En l'absence de fontaines, de cours d'eau ou de mares les puits et les citernes ont longtemps été les seuls points d'approvisionnement en eau indispensable à la vie humaine mais aussi à l´élevage et à l'activité économique.
Puits de l'Ormeau et citerne du jardin de l'abbé Colin au Bourg.
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Depuis que l’homme existe, l’approvisionnement en eau a représenté un souci capital ; celle-ci est une ressource majeure nécessaire à la survie de l’espèce : il en a besoin pour lui-même, pour les animaux, pour l’activité économique et pour quelques cultures (pensez à Manon des Sources). L’eau était tirée pour diverses utilisations déjà citées et certains lecteurs se souviennent que c’était une tâche pénible quand le puits était profond. Mais il est un autre emploi qu’il faut signaler aux plus jeunes : « on allait chercher au puits des seaux d’eau bien fraîche pour mettre " le boire au frais ». Eh oui le réfrigérateur n'existait pas à l’époque. On pouvait mettre également les denrées à conserver dans un seau que l’on descendait à mi-hauteur.
En l'absence de source, l'homme se mit à rechercher l'eau sous terre. L’eau s’infiltre profondément dans certains terrains, ne reste pas dans le sol ; aucun puits n’est possible pour un particulier. En revanche, si l’eau est ralentie dans sa descente par une couche imperméable (une couche d’argile par exemple) dans laquelle la vitesse d’infiltration est très faible, l’eau s’accumule au-dessus : c’est une sorte de réservoir que l’on nomme nappe aquifère ou phréatique; on va pouvoir y puiser.
Avant l’adduction d’eau qui ne se fera qu’au XIXème siècle à Poitiers et en 1936 à Buxerolles, si l’on n’avait pas la chance d’habiter près d’un point d’eau, il restait deux solutions : le puits et la citerne.
Nous avons retrouvé des traces de ces deux solutions dans notre commune.