Eglise Saint-Etienne de Paulnay
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Construite au XIIe siècle dans le plus pur style roman poitevin, elle retient l'attention par sa façade ornée de sculptures.
Le site de Paulnay remonterait à une époque antérieure au Moyen-Age, en effet lors de fouilles, les assises d’un temple gallo-romain ont été découvertes ainsi que des inhumations dont les plus anciennes dateraient de l’époque mérovingienne.
L'église Saint-Etienne dans son site ; la partie supérieure, refaite à la fin du XIXe siècle, est simplement percée d'une fenêtre cintrée.
Ce portail sans tympan, de style poitevin, est encadré de deux arcades aveugles. | Deux colonnes-contreforts courtes intermédiaires renforcent les contreforts rectangulaires d'angle.
La corbeille du chapiteau du contrefort-colonne gauche est décoré d'êtres fabuleux. 
Chapiteau du contrefort-colonne droit et ses aigles ou plutôt ses griffons.
Entre les deux contreforts intermédiaires prend place le portail en plein cintre comportant trois voussures à palmettes et petites roses. Une archivolte décorée d'oiseaux quelque peu analogue à celle de l'église abbatiale de Fontgombault. |
Le grand arc enveloppant contigu à la dernière voussure comporte des rinceaux à aigles aux ailes repliées qui s'avancent comme en procession à l'entrée de l'église vers la Jérusalem céleste.
Les oiseaux se rejoignent à la clé.
De fines colonnettes supportent les voussures.
Les chapiteaux supportés par les colonnettes lisses de la partie gauche du portail comportent une végétation sans rapport avec la flore locale, des êtres fabuleux enlacés.
Ce qui est souvent appelé une sirène peut être vu aussi comme un personnage monstrueux serpentiforme avec une grande longueur de queues et de chevelure. Toutes les séductions sensuelles du monde sont suggérées par les sinuosités provocantes de ses cheveux et des anneaux de sa queue
La belle ouvrage que ces motifs décoratifs.
Les corbeilles des chapiteaux supportés par les colonnettes de la partie droite du portail sont ornées d'entrelacs et de feuillages.
Arcade aveugle latérale Nord décorée de motifs géométriques. 
Arcade aveugle latérale Sud ayant le même type de décoration ; les chapiteaux sont de même inspiration végétale mais les réalisations sont différentes.
Quelques modillons ( masques et animaux ) de la tablette saillante occidentale.
La nef à trois travées, voûtée en berceau brisé sur doubleaux ;
Deux arcades encadrent le berceau plein cintre du chœur dont les chapiteaux sont ornés de grandes feuilles terminées en boutons.
L'édifice est aussi remarquable par ses fresques : ici Christ en majesté entouré du tétramorphe, mais aussi calendrier des mois, représentation de l’enfer.
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