( p. 204 )?
Créature fantastique.
Animaux monstrueux entrecroisés entre des feuillages.
Bustes aux angles de la corbeille et toujours le même type de créatures fabuleuses.
Personnages debout ou en buste sous des arcades.
* Enfin des corbeilles à volutes d'angle en spirale gravée.
On peut observer également des masques sur des culots.
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