Portugal, route romane 2

Eglise São Tiago de Coimbra


L'église donne sur la parca do Comercio. L'édifice roman d'origine a subi nombre de mutilations et de transformations au cours des siècles.

L'extérieur


La petite église dédiée à Saint Jacques vue du sud-ouest.
Les deux fenêtres latérales ne paraissent pas dater de l'origine car trop grandes nous avertissent les spécialistes.


Le beau portail occidental comporte des arcs au tracé en plein cintre.


Les archivoltes sont ornées de palmettes, de palmettes et de boutons.

Les fûts des colonnes sont richement décorés.

Un élégant chapiteau, œuvre d'un artiste de talent, met en scène huit oiseaux au milieu de rinceaux.



Deux oiseaux picorent de leurs becs les dos de quadrupèdes à masques humains.


Corbeille dégradée et chapiteau refait.


Lions et créatures fantastiques / Feuillages et entrelacs.


Des chapiteaux à motifs décoratifs végétaux complètent l'ensemble.



Le portail méridional, sans doute plus simple que le portail occidental, mérite de retenir l'attention.
Il a conservé sa corniche à modillons.


Les trois archivoltes plus sobres sont entourées d'une frise aux feuillages stylisés.

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Les fûts des colonnes présentent une richesse exubérante de motifs décoratifs.


Fleurs inscrites dans des entrelacs, en losanges, coquilles Saint Jacques.


Les chapiteaux sont de taille moindre que ceux du portail principal.


Les corbeilles sont ornées de motifs végétaux et d'entrelacs traités en faible relief.

L'intérieur


Malgré les transformations défigurant le monument originel on peut observer la belle arcature aveugle de l'abside principale et ses supports constitués de hautes demi colonnes adossées.


Vue partielle du côté gauche avec les chapiteaux coiffant colonne et colonnette.


Deux quadrupèdes affrontés sont attaqués par deux créatures monstrueuses qui ont bondi sur leur dos.


D'un masque animalier sortent des entrelacs entre lesquels prennent place des pommes de pin.


Par ailleurs, on peut remarquer des chapiteaux à motifs décoratifs végétaux.



Un enfeu mais on ignore à qui il pouvait servir de sépulture.
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