L'abbaye cistercienne de Saint-Pons :
une découverte imagée des vestiges.
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- Ce n'est qu'en cheminant le long de la rivière le Fauge que l'on parvient à l'ancienne abbaye de moniales cisterciennes. Elle est bâtie au fond de la vallée, entourée par les hautes falaises rocheuses du massif de la Sainte-Baume ; autrefois le site devait être particulièrement désolé.
- Sa fondation remonte à l'an 1205 à l'initiative de dame Garcend voulant créer un monastère de femmes. Ce monastère deviendra abbaye cistercienne en 1223, rejoignant ainsi Silvacane, Sénanque et le Thoronet et formant ainsi la quatrième des " sœurs provençales " de l'Ordre de Cîteaux et la première féminine. C'est à ce titre que nous en faisons mention ici.
- L'abbaye fut abandonnée en 1426.
- Bien que particulièrement grotesque une légende rapporte les origines de sa disparition :
« C'est par la fureur divine que l'abbaye fut détruite un soir de Noël, car les nonnes eurent le malheur d'ouvrir la porte de leur couvent à une bande de jeunes gens venus inspirés par le démon s'y livrer à la fornication. À la suite de cette orgie, Dieu fit éclater un orage terrible qui détruisit le couvent, faisant périr les jeunes gens et les nonnes» |
L'abbaye telle qu'elle se dévoile au bout d'un long cheminement forestier.
L'ensemble architectural encore en place.
La haute et massive façade crénelée avec ses ouvertures se dessine dans son écrin de verdure.
Le registre inférieur des bâtiments existants.
Porte en arc légèrement brisé.
Baies jumelles reconstituées.
Une autre perspective sur l'église restaurée.
Une élégante baie élancée.
Anciens lavabos ?
Une des arcatures brisées.
Crédit photo : Dignois.
La nef unique de quatre travées est imposante par sa hauteur.
Il se pourrait qu'on soit en présence du collatéral sud d'un édifice dont l'édification ne fut pas poursuivie.
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