Cathédrale Saint-Julien:
les vitraux du XIIe siècle
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Les vitraux de la cathédrale Saint-Julien témoignent de la richesse de l'art des Maîtres-verriers, du Moyen Age au XXe siècle, et de l'activité constante des ateliers manceaux et sarthois.
Les vitraux qui nous restent de la cathédrale du XIIe siècle, placés à l'origine dans le chœur, ont été restaurés par les Maîtres verriers Coffetier, Lusson et Steinheil à partir de 1876 et sont rassemblés depuis 1898 dans les huit fenêtres du fond de la nef.
✏︎ Verrière de l'Ascension baie XVI
La verrière de l'Ascension, dont la création daterait des années 1120- 1130 serait le plus vieux vitrail du monde sur site. ( Jean-Yves cordier ). Il aurait été réalisé entre 1098 et 1120 (d'après http://archivesweb.cef.fr/prive/liturgiecatholique.fr/liturgiecatholique.fr/Le-vitrail-de-l-Ascension.html ). Pour d'autres auteurs, la date du vitrail serait voisine de celle du portail, soit vers 1140-1145 ou antérieure à 1134 dans l'hypothèse où il aurait été disposé dans la salle capitulaire.
Ce vitrail comporte quatre panneaux en deux registres superposés, sur lesquels la Vierge et les apôtres assistent à la montée au ciel du Christ.
La scène est incomplète car Jésus et les anges ont disparu. Les personnages se détachent sur un fond en damier rouge et bleu, avec des formes élancées.
Les apôtres ont les pieds nus symboles des annonceurs de bonnes nouvelles. Ils sont montés sur de petits monticules faisant référence à la montagne sur laquelle se situe l'épisode de l'ascension. Ces monticules seraient un rajout d'un restaurateur du XIXe siècle.
Seuls les deux registres centraux appartiennent au vitrail originel. En effet, la lunette supérieure et le registre inférieur ont été réalisés par l’artiste Max Ingrand au début du XXe siècle, dans des couleurs harmonisées aux parties anciennes.
Baie XVI. Vue générale .
Le vitrail de l'Ascension, qui se situe dans le bas-côté gauche de la nef, est le plus ancien vitrail encore en place dans un édifice religieux.
Les panneaux abstraits ont été créés par Max Ingrand en 1956. 
Partie supérieure gauche : trois apôtres à la droite de la Vierge.
De chaque côté, sur fond bleu, trois disciples tournés vers Marie assistent au même événement, exprimant par leurs postures des réactions diverses.
La Vierge couronnée et nimbée avec trois apôtres. Les corps incurvés de la Vierge et d'un apôtre donnent aux personnages un mouvement ascendant vers le Christ montant vers les cieux alors que la scène est incomplète du fait de l'absence du Fils et des anges.
Partie inférieure gauche : trois apôtres regardent vers le Ciel.
Par les gestes et les vêtements l'artiste a su donner à la composition un fort mouvement ascentionnel.
Partie inférieure droite : trois apôtres tendus vers le Ciel.
Ainsi six autres apôtres sont représentés sur le registre médian, se détachant alternativement du fond bleu ou rouge.
En dernière analyse, les douze apôtres et la Vierge sont représentés au moment même où le Christ ressuscité est élevé dans le ciel et disparaît à leurs yeux.
Le sens de ce vitrail était contenu à l’origine dans la lunette supérieure, où apparaissaient uniquement la robe et les pieds du Christ, symbolisant qu’il était déjà en route vers le Ciel.
✏︎Cycle de saint Etienne
Les vitraux de ce cycle sont moins connus que celui de l'Ascension mais on a pu dire d'eux qu'ils comptent " parmi les plus beaux chefs-d'œuvre de l'art du vitrail du XIIe siècle " .
* Baie XVII 1140-1145, épisodes de l'invention des reliques de saint Etienne
Vitrail du bas-côté Nord :
Détail du vitrail du cycle de saint Etienne. 
Le sommeil des Mages.
Résurrection d'un prêtre près du tombeau de saint Etienne.
Saint-Etienne veillé et non pas dévoré par les animaux sauvages.
✏︎ Vie de Saint Etienne, baie XIX vers 1155
D'après Jean-Yves Cordier, les trois épisodes rapportés ici formeraient un ensemble avec les deux médaillons inférieurs de la baie XVII et proviendraient d'une seule verrière primitive.
Ensevelissement de saint Etienne sous la main de Dieu émergeant des nuées. 
La lapidation de saint Etienne : trois personnages lui jettent des pierres devant un autre homme debout qui assiste à la scène.
Arrestation de saint Etienne conduit hors de la ville.
✏︎ Vitrail de la baie XVIII, vers 1150
Lancette de plein cintre dont les saynètes seraient dues au maître de l'Ascension et les bordures dateraient d'une restauration des années 1900 (d'après Jean-Yves Cordier, 2015 )
Songe d'un roi endormi sous un arbre sur lequel deux oiseaux sont perchés et un ange au-dessus de murailles. ( Songe de Nabuchodonosor ).
Tableau généralement présenté comme Pilate se lavant les mains ou ne faudrait-il pas voir plutôt saint Julien ( bien qu'il ne soit pas nimbé ) guérissant un aveugle ?
Saint Pierre délivré de ses liens est conduit hors de prison par un ange malgré les gardiens en armes.
✏︎Grande verrière de Saint Julien, façade occidentale de la cathédrale
Premier évêque du Mans saint Julien aurait été envoyé en mission par saint Pierre lui-même. 
Grande verrière représentant Saint Julien et des épisodes marquants de sa vie ; peu de panneaux seraient authentiques en raison du nombre de restaurations réalisées ; il resterait neuf panneaux anciens.
Façade occidentale de la Cathédrale.
(Vitrail du XIIe s., restauration du XIXe s., terminée en 1897)
La lecture des panneaux se fait en général de bas en haut.
Translation de ses reliques au Mans.
Il meurt à Saint-Marceau près du Mans.
Il désigne son successeur.
Julien libère les prisonniers.
Julien renverse une idole et son temple à Artins.
Il délivre une possédée ; le démon en vert est représenté s'échappant du corps de la malheureuse.
Miracle à Pruillé-Pruillé-l'Eguillé.
C'est au tour du fils de Jovinien d'être ressuscité.
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Le fils d'Anastase est ressuscité par Julien.
La bénédiction du "Defensor".
Julien en train de faire jaillir une source.
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