* * Ancienne abbaye Saint-Hilaire-de-la-Celle : des vestiges désaffectés méconnus **
______________
dsc00319tt_2

L'ancienne église Saint-Hilaire de la Celle
en quelques dates
___
__________________

À l'emplacement de la maison ("celle") où aurait vécu saint Hilaire avant son élévation à l'épiscopat et où il serait mort sera construit le monastère Saint-Hilaire-de-la Celle. C'est à la fin du XIe siècle que la congrégation des Augustins y installa un prieuré. Ce dernier devînt abbaye à la fin du XIVe siècle. Elle connut de grandes dégradations pendant les siècles qui suivirent au point que les Génovétains de la Congrégation de France remirent en état les bâtiments conventuels et rétablirent l'observance de la Règle en 1652. L'abbaye fut supprimée à la Révolution, puis fut vendue comme bien national. Vers 1820 les Carmélites, qui avaient dû lors de la période révolutionnaire quitter leurs bâtiments, achetèrent l'ancienne abbaye et y restèrent jusqu'en 1957. Elles transformèrent les espaces intérieurs de la Chapelle pour le déroulement de la messe et érigèrent le cloître. Depuis 1957 les bâtiments sont désormais occupés par le Centre Régional de Documentation Pédagogique.

cellebb.001
Le plan de l'église était simple : une longue nef contrastant avec ce qu'il en reste, un transept à absidioles, un chœur formé d'une longue travée droite terminée par une abside en hémicycle.
dsc00313_2

** Le 13 mars 1975, sont classés Monuments Historiques les restes de l'ancienne église (choeur et transept) du XIIe siècle, les façades et les toitures de l'aile subsistante du XVIIIe siècle des bâtiments conventuels et le cloître du XIXe siècle. La " Chapelle " des Augustins, entièrement réaménagée en 2011, est devenue un espace culturel et de formation pouvant accueillir expositions, spectacles, conférences ou séminaires.

dsc00278 Cénotaphe de Saint-Hilaire.

** Dans cette église désaffectée et fortement altérée subsiste un important bas-relief, fragment d’un monument funéraire (cénotaphe) : 2,26 mètres de long sur 0,78 de haut. La présence de cette remarquable pièce de la sculpture poitevine de la seconde moitié du XIIe siècle perpétuant le souvenir du saint évêque Hilaire, fait qu'à elle seule l'ancienne abbaye mérite de n'être pas passée sous silence. _________________________