L'ART ROMAN DE CORSE
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REPERES HISTORIQUES
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Un peu d'histoire
Si l'on compare avec l'abondance de documents concernant fondations et consécrations sur le continent (France ou Italie), on peut dire que les informations sont relativement pauvres à propos des églises romanes de Corse.
Les historiens et les guides se rabattent sur l'évocation de la « paix pisane »... qui n'explique pas grand chose! Dans la plupart de leurs édifices, les bâtisseurs insulaires ne semblent pas avoir subi une influence prépondérante de la part des colons italiens. Quant aux « bandes lombardes »... elles sont précisément lombardes, dit-on, et de toute façon se retrouvent presque partout sur le continent.
En ce qui concerne la statuaire, il faudrait peut-être rechercher dans des traditions, croyances, légendes bien antérieures, l'origine des thèmes et formes propre à l'art roman corse.
La Préhistoire
Peuplée depuis le Xe millénaire, par des tribus venant d'Italie et de Sardaigne, la Corse semble ensuite avoir été abandonnée.
Une nouvelle colonisation se produit au VIe millénaire, par des peuplades néolithiques dont le mode de vie est propre à tout le pourtour méditerranéen.
A partir du IVe millénaire, les premiers villages fortifiés apparaissent – les castelli – protégés par des tours imposantes. On trouve une centaine de ces sites, surtout vers Porto-Vecchio et Sartène. La civilisation des mégalithes se développe alors en Corse jusque vers l'an 1000 av. J.-C.
Comme dans le reste de l'Europe, se succèdent le néolithique, les âges du cuivre (ou plutôt du chalcolithique), du bronze et du fer.
En ce qui concerne le travail de la pierre, on trouve notamment, dans le sud de l'île, les sites impressionnants de Filitosa (menhirs anthropomorphes), de Cucuruzzu et Capula (castelli), de Palaggi (alignements de menhirs).
L'Antiquité
Vers 565 av. J.-C. arrivent les Grecs phocéens qui fondent Aléria. Les Carthaginois leur succèdent, puis les Romains qui mettent un siècle à conquérir l'île entière.
C'est alors la « paix romaine ». Il semble, en effet, qu'entre la fondation de Mariana par le consul Marius et les grandes invasions, la Corse ait connu une période de paix relative et même de bien-être matériel.
Les fouilles de Mariana, à côté de la Canonica, témoignent de l'existence de sites chrétiens dès les premiers siècles de notre ère.
Les Barbares et le Christianisme du Haut Moyen Age
Entre le Ve et le XIe siècles, la Corse est ravagée par les Vandales, les Ostrogoths, les Maures. Les côtes sont désertées et les autochtones se réfugient dans les montagnes. Est-ce à cette époque qu'il faut faire remonter la tradition de léguer, dans les héritages, les terres des montagnes aux hommes... et les terres, peu sûres et dévaluées, des zones côtières aux femmes, - ce qui a tourné récemment au très net avantage de celles-ci.
Malgré ces désolations, de nombreux monastères sont fondés, notamment à partir VIe siècle sous le pontificat actif de Grégoire Ier le Grand. C'est sur son ordre que fut fondé le premier monastère de Corse.
Les abbayes des îles de l'archipel toscan de Monte-Cristo et de Gorgone (de part et d'autre de l'île d'Elbe) possédaient des prieurés en Corse et ont largement favorisé la construction d'églises.
« Ces religieux - dont le pape Grégoire le Grand précise dans ses lettres la mission (bâtir, baptiser, extirper le culte du bois et de la pierre) semblent avoir été fort proches du peuple insulaire, et au milieu de tant de désordres, l'avoir assisté de toutes les façons: religieusement, admnistrativement, judiciairement, voire matériellement.
On peut entrevoir maintenant que leur action sociale concernait même la surveillance de la navigation côtière, l'entretien des phares dans les îlots dangereux où quelques-uns de leurs frères devaient se relayer pour allumer des feux sur le haut des tours (ce doit être notamment le cas du prieuré de l'éperon San Benedetto qui barre l'entrée du golfe de Porto Vecchio), l'entretien des chemins muletiers, que bordent souvent au passage des gués et des cols, les modestes chapelles et maisons qui leur appartenaient et où ils accueillaient et réconfortaient les voyageurs.
Au VIIIe siècle, on devine que c'est eux qui ont assisté dans leur fuite vers le Latium, où le pape les accueille, les malheureuses populations victimes des destructions musulmanes; c'est eux encore - les légendes hagiographiques le prétendent - qui veillent à mettre en sûreté les reliques honorées dans les églises côtières qu'il faut déménager en toute hâte. » (Geneviève Moracchini-Mazel, Corse romane, Zodiaque, p. 23)
Ils restaurent les cathédrales. Ils construisent des piévanies (ou piévannies) où se tient le piévan représentant l'évêque et seul habilité à baptiser. Dans cette île montagneuse où les communications étaient si difficiles, périlleuses même en hiver, l'évêque se faisait ainsi représenter dans chaque vallée ou groupement de petites vallées. Intermédiaire entre la paroisse et le diocèse, la piève constituait la division religieuse ayant le plus de réalité, et la piévanie, en dehors des offices, servait aussi probablement de maison commune où l'on se réunissait pour discuter des affaires, pour rédiger et signer des actes.
Disputée entre Francs et Lombards, à la suite de la victoire des premiers, la Corse fut donnée au Saint-Siège (Etienne II pape) par Pépin le Bref en 754. La donation fut confirmée par son fils, Charlemagne, en 774 (Adrien Ier pape).
Pour l'anecdote, notons qu'il y eut un pape corse, Formose, d'abord évêque de Porto puis pape de 891 à 896. Mêlé à des intrigues purement politiques concernant les Carolingiens tardifs, il eut un destin posthume tragique. Un de ses successeurs, pour le juger, fit exhumer son corps. Ce fut le « Concile cadavérique ». Le corps du pape, revêtu des attributs de son ministère, fut assis sur le trône pontifical face à ses juges, - un curé désigné par le tribunal devant répondre à sa place. Une fois Formose condamné, son corps fut jeté dans une fosse commune, puis dans le Tibre, d'où il fut sorti par des pêcheurs qui l'enterrèrent chrétiennement... et secrètement. Un an après, un concile interdisait qu'on jugeât les morts!
Au XIe siècle, Pise et Gênes, qui rivalisaient pour la possession de la Corse, s'entendirent pour expulser les Sarrasins de leurs bases de piratages qui depuis les rivages de l'île, menaçaient leur commerce maritime.
La domination pisane 1077 – 1284
Le Saint-Siège finit par confier la gestion de la Corse à la république de Pise.Mais les revendications des Génois persistèrent jusqu'en 1091; Urbain II chargeant alors Pise de se substituer aux légats pontificaux pour administrer l'île.
En 1133 Innocent III accorda à Pise l'autorité sur Aléria, Ajaccio et Sagone, - et à Gênes l'autorité sur Accia, Mariana et Saint-Florent.
Les Génois, qui ne s'avouaient pas vaincus, s'installèrent à Bonifacio en 1268 et fondèrent Calvi. Après que Pise eut perdu la bataille navale de Meloria, Gênes s'installa pour cinq siècles dans l'île... ce qui ne mit malgré tout pas fin aux conflits entre les deux cités. Mais là, nous sortons de la période romane...
CARACTERES DE L'ART ROMAN CORSE
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Le plan
Aucune église préromane ou romane de Corse n'est bâtie sur un plan cruciforme. Elle se présente comme un quadrilatère plus ou moins étiré et pourvu d'une abside en arc de cercle (pas nécessairement en demi-cercle). Il n'y a jamais d'absidioles.
Les dimensions sont modestes. La plus grande, Santa Maria Assunta de Mariana, à Lucciana, ne mesure que 33 mètres de longueur.
Elévation
Deux églises seulement présentent des bas-côtés : l'ancienne cathédrale de Mariana dont nous venons de parler, et Santa Maria Assunta, l'ancienne cathédrale du Nebbio, à Saint-Florent. On peut ajouter l'église préromane San Giovanni Battista, qui n'est plus qu'une ruine faute d'avoir été restaurée au XIXe siècle lorsque c'était encore possible.
Toutes les autres églises et chapelles de la période qui nous retient, se présentent comme des parallélépipèdes à base rectangulaire, massifs, avec des baies rares et très étroites qui ressemblent davantage à des meurtrières qu'à des fenêtres. Sans doute fallait-il se garder du froid, du soleil... et de l'ennemi.
Mais l'austérité n'est pas une faute et encore moins un défaut. Le voyageur ne pourrait juger l'église romane corse en termes de sévérité, voire de raideur, que s'il avait le manque de goût de l'abstraire de son écrin précieux : la montagne, le maquis, le village... c'est-à-dire de la transporter hors de Corse! Chacune mise en relation avec son environnement propre régale l'esprit : le terme d'harmonie s'impose.
Les murs sont renforcés par des pilastres et rarement par des colonnes engagées. Les trous de boulins sont la plupart du temps laissés libres et permettent une aération des édifices.
Les pierres et l'appareil
La Corse est le paradis des minéralogistes, et les bâtisseurs y ont trouvé leur compte. Un petit tableau non exhaustif peut donner une idée de la palette naturelle des architectes et des maçons médiévaux:
N.B. Pour ceux qu'intéresse la minéralogie:
Le calschiste est une roche métamorphique de la famille des marbres. Le calcaire primitif, par métamorphisme (pression, température élevées, ou recristallisation avec disparition totale des fossiles) devient un marbre.
La serpentine est une roche verte qui présente un aspect de « peau de serpent ». Les principaux gisements de ce phyllosilicate (silicate lamellé) de magnésium en Corse se trouvent dans le Cap Corse (Olmeta), dans la Concad'Oro (Farinole) et près de Corte (Castelluccio). La serpentine de San Michele de Murato provient du lit du torrent Bevinco qui coule à peu de distance de l'église.
L'appareil offre aussi des aspects variés, en fonction de la date de construction, mais aussi du matériau utilisé.
Ainsi San Quilico de Olcani offre une rudesse à l'image de la beauté sauvage du Cap Corse, avec ses pierres schisteuses empilées en bandes minces dont de gros blocs viennent çà et là, rompre le risque de monotonie.
A San Parteo de Mariana, le calcaire est taillé avec maîtrise, et, là aussi, une apparente fantaisie préside à la découpe savante des pierres. Les murs sont sans décor, mais comment le regretter, puisque tout ouvrage ajouté nous rendrait aveugles à l'élégante beauté de ces assemblages aux ajustements si précis?
D'autres fois le maçon joue avec les couleurs des roches différentes comme à Murato, ou d'une même roche ( la Trinité d'Aregno), allant jusqu'au jeu délicat de fines nuances (la Canonica).
Plafonds et toitures
Si les culs-de-four sont entièrement en pierres, les nefs, par contre, ne sont pas voûtées mais réalisées en charpente, à l'exception de la chapelle de San Quilico Montilati, au Nord-Ouest de Bonifacio.
Exceptionnelle en cela, elle est d'un autre côté représentative de ce que furent bien des couvertures, puisqu'elle a gardé toute sa toiture de teghje (ou teghie), c'est-à-dire de lauses schisteuses lustrées.
Les restaurateurs n'ont souvent laissé que sur l'abside cette couverture... quand ils l'ont laissée! A la Trinita d'Aregno, les teghje de la nef ont été remplacées par des tuiles rondes bien rouges!
Mais c'est sur San Parteo de Mariana que quelques esthètes des Bâtiments de France, qui n'ont peut-être jamais mis un orteil en Corse, se sont acharnés. Laissons la parole à Mme Geneviève Moracchini-Mazel qui, à ce propos, fait preuve de bien plus de mesure et d'urbanité que nous ne serions tenté de le faire:
« L'on s'étonnera donc, à juste titre, que l'on ait pu effectuer, il y a quelques années, sur l'ordre exprès d'architectes parisiens, une aussi curieuse restauration : un fronton refait beaucoup trop haut, des murs latéraux surélevés en ciment gris, sans souci de conserver le rapport des proportions - que les bâtisseurs pisans recherchaient avec autant de passion dans leurs absides que les architectes grecs dans les façades de leurs temples.
Mais l'on sait qu'il n'y a pas de recours facile contre les décisions centralistes et il n'a pas été possible d'empêcher cela, pas plus que l'utilisation des tuiles rouges alors que la charpente primitive était couverte de tcghic mauves (pierres plates). Les visiteurs auront donc intérêt à restituer par la pensée le tracé des rampants des frontons, le niveau des murs latéraux et la couleur de la toiture... » (Op. Cit. p. 81).
La statuaire romane corse
D'une façon générale, dans la statuaire préromane et romane, la symbolique chrétienne se mêle sans problèmes à d'autres sources plus anciennes, plus lointaines, comme l'on bien montré Marie-Madeleine Davy (Initiation à la symbolique romane, éditions Flammarion, 1964), Gérard de Champeaux et dom Sébastien Sterckx (Le Monde des symboles, éditions Zodiaque, 1966), Olivier Beigbeder (Lexique des symboles, éditions Zodiaque, 1969), parmi tant d'autres.
La Corse ne fait pas exception, bien au contraire, dont les murs romans se présentent au touriste curieux comme des champs d'énigmes. Il est alors tentant de penser que les religions antérieures à l'ère chrétienne, - véhiculées par les récits d'un temps hors du temps de l'Histoire, - ont survécu secrètement dans les villages et hameaux que protège des modes et nouveautés l'impénétrable densité du maquis.
Les sculpteurs locaux ont trouvé tout naturellement à leur disposition un ensemble de formes d'origine celtique, proto-celtique ou de plus haute antiquité encore, bien plus répandues dans leurs montagnes que les formes d'importation plus récente du monde romain.
Les symboles chrétiens, indépendamment du style même de leur manifestation, sont disposés parmi des éléments dont nous devons penser que la fonction n'est pas seulement « décorative ». Il convient de faire le pari que tout a un sens, que tout « fait signe », et sans doute souvent à l'insu de l'artiste, guidé par les archétypes d'un inconscient collectif.
Imprégné par les formes et les thèmes de cultures antérieures, le sculpteur corse marque les églises romanes de sceaux anciens. A côté des Croix, des clefs de Saint Pierre, des tentations d'Adam et Eve et de quelques anges, - combien de spirales, de rosaces, de lignes sinueuses, de losanges aux côtés prolongés témoignent de « ce besoin gaulois d'exprimer le monde spirituel par des courbes, des volutes, des formes denses » pour reprendre les termes d'André Ambérac dans son Art gaulois?
Ici un serpent à deux têtes opposées et sans queue.
Là des animaux aux têtes énormes et aux dents apparentes gravées ou bien sculptées en ronde bosse. Le bestiaire de l'ancienne cathédrale du Nebbio, de San Michele de Murato, de la Trinité d'Aregno nous conduit sur le chemin de légendes oubliées.
Mais surtout, que nous disent ces visages qui scrutent quelque au-delà mystérieux sur les murs de Santa Maria Assunta de Canari, de San Quilico de Cambia, de San Rinieru de Montemaggiore?
S'agit-il des divinités, de héros de la tradition celtique qui ici aussi fraternisent jusqu'à se confondre avec les saints de la légende dorée? Ou encore, comme bien plus au nord, des êtres inquiétants que l'on ménage « au cas où... »? Comment alors ne pas penser à ce qu'écrivaient Peter Anker et Aron Andersson à propos de la stavkirke de Borgund: « Les croix et les têtes de dragons au sommet des pignons étaient vraisemblablement destinés à protéger la maison de prière contre les puissances des Ténèbres. Selon des croyances communes, après la suppression du paganisme, les anciens dieux se trouvaient maintenant relégués dans les régions les plus sauvages et les plus désertiques de la nature, où ils constituaient une menace constante pour le bien-être spirituel et temporel de l'humanité » (L'art scandinave, tome I, éditions Zodiaque, 1969, p. 232).
Dans ces formes propres à l'art roman corse, nous reconnaissons les caractères de l'art celtique: le dédain pour les apparences extérieures, pour les représentations réalistes du monde sensible, le goût pour les lignes et volumes produits par l'imagination, la stylisation des êtres, - toutes expressions qui s'opposent aux décadences de l'art grec dont Rome jonche le pourtour méditerranéen.
Mais bien avant l'arrivée des Celtes qui en ont réutilisé les formes et les monuments, la civilisation des mégalithes s'était imposée en Corse comme dans toute l'Europe, et l'archéologue devrait rechercher dans les vestiges qui nous en sont restés l'origine des motifs « abstraits » comme des représentations animales et humaines qui fleurissent sur les églises romanes de Corse.
Les Celtes (les « Gaulois ») des premiers siècles de l'ère chrétienne ont conservé vivantes leurs racines artistiques préromaines dont nous voyons les traces sur les modillons ainsi que sur les coussinets des bandes lombardes. Et, n'est-ce pas cette tension extrême, propre aux têtes celtiques, qui habite les visages impassibles scrutant depuis les murs romans de Corse, par-delà mer et montagne, les mondes sacrés? Hiératiques, les figures de pierre, consacrent leur silencieuse énergie à entraîner les symboles dont elles s'entourent et que nous ne savons plus lire, à veiller pour l'éternité sur le peuple de Corse.
Michel Claveyrolas
Pour approfondir
Geneviève Moracchini-Mazel, Corse romane, éditions Zodiaque, 1972
André Varagnac, L'art gaulois, éditions Zodiaque, 1964
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BALADES ROMANES EN CORSE
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** LE NORD
- La Balagne :
Saint-Pierre et Saint-Paul de Lumio
La Trinità d'Aregno.
San Rinieru Montemaggiore.
- Le Nebbio :
Santa Maria Assunta, ancienne cathédrale du Nebbio à Saint-Florent
San Michele de Murato
- Le Cap Corse :
San Quilico d'Olcani
Santa Maria Assunta de Canari
San Michele de Sisco
Notre-Dame-des-Neiges à Erbalunga
** CENTRE et CENTRE SUD
- La région de Corte :
San Michele de Castirla
- Entre Ajaccio et Sartène
Santa Maria Assunta de Sicché
Santa Maria Assunta de Quenza
San Giovanni Battista de Carbini
San Giovanni Battista de Poggio de Tallano, ancienne piévanie d'Attalà
Santa Maria Assunta de Figaniella, ancienne piévanie de Veggeni
**SUD et PLAINE ORIENTALE ( Plaine côtière )
- Vers Bonifacio
Santa Reparata
San Quilico de Montilati ( Figari )
- La plaine de la côte orientale
Sainte-Christine, à Valle-di-Campoloro
San Pancrazio, à Castellare-di-Casinca
Santa Maria Assunta de Mariana, dite "La Canonica", à Lucciana
San Parteo de Mariana, à Lucciana, ancienne cathédrale Mariana
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