Eglise Saint Martin de ARTAIZ
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Un des édifices les plus représentatifs de l'art rural navarrais.
La construction de cette église a commencé au XIIe siècle, comme en témoigne la simplicité de sa structure, à une seule nef. À l'époque gothique, elle fut enrichie d'un ensemble de fresques, parmi les plus anciennes œuvres de la peinture murale navarraise, actuellement exposées au musée de Navarre.
Un mur bas entoure un petit champ derrière lequel s'élève l'église.
Le portail est légèrement avancé par rapport au mur latéral, signe d'une construction ajoutée postérieurement à celle du corps principal de l'église. Il comporte trois archivoltes en plein cintre, les tores sont de plus forts en allant vers l'extérieur. Les voussures retombent sur trois colonnes de chaque côté surmontées de six chapiteaux sculptés.
Tympan reposant sur deux impostes ; un chrisme entouré de deux décors floraux.
C'est la richesse et le bon état de ses sculptures qui font tout le charme de ce joyau du patrimoine monumental rural navarrais. La décoration du tympan et des chapiteaux du portail, par exemple, à base de motifs végétaux, d'animaux et d'êtres humains est fort complexe. Les tailloirs comportent un décor géométrique.
Figures humaines dans un décor végétal. Le sens de ces représentations n'est guère évident…
Détail du chapiteau précédent : plan rapproché partiel ; un homme à la barbe bifide entouré de deux autres visages.
Autre chapiteau du portail Sud : deux aigles entrelacés picorent la tête de deux personnages. Sur la droite un lion en position assise sur lequel prend place un homme.
Détail du chapiteau précédent : gros plan sur l'homme en appui sue l'encolure du lion.
Vue partielle des métopes encadrées de modillons de la façade Sud. 
Une des métopes du portail : la pesée des âmes.
Une des métopes du portail : la Sainte Messe.
Une des métopes du portail : le Christ aux Enfers.
Une des métopes du portail : une scène non identifiée …
Une des métopes du portail : le mauvais riche attablé est en train de festoyer tandis que le pauvre Lazare couché au pied de la table est léché par un chien.
Une des métopes du portail : deux chevaliers combattent avec écus et lances.
Ecoinçon gauche du portail : un homme est entre les griffes d'un lion.
Ecoinçon droit du portail : un lion pèse de tout son poids sur un homme allongé pendant qu'il engoule un autre individu.
L'abside est semi-circulaire avec une seule ouverture très étroite et sans décoration.
Yeux proéminents et pommettes saillantes, les modillons sont d'une force expressive certaine.
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